Zika est endémique en Thaïlande. Le CDC ne classe pas la Thaïlande comme zone d'épidémie actuelle (voir la carte du CDC).
Protection optimale contre les piqûres de moustiques 24 heures sur 24, même en ville (le jour contre la dengue, le chikungunya, le Zika et d'autres virus, au crépuscule et la nuit contre le paludisme).
Les recommandations détaillées de l'ECTM sur Zika sont disponibles sur Link. Si vous avez de la fièvre, le paludisme doit toujours être exclu par une analyse de sang.
Le Zika est endémique en Thaïlande. Les chiffres actuels n'indiquent pas une augmentation de la transmission en cours. Les CDC ne classent pas la Thaïlande comme une zone où sévit actuellement une épidémie (voir la carte des CDC). Par conséquent, le Comité suisse d'experts pour la médecine des voyages actualise ses recommandations de prévention du ZIKA pour les voyageurs se rendant en Thaïlande comme suit:
Protection optimale contre les piqûres de moustiques 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, y compris dans les villes (pendant la journée contre la dengue, le chikungunya, le Zika et d'autres virus, au crépuscule et la nuit contre le paludisme). Pour des recommandations détaillées de l'ECTM sur le Zika, voir le lien.
En cas de fièvre, il faut toujours exclure le paludisme par une analyse de sang.
En 2024 (au 1er septembre 2024), 15 pays ont signalé 3'891 cas confirmés de Mpox, dont 32 décès. Les trois pays ayant enregistré la majorité des cas sont la République démocratique du Congo (3'361), le Burundi (328) et le Nigeria (48).
Un nombre considérable de cas suspects, cliniquement compatibles avec le Mpox, ne sont pas testés et jamais confirmés en raison de capacités de diagnostic limitées. L'OMS travaille actuellement à l'intégration de ces données et les prendra en compte dans les futures mises à jour. Tous les pays ne disposent pas de systèmes de surveillance robustes pour le Mpox, de sorte que le nombre de cas est probablement sous-estimé.
Selon les données de l'OMS, des cas de Mpox dus au virus de la variole du singe du clade I ont été signalés en 2024 à partir du 1er septembre 2024 (pour les mises à jour, les détails et les courbes épidémiques, voir le LIEN OMS):
Clade Ia et b:
Selon Africa CDC, situation au 31 août 2024: depuis la dernière mise à jour (23 août 2024 ), le ministère de la Santé a signalé 1'838 cas confirmés, 1'095 cas suspects et 35 décès de Mpox dans 16 provinces. Le nombre de nouveaux cas signalés a donc augmenté de 137% par rapport à la dernière mise à jour. Au total, 4'799 cas confirmés, 17'801 cas suspects et 610 décès ont été
signalés dans les 26 provinces de la RDC. 66 % des cas et 82 % des décès concernaient des enfants de moins de 15 ans. Parmi les cas confirmés, 73 % étaient des hommes. Parmi les cas confirmés, les clades Ia et Ib ont été isolés.
Clade Ib:
La plupart des cas proviennent des districts du nord de Bujumbura, de Kayanza et du sud de Bujumbura. Au total, 29 districts sur 49 ont signalé au moins un cas positif au Mpox.
Clade Ia:
2024 cas notifiés de Mpox dus au virus de la variole du singe de clade II (a et b) (pour les mises à jour, les détails, les courbes épidémiques, voir le LINK de l'OMS):
L'OMS a réalisé la dernière évaluation mondiale du risque lié au Mpox en août 2024. Sur la base des informations disponibles, le risque a été évalué comme suit:
WHO Évaluation des risques, voir LIEN.
Suivez les conseils des médias locaux et des autorités sanitaires locales. Lors d'un séjour dans des pays où le Mpox est endémique/épidémique, les mesures de prévention suivantes devraient être suivies (voir également la fiche d'information Mpox).
Précautions générales:
Vaccination:
Un vaccin contre le Mpox est disponible (Jynneos®, fabricant Bavarian Nordic). Le Comité d’experts Suisse pour la médecine des voyages recommande la vaccination contre le Mpox dans les situations suivantes, au 30 août 2024 (la recommandation sera régulièrement mise à jour en fonction de l'évolution de l'épidémie):
1. les personnes séjournant ou se rendant dans l'est de la R.D. Congo et du Burundi, en cas de:
(Remarque: une indication plus large est en cours de discussion).
