Les autorités sanitaires brésiliennes ont confirmé un cas de rage chez un homme de 56 ans qui a été mordu par un ouistiti dans la zone rurale de Piripiri, à 166 km au nord de Teresina, dans le nord-est du pays. Selon les autorités, les derniers cas de rage humaine dans cet État remontent à plus de 10 ans.
Au Brésil, la rage, transmise par le ouistiti commun, est en augmentation.
Le Ouistiti:
Prévention: Évitez tout contact avec les animaux! Ne nourrissez pas non plus les animaux ! La vaccination pré-exposition est particulièrement recommandée pour les voyageurs présentant un risque individuel accru (travail avec des animaux, voyages en deux-roues, dans des zones reculées, jeunes enfants, explorateurs de grottes, contact possible avec des chauves-souris, etc.)
Comportement après l'exposition: Après une morsure ou une griffure d'animal : laver immédiatement la plaie avec de l'eau et du savon pendant 15 minutes, puis désinfecter et, dans tous les cas, se rendre le plus rapidement possible dans un centre médical pour une vaccination post-exposition! Pour plus d'informations: voir la fiche d'information sur la rage.
En juin et juillet 2024, 19 cas importés de maladie à virus Oropouche (OROV) ont été signalés pour la première fois dans des pays de l'UE : Espagne (12), Italie (5) et Allemagne (2). Dix-huit de ces cas avaient voyagé à Cuba et un au Brésil.
Le principal vecteur de l'OROV (le moucheron Culicoides paraensis ) est largement répandu dans les Amériques, mais absent en Europe. Jusqu'à présent, on n'a pas pu déterminer si les moucherons ou les moustiques européens pouvaient transmettre le virus. À ce jour, aucune transmission secondaire n'a été signalée. Par conséquent, le risque de maladie OROV acquise localement dans l'UE/EEE est faible.
Selon l'ECDC, la probabilité d'infection pour les voyageurs ou les personnes résidant dans les zones épidémiques d'Amérique du Sud et d'Amérique centrale est actuellement jugée modérée. D'autres cas importés en Europe sont probables.
Prévention: Protection optimale contre les moustiques 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 (également contre d'autres maladies transmises par les moustiques telles que la dengue, le Zika, le Chikungunya et le paludisme).
Compte tenu de sa présentation clinique, la fièvre d'Oropouche doit être incluse dans le diagnostic différentiel clinique d'autres maladies à transmission vectorielle courantes dans la région des Amériques (par exemple, le paludisme, la dengue, le chikungunya, le Zika, la fièvre jaune).
La transmission verticale du virus OROV ajoute une nouvelle dimension à la pathogénicité du virus. L'ampleur des malformations ou des décès fœtaux possibles dans le contexte d'une flambée du virus OROV n'est pas encore claire et fait l'objet d'une étude. Jusqu'à ce que d'autres données soient disponibles, les femmes enceintes et celles qui prévoient de l'être devraient recevoir, lors de la consultation avant le voyage, des informations complètes sur l'épidémie de virus OROV et le risque de fausse couche, de malformation ou de décès du fœtus. Les flambées actuelles se produisent dans des régions où le virus Zika est également endémique, et les conseils de voyage pour les femmes enceintes concernant le ZIKV peuvent également traiter de manière adéquate le risque potentiel associé à la maladie à virus Oropouche ; pour des recommandations détaillées de l'ECTM sur la prévention du Zika, voir le LIEN.
Le ministère brésilien de la Santé annonce les premiers décès dus à la fièvre d'Oropouche jamais constatés dans le monde. Les victimes sont deux jeunes femmes sans comorbidités, originaires de l'Etat de Bahia au nord-est du pays.
Transmise par des insectes et des moustiques, la fièvre d'Oropouche a été détectée pour la première fois au Brésil en 1960, dans le sang d'un paresseux. Depuis, des cas ont été signalés, principalement en Amazonie et dans d'autres pays d'Amérique latine. Selon le gouvernement brésilien, au moins 7’236 cas ont été signalés dans le pays.
La maladie présente des symptômes proches de ceux de la dengue, bien que plus légers. Les autorités sanitaires brésiliennes examinent également six cas possibles de transmission verticale de la maladie, c'est-à-dire entre une mère enceinte et son enfant.