2. personnes séjournant en dehors de la R.D.C. orientale et du Burundi (dans le monde entier), en cas de
On estime actuellement que le vaccin disponible contre le Mpox (par exemple Jynneos®) est également efficace contre le nouveau clade I. Ce vaccin est considéré comme sûr et très efficace dans la prévention des maladies graves dues au Mpox.
En cas de symptômes:
Si vous êtes diagnostiqué(e) comme étant atteint(e) de mpox:
Pour les cliniciens:
Au moins six personnes sont mortes et d'autres ont été hospitalisées dans une unité de soins intensifs en raison d'une intoxication au méthanol après avoir consommé de l'alcool à l'emporte-pièce.
Selon la police de Bangkok, des échantillons de liqueur artisanale provenant des 18 échoppes contenaient des niveaux dangereux de méthanol.
Epidemiological situation: Mpox outbreaks are caused by different clades, clades 1 and 2, see EpiNews as of 16 August 2024. Historically, clade 1 has been associated with a higher percentage of people with mpox developing severe illness or dying, compared to clade 2 (responsible for the global spread in 2022). D.R. Congo (DRC) has been the most affected country, with a large increase of mpox cases due to MPXV clade I being reported since November 2023. In April 2024, sequencing of mpox cases from Kamituga in South Kivu province in eastern DRC, within the context of an observational study, identified a subtype of clade I, clade Ib. Both MPXV clade Ia and clade Ib have been circulating in DRC, while clade Ia has been detected in Congo and Central African Republic.
Geographical spread of the new MPXV clade Ib variant occurs via transport routes through sexual contact (e.g. sex workers), and then local transmission is observed in households and other settings (which are becoming increasingly important).
In recent weeks, confirmed mpox cases due to MPXV clade Ib have been reported by countries neighbouring DRC, such as:
On 14 August 2024, WHO declared the current clade I monkeypox virus outbreak a public health emergency of international concern (PHEIC).
The type of exposure reported by cases in DRC includes sexual contact, non-sexual direct contact, household contact and healthcare facility contacts. The cases reported in Rwanda had travel history to DRC and Burundi, investigation showed that the cases reported by Uganda took place outside the country, while the case reported in Kenya was detected at a point of entry. For clade Ib (reported in Eastern DRC, Burundi, Rwanda, Uganda and Kenya), close physical contact (sexual contact) has been documented as the predominant mode of transmission, while for clade Ia (in endemic areas of DRC, Congo and CAR) multiple modes of transmission have been documented including zoonotic transmission.
For details of the cases, epidemiology, public health response and WHO advice, see WHO LINK.
Follow local media and local health authority advice. The following prevention measures should be followed during a stay in countries where mpox is endemic/epidemic:
General precautions:
A vaccination against mpox is available (Jynneos®, manufacture Bavarian Nordic). There is an increased demand worldwide with risk of vaccine shortage. The Swiss Expert for Travel Medicine recommends vaccination against mpox in following situations, status 30 August 2024 (the recommendation will be updated regularly depending on the development of the outbreak):
People staying or travelling to Eastern D.R. Congo and Burundi in case of:
People staying outside of Eastern D.R. Congo and Burundi (worldwide) in case of
At the present time, it is assumed that the available vaccine (Jynneos®) is also effective against the new clade I. This vaccine is considered safe and highly effective in preventing severe mpox disease.
In case of symptoms:
If you are diagnosed with mpox:
For clinicians:
En raison des fortes pluies et des inondations, le risque de leptospirose peut être accru.
Portez des vêtements ou des bottes de protection imperméables lorsque vous pataugez dans l'eau ! Les coupures ou les égratignures doivent être recouvertes de bandages imperméables. Il n'est pas possible de vacciner les voyageurs.
Depuis le début de l'année 2023 et jusqu'au 11 janvier 2024, 777 infections par le virus Zika (ZIKV) ont été signalées en Thaïlande. Celles-ci ont été enregistrées dans 36 provinces, les régions du centre et du nord étant les plus touchées. Selon le gouvernement, 758 personnes ont été testées positives (dont 33 femmes enceintes), contre seulement 190 en 2022 et 63 en 2021. Il n'est actuellement pas clair si le nombre de cas en 2023 est dû à une augmentation de la sensibilisation et/ou de la capacité de diagnostic ou à une augmentation de la circulation du ZIKV.