Ces premiers décès annoncés par le Brésil coïncident avec une épidémie de dengue qui sévit dans le pays cette année, la pire de son histoire, avec au moins 4’824 morts confirmées depuis le 1er janvier 2024.
Les précautions suivantes sont recommandées :
Généralités :
Vaccins recommandés et autres risques sanitaires : voir la page du pays concerné sur www.healthytravel.ch/countries/. Une vaccination contre les maladies à méningocoques peut être envisagée.
Il est fortement recommandé de se protéger des moustiques 24 heures sur 24 dans tout le pays, y compris dans les villes, afin d'éviter les maladies telles que la dengue, le chikungunya et le zika. La ville de Rio de Janeiro est exempte de paludisme, mais la maladie est endémique dans la forêt tropicale atlantique de l'État de Rio de Janeiro. Autres zones à risque de paludisme et mesures de prévention recommandées se trouvent sur la page de pays Brésil www.healtytravel.ch.
Selon les médias, un cas de rage canine a été signalé dans la ville de São Paulo au Brésil. L'infection a été confirmée par l'Institut Pasteur. Il s'agit du premier cas de rage canine depuis 1983.
Le cas, qui fait encore l'objet d'une enquête, a déjà donné lieu à des mesures de surveillance dans la région et 367 animaux ont été vaccinés contre la rage.
Les informations sur la rage et le comportement à adopter en cas d'exposition sont importantes pour tous les voyageurs !
Prévention : Évitez tout contact avec les animaux ! Ne pas nourrir les animaux non plus ! Une vaccination pré-exposition (2 injections et un rappel après 1 an) est particulièrement recommandée pour les voyageurs présentant un risque individuel élevé (voyages en deux-roues, dans des régions isolées, séjours de longue durée, jeunes enfants, spéléologues, contact avec des chauves-souris, etc.)
Comportement après l'exposition : après une morsure/griffure d'animal : laver immédiatement la plaie à l'eau et au savon pendant 15 minutes, puis désinfecter et, dans tous les cas, se rendre le plus rapidement possible dans un centre médical de qualité pour une vaccination post-exposition ! Pour plus d'informations : voir la fiche d'information sur la rage.
Au cours des trois premiers mois de l'année 2022, 99 cas probables de leptospirose ont été enregistrés à Petrópolis, alors qu'il n'y avait eu que trois signalements au cours de la même période en 2021. En février 2022, la région a été frappée par de fortes pluies et des inondations, qui se sont à nouveau intensifiées ces derniers jours.
Les leptospires sont des bactéries qui peuvent être transmises par l'urine des rongeurs (surtout des rats). Cela peut se produire par exemple en pataugeant dans des ruisseaux, des flaques ou de la boue contaminés. La transmission à l'homme se fait alors par de petites blessures de la peau ou par contact avec les muqueuses, par contact direct ou indirect avec l'urine des rongeurs. Les symptômes de la maladie vont de symptômes généraux semblables à ceux de la grippe, de maux de tête, d'une forte fièvre à une septicémie. Un traitement antibiotique est necessaire pour prévenir les complications et accélérer la guérison.
Le ministère de la santé du Brésil signale une augmentation de 35,4 % des cas de dengue au cours des deux premiers mois de cette année par rapport à 2021. Selon le rapport, 30 décès et 128 379 cas ont été enregistrés. Les municipalités qui ont enregistré le plus de cas probables de dengue sont Goiânia, Brasília, Palmas, Sinop et Aparecida de Goiânia.
Conséquences pour les voyageurs
Protégez-vous de manière optimale contre les moustiques (voir fiche d'information sur la protection contre piqûres d’insectes et de tiques) 24 heures sur 24 (24/7) : le jour contre la dengue, le chikungunya, le Zika et d'autres virus, au crépuscule et la nuit contre le paludisme, si vous vous trouvez dans une zone à risque. Si vous avez de la fièvre : prenez des médicaments contenant le principe actif paracétamol et veillez à boire suffisamment. N'utilisez pas d’Aspirine® e (tout médicaments contenant la substance active de l’acide acétylsalicylique) (p. ex. Aspirine®), car celle-ci peut renforcer la tendance aux à cause du risque de saignements en cas d'infection par la dengue (voir également la fiche d'information sur la dengue). Si vous séjournez dans des zones de paludisme et que vous avez une fièvre >37,5 °C, vous devez toujours consulter un médecin pour exclure le paludisme. par un frottis sanguin sur place. Pour cela, rendez-vous dans un établissement médical (voir également la fiche d'information sur le paludisme).