En décembre 2023, trois cas de Zika ont été importés en Europe après un séjour en Thaïlande.
Mesures optimales pour prévenir les piqûres de moustiques 24 heures sur 24, voir la fiche d'information Protection contre les piqûres de moustiques et de tiques.
Bien que la carte des CDC américains (dernière mise à jour le 8 décembre 2023) n'indique pas encore la Thaïlande comme pays présentant une épidémie actuelle de Zika, un risque accru de transmission du Zika en Thaïlande ne peut pas être exclu. Dès que des données supplémentaires seront disponibles, le Comité d'experts sur la médecine des voyages (CEMV) réévaluera la situation.
Jusqu'à ce que de plus amples informations soient disponibles, le CEMV recommande :
Pour plus de détails, voir la recommandation suisse de la CEMV de 2019 : LINK
La flambée d'infections à Streptococcus suis se poursuit en Thaïlande : au cours des trois dernières semaines, 137 infections et 8 décès ont été signalés. L'augmentation des infections est liée à la consommation de viande de porc crue ou non cuite, de saucisses et de salade de sang de porc crue.
L'infection par Streptococcus suis est généralement asymptomatique chez les porcs. Les humains peuvent être infectés en mangeant de la viande de porc contaminée, crue ou insuffisamment cuite, et du sang frais, ou par contact direct avec des porcs infectés ou des produits à base de porc. Les symptômes comprennent une forte fièvre, des maux de tête intenses et des vertiges, des vomissements, de la diarrhée, une raideur de la nuque, une intolérance à la lumière, une diminution de l'état de conscience et une perte d'audition.
Selon le ministère thaïlandais de la Santé, le nombre de cas de virus Zika est en nette augmentation, avec environ 100 cas par mois.
100 nouveaux cas sont signalés. Depuis juin 2023, environ 660 cas ont été enregistrés, principalement dans les régions du nord et du centre. Des cas de virus Zika ont également été détectés chez des personnes récemment rentrées de Thaïlande. Le Zika est endémique en Thaïlande et dans d'autres régions du monde, mais un foyer actuel (épidémie) n'est toutefois pas enregistré actuellement en Thaïlande, selon les données du US Center of Disease Control and Prevention (CDC) (voir la carte du CDC).
Protection optimale contre les piqûres de moustiques 24 heures sur 24, même en ville (le jour contre le chikungunya, la dengue, le zika et autres virus, au crépuscule et la nuit contre le paludisme).
Vous trouverez des informations détaillées sur le Zika dans la fiche d'information Zika. Ne pas prendre de médicaments contenant de l'acide acétylsalicylique (ASS) en cas de fièvre (p. ex. Aspirine®), car ils augmentent le risque de saignement. (Remarque : ne pas arrêter les médicaments contenant de l'ASS s'ils font partie d'une médication permanente dans le cadre d'une maladie sous-jacente).
En cas de fièvre, il faut toujours exclure la malaria par une analyse de sang.
Après un voyage de trois semaines dans le sud de la Thaïlande (Krabi, Khao Sok, Koh Phangan, Koh Samui), une infection par le virus Zika a été diagnostiquée chez deux touristes allemands à Tübingen.
Bien que les CDC ne classent pas la Thaïlande comme un pays avec une épidémie actuelle (voir la carte des CDC), le Zika est endémique en Thaïlande.
L'hépatite A est présente dans tous les pays du monde, mais le risque d'infection est plus élevé dans les pays où les normes d'hygiène sont insuffisantes. Il existe un risque élevé dans la plupart des pays tropicaux et subtropicaux, ainsi que dans certains pays d'Europe de l'Est et du bassin méditerranéen.
Ces dernières années, on a également constaté une augmentation des cas en Amérique du Nord et en Europe, y compris en Suisse, notamment chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH). Les épidémies dans les pays d'Europe du Nord peuvent également survenir lorsque des enfants non vaccinés sont infectés lors de visites familiales dans des pays tropicaux et subtropicaux. À leur retour, ils peuvent transmettre le virus dans les établissements de soins.
Il existe un vaccin sûr et très efficace qui consiste en deux injections à au moins 6 mois d'intervalle. Il offre une protection à vie après la deuxième dose. Le vaccin contre l'hépatite A peut également être administré en association avec le vaccin contre l'hépatite B (3 doses nécessaires).
La vaccination contre l'hépatite A est recommandée à tous les voyageurs se rendant dans des zones à risque, ainsi qu'aux personnes présentant un risque personnel accru : personnes souffrant d'une maladie chronique du foie, hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, personnes consommant ou s'injectant des drogues, personnes ayant des contacts professionnels accrus avec des personnes provenant de zones ou de populations à haut risque, etc.
Tous les voyageurs devraient être à jour avec la vaccination de base et les rappels selon le plan de vaccination suisse, LIEN.
Tous les voyageurs devraient être à jour avec la vaccination de base et les rappels selon le plan de vaccination suisse, LIEN.
Les voyageurs doivent être immunisés contre la varicelle. Les personnes âgées de 13 mois à 39 ans qui n'ont pas encore eu la varicelle et qui n'ont pas reçu 2 doses de vaccin contre la varicelle devraient recevoir une vaccination (2 doses avec un intervalle minimum de 4 semaines), vois plan de vaccination suisse, LIEN.
Pour des raisons administratives, les conditions d'entrée dans le pays sont les suivantes:
Exemptés de cette exigence d'entrée:
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Yellow-fever.pdf
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Mosquito-and-tick-bite-protection.pdf
Pour des raisons administratives, les conditions d'entrée dans le pays sont les suivantes:
Exemptés de cette exigence d'entrée:
CDC Carte: Yellow fever vaccine recommendations for the Americas
Footnotes
À l’instar de toutes les maladies transmises par les moustiques, la prévention consiste à se protéger des piqûres de moustiques de jour, comme de nuit (voir la fiche d’informations « Protection contre les piqûres d’insectes et de tiques »). Le vaccin disponible est très efficace et assure une protection à long terme. Il est recommandé à partir de l’âge de 9 mois pour les personnes qui se rendent dans des zones où la fièvre jaune est endémique. Par ailleurs, certains pays exigent que les voyageurs présentent une preuve de vaccination lors de leur entrée dans le pays.
Le vaccin est une forme vivante atténuée du virus. Les personnes immunocompétentes sont protégées à partir de 10 jours suite à la première vaccination. Les réactions au vaccin contre la fièvre jaune sont généralement légères et comprennent des maux de tête, des douleurs musculaires et une légère fièvre. Les effets secondaires peuvent être traités avec du paracétamol, mais l’aspirine et les anti-inflammatoires non stéroïdiens, par exemple l’ibuprofène ou le naproxène, doivent être évités. Dans des cas extrêmement rares, le vaccin peut entraîner des réactions graves, voire mortelles. Ainsi, l’administration du vaccin doit faire l’objet de prudence chez les personnes immunodéprimées ou âgées, ainsi que chez les femmes enceintes. Si vous faites partie de ce groupe à risque, renseignez-vous auprès de votre médecin spécialisé en médecine des voyages.
Il n’existe aucun traitement contre la rage.
Mesures post-exposition : Nettoyer immédiatement la plaie avec beaucoup d’eau et du savon pendant 10 à 15 minutes, appliquer du désinfectant (p.ex. Bétadine®, Merfen®) et se rendre en urgence (dans les 24h) auprès d’un centre hospitalier pour démarrer la vaccination post-exposition. Un vaccin antitétanique de rappel est également indiqué. Pour les personnes ayant reçu une vaccination contre la rage avant de voyager (préexposition), il est suffisant de recevoir deux doses supplémentaires (de n’importe quelle marque disponible) à 3 jours d’intervalle. En cas d’absence de vaccination préexposition complète, il est nécessaire de recevoir - en plus de la vaccination post-exposition - des immunoglobulines à titre d’immunisation passive. Il convient de noter que les immunoglobulines (et parfois, les vaccins) sont souvent indisponibles dans les milieux à faibles ressources, ce qui est source de stress et d’insécurité.Caresser des animaux n’est pas une bonne idée. Évitez de toucher des animaux sauvages, inconnus, voire morts.