Références
Le Carnaval de Rio aura lieu du 20 au 30 avril 2022. Les événements auront lieu dans toute la ville de Rio de Janeiro.
Conséquences pour les voyageurs
Les événements de masse peuvent favoriser les infections gastro-intestinales et respiratoires. Une bonne hygiène alimentaire et personnelle ainsi qu'un apport hydrique abondant sont recommandés. Le risque d'accident peut également être accru. Pour éviter les maladies sexuellement transmissibles (VIH, syphilis, gonorrhée, chlamydia, etc.) : il est indispensable de respecter les pratiques Safe-Sex !
Vaccins recommandés : vaccination contre le COVID-19 (voir également les conditions d'entrée !), fièvre jaune, varicelle ROR (si vous n'avez pas eu d'infection), tétanos, diphtérie, coqueluche, poliomyélite (immunisation de base uniquement), hépatites A et B, grippe et méningocoques ACWY. Autres vaccinations en fonction du style de voyage et de la destination, voir le site Internet du Brésil www.healthytravel.ch.
L'anti-moustique 24h/24 et 7j/7 est fortement recommandé dans tout le pays y compris dans les villes pour prévenir divers arbovirus tels que la Dengue, le Chikungunya, le Zika. La ville de Rio de Janeiro est exempte de paludisme, mais le paludisme est endémique dans la forêt atlantique de l'État de Rio de Janeiro. Pour plus d’information concernant les zones à risque de paludisme et les mesures préventives recommandées, voir Brésil www.healthytravel.ch.
Références
Divers
Au Brésil, l'épidémie de dengue dans l'Etat du Minas Gerais est en forte augmentation après des pluies abondantes. Selon leur département de la santé une augmentation de 224 % des cas de dengue a été observée avec un total de 577 cas au début du mois de février.
Conséquences pour les voyageurs
Protégez-vous de manière optimale contre les moustiques (voir fiche d'information sur la protection contre piqûres d’insectes et de tiques) 24 heures sur 24. Si vous avez de la fièvre : prenez des médicaments contenant le principe actif paracétamol et veillez à boire suffisamment. N'utilisez pas de médicaments contenant la substance active acide acétylsalicylique (p. ex. Aspirine®), car celle-ci peut renforcer la tendance aux saignements en cas d'infection par la dengue (voir également la fiche d'information sur la dengue).
Références
Outbreaknewstoday, 7.2.2022
L'autorité épidémiologique de l'État de Santa Catarina a signalé cette année 8 cas humains de fièvre jaune, dont trois décès. Aucune des victimes n'était vaccinée. En outre, des décès de singes continuent d'être observés dans l'État de Santa Catarina : En 2021, il y a eu au total 625 cas chez des singes, dont 137 cas ont pu être confirmés comme infection par la fièvre jaune.
La fièvre jaune est une maladie virale hémorragique transmise par les piqûres de moustiques. Il n'existe pas de traitement spécifique et la vaccination constitue le meilleur moyen de se protéger contre cette maladie. En outre, une protection optimale contre les piqûres de moustique est importante. Aux personnes pouvant avoir des contre-indications au vaccin (enfants de moins de 9 mois, femmes enceintes, baisse sévère de l'immunité ou des troubles du thymus, allergie aux protéines d'œuf, certains séniors), nous recommandons de consulter un centre de vaccination /spécialiste agréé de médecine des voyages.
Conséquences pour les voyageurs
Au Brésil, la saison de haute transmission est de décembre à mai. La vaccination contre la fièvre jaune est recommandée par l'OMS pour la plupart des régions du Brésil. En raison de la propagation de la fièvre jaune dans des régions précédemment déclarées exemptes de cette maladie, le Comité suisse d'experts en médecine des voyages (CEMV) recommande une protection vaccinale contre la fièvre jaune pour tout le Brésil ! Chez les personnes immunocompétentes, il est recommandé d'effectuer un rappel unique après 10 ans (c'est-à-dire au maximum 2 doses de vaccins dans la vie).