Vaccination préexposition : Les voyageurs qui sont susceptibles d'effectuer des voyages répétés dans des endroits où la rage existe devraient se faire vacciner avant le voyage (préexposition). De plus, la vaccination préexposition est fortement recommandée pour les voyages à risque :
Un schéma vaccinal court peut être proposé à la plupart des voyageurs : 2 injections, la première à un mois du départ si possible (minimum : 8 jours avant le départ). Un rappel est recommandé avant le prochain voyage, à un an d’intervalle minimum.
« Cuisez, épluchez, faites bouillir ou laissez tomber » : ce simple slogan suffirait presque à prévenir la fièvre typhoïde. Mais rares sont les voyageurs qui respectent ce conseil à la lettre. Toutefois, on n’insistera jamais assez sur l’importance de l’hygiène des aliments et de l’eau : évitez d’acheter des bouteilles d’eau non scellées, évitez de boire de l’eau du robinet provenant de sources inconnues, évitez de manger des aliments refroidis ou congelés (c.-à-d. des glaçons ou de la crème glacée) et évitez de manger des fruits et légumes crus que vous n’avez pas épluchés et lavés vous-même avec de l’eau potable sûre.
Deux types de vaccins sont disponibles :
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Japanese-Encephalitis.pdf
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Mosquito-and-tick-bite-protection.pdf
EKRM_Factsheet_Layperson_IT_Japanese_Encephalitis.pdf
Prévention: Protection contre les moustiques.
Demandez à un spécialiste de la médecine des voyages s'il est nécessaire d'emporter un médicament pour l'autotraitement d'urgence du paludisme.
Prévention: Protection contre les piqûres de moustiques.
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Malaria.pdf
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Mosquito-and-tick-bite-protection.pdf
Prévention: Protection contre les moustiques.
Demandez à un spécialiste de la médecine des voyages s'il est nécessaire d'emporter un médicament pour l'autotraitement d'urgence du paludisme.
Prévention: Protection contre les piqûres de moustiques.
Toute fièvre pendant ou après un séjour en zone d’endémie du paludisme est une urgence absolue ! Un diagnostic et un traitement précoces sont nécessaires, car la santé des personnes atteintes de paludisme peut se détériorer très rapidement. Ainsi, en cas de fièvre supérieure à 37,5° (mesurée avec un thermomètre), il est primordial de confirmer un diagnostic de paludisme par une analyse sanguine dans les 24 heures, que vous ayez pris un traitement prophylactique ou non. Rendez-vous chez un médecin ou dans un hôpital en mesure de réaliser ce type d’analyse. Si l’analyse se révèle négative et que la fièvre persiste, il est nécessaire de répéter une analyse le lendemain.
Le paludisme peut être traité efficacement, mais sans traitement, la maladie peut rapidement engendrer des complications et s’avérer mortelle. Les personnes ayant déjà eu le paludisme par le passé ne sont pas protégées d’une infection ultérieure.
La prévention du paludisme passe par la combinaison de plusieurs approches :
À ce jour, il n’existe aucun vaccin contre le paludisme pour les voyageurs.
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Dengue.pdf
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Mosquito-and-tick-bite-protection.pdf
CDC Carte: Distribution de la dengue
Dans trois cas sur quatre, l’infection reste asymptomatique. Après une courte période d’incubation, généralement entre cinq et huit jours, une personne infectée sur quatre présente une fièvre d’apparition brutale, des maux de tête, des douleurs musculaires et articulaires, ainsi que de la nausée et des vomissements. Une douleur oculaire est aussi un symptôme caractéristique. Une éruption cutanée survient généralement au troisième ou quatrième jour de la maladie. Au bout de quatre ou sept jours, la fièvre finit par tomber, mais de la fatigue peut persister pendant plusieurs jours ou semaines.
Dans de rares cas, la maladie peut se compliquer en dengue sévère. Les enfants et les personnes âgées autochtones, ainsi que les personnes ayant déjà été infectées par la dengue, sont particulièrement vulnérables. Il est extrêmement rare que des touristes présentent une dengue sévère. Les premiers jours, la maladie suit l’évolution de la dengue classique, mais à partir du quatrième ou cinquième jour, généralement une fois la fièvre tombée, l’état général s’aggrave: chute de la pression artérielle, essoufflement, gêne abdominale, saignements de nez, de la peau ou des muqueuses. Dans les cas les plus graves, un état de choc potentiellement mortel peut survenir.