Références
(source image: PAHO Zika weekly report, accessed 19.11.2021) The high incidence in Guatemala compared to the other countries is striking. However, these numbers need to be interpreted with caution, as epidemiological surveillance may be limited due to the COVID-19 pandemic. Case numbers in the Caribbean are incomplete, see link for details.
Consequences for travelers
Currently, none of the above countries is classified as an area with a current outbreak (see CDC map). Prevention: Optimal mosquito protection is necessary around the clock (24/7): during the day against dengue, chikungunya, Zika and other viruses, at dusk and at night against malaria. If you should have a fever: take medication containing the ingredient paracetamol and make sure you drink enough fluids. Do not take any medication containing the ingredient acetylsalicylic acid (e.g. Aspirin®), as this may increase the risk of bleeding in the event of a dengue infection (see also factsheet dengue). If you have visited a malaria area and have a fever >37.5 °C, you should always exclude malaria by taking a blood smear on the spot. Visit a medical facility for this (see also factsheet malaria). Detailed information on Zika can be found in the Zika factsheet.
References
PAHO Zika weekly report, accessed 19.11.2021
The 'Pan American Health Organization' (PAHO) has reported 122,203 chikungunya fever cases in the Americas in the year 2021, compared to 103,000 cases reported for the entire year of 2020. Brazil accounts for the majority of cases (97%).
Chikungunya fever is a viral infection transmitted by Aedes mosquitoes. The disease is typically manifested by severe joint pain in the hands and feet, which can last for weeks or months in some patients.
Consequences for travelers
Optimal mosquito protection measures 24/7: during the day against dengue, chikungunya, Zika and other viruses, at dusk and at night against malaria. If you should have a fever: take medication containing the ingredient paracetamol and make sure you drink enough fluids. Do not take any medication containing the ingredient acetylsalicylic acid (e.g. Aspirin®), as this may increase the risk of bleeding in the event of a dengue infection (see also factsheet dengue). If you have visited a malaria area and have a fever >37.5 °C, you should always exclude malaria by taking a blood smear on the spot. Visit a medical facility for this (see also factsheet malaria).
References
Pour des raisons médicales, la recommandation de vaccination suivante est proposée à tous les voyageurs (sauf contre-indication):
Pour des raisons administratives, les conditions d'entrée dans le pays sont les suivantes :
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Yellow-fever.pdf
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Mosquito-and-tick-bite-protection.pdf
Pour des raisons médicales, la recommandation de vaccination suivante est proposée à tous les voyageurs (sauf contre-indication):
Pour des raisons administratives, les conditions d'entrée dans le pays sont les suivantes :
CDC Carte: Yellow fever vaccine recommendations for the Americas
Footnotes
À l’instar de toutes les maladies transmises par les moustiques, la prévention consiste à se protéger des piqûres de moustiques de jour, comme de nuit (voir la fiche d’informations « Protection contre les piqûres d’insectes et de tiques »). Le vaccin disponible est très efficace et assure une protection à long terme. Il est recommandé à partir de l’âge de 9 mois pour les personnes qui se rendent dans des zones où la fièvre jaune est endémique. Par ailleurs, certains pays exigent que les voyageurs présentent une preuve de vaccination lors de leur entrée dans le pays.
Le vaccin est une forme vivante atténuée du virus. Les personnes immunocompétentes sont protégées à partir de 10 jours suite à la première vaccination. Les réactions au vaccin contre la fièvre jaune sont généralement légères et comprennent des maux de tête, des douleurs musculaires et une légère fièvre. Les effets secondaires peuvent être traités avec du paracétamol, mais l’aspirine et les anti-inflammatoires non stéroïdiens, par exemple l’ibuprofène ou le naproxène, doivent être évités. Dans des cas extrêmement rares, le vaccin peut entraîner des réactions graves, voire mortelles. Ainsi, l’administration du vaccin doit faire l’objet de prudence chez les personnes immunodéprimées ou âgées, ainsi que chez les femmes enceintes. Si vous faites partie de ce groupe à risque, renseignez-vous auprès de votre médecin spécialisé en médecine des voyages.