Il n’existe aucun traitement spécifique contre la dengue. La prise en charge se contente d’atténuer et surveiller les symptômes : baisser la fièvre, soulager les douleurs oculaires, dorsales, musculaires et articulaires, et surveiller la coagulation et la tension artérielle. Les patients présentant des symptômes graves doivent être hospitalisés.
Pour faire baisser la fièvre ou soulager la douleur, il est recommandé d’administrer des médicaments contenant du paracétamol ou de l’acétaminophène comme principe actif (p.ex. Acetalgin® Dafalgan®). Les médicaments composés d’acide acétylsalicylique (p.ex. Aspirine®, Alcacyl®, Aspégic®) sont à éviter.
Une protection efficace contre les moustiques pendant la journée et surtout au crépuscule (au coucher du soleil) est la meilleure mesure de prévention:
Pour de plus amples informations, veuillez consulter la fiche d'information sur la "Protection contre les piqûres d'insectes et de tiques".
Note sur les vaccins contre la dengue Qdenga:
Sur la base des données disponibles, de nombreux pays européens, ainsi que le Comité suisse d'experts en médecine des voyages (CEMV), ne recommandent actuellement la vaccination avec Qdenga® que pour les personnes qui ont une preuve d'une infection antérieure de dengue et qui voyagent dans une région où la transmission de la dengue est importante. Il s'agit d'une décision de précaution, car les données actuelles n’excluent pas la possibilité que les personnes vaccinées avec Qdenga® sans avoir eu au préalable infection de dengue (avec le sérotype 3 ou 4) puissent connaître une évolution plus sévère de la maladie lorsqu’ils seront exposés après la vaccination. Il est donc recommandé de consulter un spécialiste en médecine tropicale et en médecine des voyages.
Une protection constante contre les moustiques pendant la journée (voir ci-dessus) reste la mesure préventive la plus importante contre la dengue!
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Chikungunya.pdf
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Mosquito-and-tick-bite-protection.pdf
L’infection par le virus du chikungunya se caractérise par une forte fièvre d’apparition brutale accompagnée de frissons et de douleurs articulaires. Parmi les autres symptômes possibles figurent des maux de tête, des douleurs musculaires, une rougeur des yeux et une éruption cutanée qui survient généralement après l’apparition de la fièvre. Habituellement localisée sur le tronc et les extrémités, l’éruption cutanée peut également toucher les paumes des mains, la plante des pieds et le visage.
Souvent, l’apparition de la fièvre se fait en deux phases d’une durée maximale d’une semaine, entrecoupées d’un ou deux jours sans fièvre. La deuxième phase peut se manifester par des douleurs musculaires et articulaires beaucoup plus intenses pouvant être sévères et invalidantes. Ces symptômes sont généralement bilatéraux et symétriques et touchent principalement les mains et les pieds, mais peuvent également concerner de plus grosses articulations, telles que les genoux ou les épaules.
Environ 5 à 10 % des personnes infectées continuent de ressentir de fortes douleurs articulaires même après la disparition de la fièvre, dans certains cas pendant plusieurs mois, voire plus rarement pendant des années.
La période d'incubation (temps écoulé entre l'infection et l'apparition des symptômes) varie de 2 à 21 jours (habituellement de 5 à 10 jours). L'apparition de la MVD est généralement brutale, avec des symptômes grippaux non spécifiques au départ, tels qu'une forte fièvre, de violents maux de tête, des frissons et des malaises. Une aggravation rapide survient dans les 2 à 5 jours pour plus de la moitié des patients, marquée par des symptômes gastro-intestinaux tels que l'anorexie, la gêne abdominale, des nausées sévères, des vomissements et des diarrhées. Au fur et à mesure que la maladie progresse, les manifestations cliniques peuvent devenir plus graves et inclure une insuffisance hépatique, un délire, un choc, des saignements (hémorragies), un dysfonctionnement de plusieurs organes et la mort.
En cas de symptômes
Si vous pensez avoir subi une exposition à risque et que vous présentez de la fièvre accompagnée de symptômes non spécifiques tels que des frissons, des maux de tête, des douleurs musculaires, des malaises ou des douleurs abdominales:
Le risque pour les voyageurs est très faible si les précautions ci-dessous sont respectées, mais il est élevé pour les membres de la famille et les soignants qui sont en contact avec des personnes malades.
Précautions générales à prendre lors d'un voyage dans les zones touchées:
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Zika.pdf
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Mosquito-and-tick-bite-protection.pdf
Le virus Zika a été identifié en 1947 chez des singes de la forêt Zika en Ouganda. La circulation du virus est longtemps restée limitée à l’Afrique et à l’Asie du Sud-Est avec quelques cas par an. En mai 2015, le continent américain a été touché pour la première fois, avec une épidémie au Brésil qui s'est rapidement propagée en Amérique du Sud, en Amérique centrale et dans les Caraïbes. Depuis, la maladie est observée dans la plupart des régions tropicales et subtropicales.
Le risque de contagion est actuellement faible dans la plupart des régions et ne nécessite pas de mesures particulières. Cependant, des épidémies réapparaissent sporadiquement. Le risque de transmission étant élevé pendant les épidémies, des recommandations spécifiques pour les voyageurs sont nécessaires.
En cas de fièvre, il est recommandé de consulter un médecin sur place. Les symptômes d'une infection à virus Zika peuvent ressembler à ceux de la dengue ou du paludisme, pour lequel un traitement d’urgence est nécessaire. Le traitement vise à faire baisser la fièvre et à soulager les douleurs articulaires (paracétamol). Évitez l'aspirine et les anti-inflammatoires (p. ex. l'ibuprofène) tant que la dengue n'est pas exclue. Il n'existe aucun vaccin.
En cas de grossesse et de fièvre pendant ou au retour d'une région où le virus Zika est endémique, il est recommandé de réaliser des analyses sanguines ou urinaires. En cas d'infection confirmée, la prise en charge médicale doit être discutée avec le gynécologue et le spécialiste en médecine des voyages.
Une protection efficace contre les piqûres de moustiques pendant la journée et en début de soirée (vêtements longs, produits anti-moustiques, moustiquaire).
Lors d'un voyage dans une région à risque (épidémie déclarée) et afin de prévenir une éventuelle transmission sexuelle du virus, il est recommandé d'utiliser un préservatif masculin ou féminin pendant le voyage et jusqu’à deux mois suivant le retour.
En raison du risque de malformation fœtale, il est déconseillé aux femmes enceintes de voyager dans des régions à risque (déclarées comme épidémiques), à tout stade de la grossesse. En cas de voyage indispensable, il est conseillé de consulter un spécialiste de la médecine des voyages avant le départ. Il est recommandé aux femmes souhaitant tomber enceintes d’attendre au moins deux mois après leur retour (ou celui de leur partenaire) d'une région endémique.
Depuis de nombreuses années, le virus de mpox est communément présent en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale, où l'on trouve le réservoir naturel présumé, à savoir les petits mammifères. Il existe deux types de virus de mpox, appelés "clades", qui provoquent la maladie: le clade I en Afrique centrale et le clade II en Afrique de l'Ouest. Depuis la fin des campagnes de vaccination antivariolique au début des années 1980, les cas de mpox ont augmenté, d'abord lentement, puis de manière significative au cours des 5 à 10 dernières années, en particulier en République démocratique du Congo (RDC).
En 2022, un nouveau sous-clade émergent du clade II (clade IIb) a été à l'origine d'une épidémie mondiale qui s'est propagée principalement par contact sexuel parmi les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes. Cette épidémie a donné lieu à la première urgence de santé publique de portée internationale (USPPI) déclarée par l'OMS jusqu'en 2023. Bien que l'épidémie de clade IIb soit désormais sous contrôle, cette variant du virus continue de circuler dans le monde entier.
En 2024, la propagation continue du clade I de mpox dans les régions endémiques d'Afrique centrale, en particulier en RDC, et l'émergence d'un nouveau sous-clade Ib dans l'est de la RDC et dans les pays voisins ont suscité une inquiétude mondiale et incité l'OMS à déclarer une USPPI pour la deuxième fois en deux ans. La propagation géographique actuelle du clade Ib du mpox se fait par des voies commerciales par contact sexuel (par exemple les travailleuess du sexe), suivies d'une transmission locale dans les foyers et d'autres environnements (qui devient de plus en plus importante).
Transmission de l'animal à l'humain
Mpox peut se transmettre de l'animal à l'humain lorsqu'il entre en contact direct avec un animal infecté (rongeurs ou primates).