L'hépatite A est présente dans tous les pays du monde, mais le risque d'infection est plus élevé dans les pays où les normes d'hygiène sont insuffisantes. Il existe un risque élevé dans la plupart des pays tropicaux et subtropicaux, ainsi que dans certains pays d'Europe de l'Est et du bassin méditerranéen.
Ces dernières années, on a également constaté une augmentation des cas en Amérique du Nord et en Europe, y compris en Suisse, notamment chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH). Les épidémies dans les pays d'Europe du Nord peuvent également survenir lorsque des enfants non vaccinés sont infectés lors de visites familiales dans des pays tropicaux et subtropicaux. À leur retour, ils peuvent transmettre le virus dans les établissements de soins.
Il existe un vaccin sûr et très efficace qui consiste en deux injections à au moins 6 mois d'intervalle. Il offre une protection à vie après la deuxième dose. Le vaccin contre l'hépatite A peut également être administré en association avec le vaccin contre l'hépatite B (3 doses nécessaires).
La vaccination contre l'hépatite A est recommandée à tous les voyageurs se rendant dans des zones à risque, ainsi qu'aux personnes présentant un risque personnel accru : personnes souffrant d'une maladie chronique du foie, hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, personnes consommant ou s'injectant des drogues, personnes ayant des contacts professionnels accrus avec des personnes provenant de zones ou de populations à haut risque, etc.
Tous les voyageurs devraient être à jour avec la vaccination de base et les rappels selon le plan de vaccination suisse, LIEN.
Tous les voyageurs devraient être à jour avec la vaccination de base et les rappels selon le plan de vaccination suisse, LIEN.
Les voyageurs doivent être immunisés contre la varicelle. Les personnes âgées de 13 mois à 39 ans qui n'ont pas encore eu la varicelle et qui n'ont pas reçu 2 doses de vaccin contre la varicelle devraient recevoir une vaccination (2 doses avec un intervalle minimum de 4 semaines), vois plan de vaccination suisse, LIEN.
Il n’existe aucun traitement contre la rage.
Mesures post-exposition : Nettoyer immédiatement la plaie avec beaucoup d’eau et du savon pendant 10 à 15 minutes, appliquer du désinfectant (p.ex. Bétadine®, Merfen®) et se rendre en urgence (dans les 24h) auprès d’un centre hospitalier pour démarrer la vaccination post-exposition. Un vaccin antitétanique de rappel est également indiqué. Pour les personnes ayant reçu une vaccination contre la rage avant de voyager (préexposition), il est suffisant de recevoir deux doses supplémentaires (de n’importe quelle marque disponible) à 3 jours d’intervalle. En cas d’absence de vaccination préexposition complète, il est nécessaire de recevoir - en plus de la vaccination post-exposition - des immunoglobulines à titre d’immunisation passive. Il convient de noter que les immunoglobulines (et parfois, les vaccins) sont souvent indisponibles dans les milieux à faibles ressources, ce qui est source de stress et d’insécurité.Caresser des animaux n’est pas une bonne idée. Évitez de toucher des animaux sauvages, inconnus, voire morts.
Vaccination préexposition : Les voyageurs qui sont susceptibles d'effectuer des voyages répétés dans des endroits où la rage existe devraient se faire vacciner avant le voyage (préexposition). De plus, la vaccination préexposition est fortement recommandée pour les voyages à risque :
Un schéma vaccinal court peut être proposé à la plupart des voyageurs : 2 injections, la première à un mois du départ si possible (minimum : 8 jours avant le départ). Un rappel est recommandé avant le prochain voyage, à un an d’intervalle minimum.
« Cuisez, épluchez, faites bouillir ou laissez tomber » : ce simple slogan suffirait presque à prévenir la fièvre typhoïde. Mais rares sont les voyageurs qui respectent ce conseil à la lettre. Toutefois, on n’insistera jamais assez sur l’importance de l’hygiène des aliments et de l’eau : évitez d’acheter des bouteilles d’eau non scellées, évitez de boire de l’eau du robinet provenant de sources inconnues, évitez de manger des aliments refroidis ou congelés (c.-à-d. des glaçons ou de la crème glacée) et évitez de manger des fruits et légumes crus que vous n’avez pas épluchés et lavés vous-même avec de l’eau potable sûre.