Transmission de personne à personne
Mpox peut se transmettre d'une personne à l'autre par contact physique étroit (sexuel ou non) avec une personne présentant les symptômes de la maladie. Les lésions de la peau et des muqueuses, les fluides corporels et les croûtes sont particulièrement infectieux. Une personne peut également être infectée en touchant ou en manipulant des vêtements, de la literie, des serviettes ou des objets tels que des ustensiles de cuisine ou des plats qui ont été contaminés par une personne symptomatique. Les membres de la famille, les proches aidants et les partenaires sexuels d'un cas confirmé de mpox sont plus à risque d'être infectés, de même que les professionels de santé qui traitent un cas sans protection personnelle adéquate.
La période d'incubation (temps écoulé entre l'infection et l'apparition des symptômes) varie de quelques jours à 3 semaines. Mpox provoque une éruption cutanée qui peut être douloureuse, associée à un gonflement des ganglions lymphatiques et à de la fièvre. La fièvre peut apparaître avant la phase d'éruption. Les autres symptômes comprennent des douleurs musculaires, des douleurs dorsales et de la fatigue. L'éruption peut être localisée ou généralisée, avec seulement quelques lésions cutanées ou jusqu'à des centaines. Elle touche principalement le visage, le tronc, la paume des mains et la plante des pieds. Elle peut également être présente dans les régions génitales et sur les muqueuses telles que dans la bouche et la gorge. Les symptômes durent généralement de 2 à 4 semaines et la personne reste contagieuse jusqu'à ce que toutes les lésions soient guéries (une fois que les croûtes soient tombées). Les complications comprennent des infections bactériennes secondaires, des infections des poumons et du cerveau, l'atteinte d'autres organes, les fausses couches, etc.
Les enfants, les femmes enceintes et les personnes dont le système immunitaire est affaibli courent un risque plus élevé de développer une forme grave de mpox.
La majorité des personnes atteintes de mpox se rétablissent spontanément et n'ont pas besoin d'un traitement antiviral spécifique. La prise en charge consiste à soulager la douleur et les autres symptômes et à prévenir les complications (par exemple, la surinfection). Il n'existe pas de traitement antiviral établi, mais plusieurs traitements antiviraux sont étudiés dans différents pays et peuvent être utilisés dans le cadre d'essais ou dans des situations cliniques, conformément aux recommandations des sociétés médicales nationales.
En cas de symptômes:
Précautions générales:
Vaccination:
Il existe actuellement un vaccin contre mpox (appelé Imvanex® ou Jynneos®, selon l'endroit où vous vivez). Ce vaccin a été développé à l'origine pour lutter contre la variole humaine, mais il offre une protection croisée contre le mpox. En Suisse, le vaccin Jynneos® est homologué par Swissmedic depuis 2024. Les groupes à risque (par exemple les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes ou les personnes transgenres, ayant des partenaires sexuels multiples) sont éligibles à la vaccination depuis 2022, et cette recommandation reste inchangée (voir les recommandations de l'OFSP). Au vu de la situation épidémiologique en Afrique en 2024, la Commission suisse d'experts pour la médecine des voyages recommande la vaccination contre le mpox aux professionnels qui sont/seront en contact avec des patients ou des animaux suspects de mpox dans des régions endémiques/épidémiques ou qui travaillent dans un laboratoire avec le virus (pour les mises à jour, voir news).
Le risque pour la population générale et les voyageurs (touristes) est considéré comme extrêmement faible si les précautions générales susmentionnées sont respectées et la vaccination n'est pas recommandée.
Important : une IST peut se manifester sans symptômes ou seulement avec des symptômes légers. Même si vous n'en êtes pas conscient, vous pouvez infecter d'autres personnes. C'est pourquoi il est important de se faire dépister.
Provoquées par des bactéries ou des parasites
Toutes ces maladies peuvent être soignées. Il est important de faire le test à temps et de traiter immédiatement afin d'éviter les complications et surtout d'autres transmissions.
Provoquées par des virus
Il existe un risque de maladies transmises par des arthropodes autres que le paludisme, la dengue, le chikungunya ou le zika dans les régions subtropicales et dans certaines régions d'Europe du Sud. Il s'agit notamment des maladies suivantes [et de leurs vecteurs] :
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Mosquito-and-tick-bite-protection.pdf
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