Deux types de vaccins sont disponibles :
Prévention: Protection contre les piqûres de moustiques et prise d’un médicament en prévention (prophylaxie médicamenteuse).
Discutez avec votre spécialiste de médecine des voyages du médicament prophylactique qui vous conviendra le mieux. Le spécialiste de médecine des voyages prescrira le médicament et le dosage appropriés.
Prévention: Protection contre les moustiques.
Demandez à un spécialiste de la médecine des voyages s'il est nécessaire d'emporter un médicament pour l'autotraitement d'urgence du paludisme.
Prévention: Protection contre les piqûres de moustiques.
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Malaria.pdf
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Mosquito-and-tick-bite-protection.pdf
Prévention: Protection contre les piqûres de moustiques et prise d’un médicament en prévention (prophylaxie médicamenteuse).
Discutez avec votre spécialiste de médecine des voyages du médicament prophylactique qui vous conviendra le mieux. Le spécialiste de médecine des voyages prescrira le médicament et le dosage appropriés.
Prévention: Protection contre les moustiques.
Demandez à un spécialiste de la médecine des voyages s'il est nécessaire d'emporter un médicament pour l'autotraitement d'urgence du paludisme.
Prévention: Protection contre les piqûres de moustiques.
Toute fièvre pendant ou après un séjour en zone d’endémie du paludisme est une urgence absolue ! Un diagnostic et un traitement précoces sont nécessaires, car la santé des personnes atteintes de paludisme peut se détériorer très rapidement. Ainsi, en cas de fièvre supérieure à 37,5° (mesurée avec un thermomètre), il est primordial de confirmer un diagnostic de paludisme par une analyse sanguine dans les 24 heures, que vous ayez pris un traitement prophylactique ou non. Rendez-vous chez un médecin ou dans un hôpital en mesure de réaliser ce type d’analyse. Si l’analyse se révèle négative et que la fièvre persiste, il est nécessaire de répéter une analyse le lendemain.
Le paludisme peut être traité efficacement, mais sans traitement, la maladie peut rapidement engendrer des complications et s’avérer mortelle. Les personnes ayant déjà eu le paludisme par le passé ne sont pas protégées d’une infection ultérieure.
La prévention du paludisme passe par la combinaison de plusieurs approches :
À ce jour, il n’existe aucun vaccin contre le paludisme pour les voyageurs.
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Dengue.pdf
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Mosquito-and-tick-bite-protection.pdf
CDC Carte: Distribution de la dengue
Dans trois cas sur quatre, l’infection reste asymptomatique. Après une courte période d’incubation, généralement entre cinq et huit jours, une personne infectée sur quatre présente une fièvre d’apparition brutale, des maux de tête, des douleurs musculaires et articulaires, ainsi que de la nausée et des vomissements. Une douleur oculaire est aussi un symptôme caractéristique. Une éruption cutanée survient généralement au troisième ou quatrième jour de la maladie. Au bout de quatre ou sept jours, la fièvre finit par tomber, mais de la fatigue peut persister pendant plusieurs jours ou semaines.
Dans de rares cas, la maladie peut se compliquer en dengue sévère. Les enfants et les personnes âgées autochtones, ainsi que les personnes ayant déjà été infectées par la dengue, sont particulièrement vulnérables. Il est extrêmement rare que des touristes présentent une dengue sévère. Les premiers jours, la maladie suit l’évolution de la dengue classique, mais à partir du quatrième ou cinquième jour, généralement une fois la fièvre tombée, l’état général s’aggrave: chute de la pression artérielle, essoufflement, gêne abdominale, saignements de nez, de la peau ou des muqueuses. Dans les cas les plus graves, un état de choc potentiellement mortel peut survenir.
Il n’existe aucun traitement spécifique contre la dengue. La prise en charge se contente d’atténuer et surveiller les symptômes : baisser la fièvre, soulager les douleurs oculaires, dorsales, musculaires et articulaires, et surveiller la coagulation et la tension artérielle. Les patients présentant des symptômes graves doivent être hospitalisés.
Pour faire baisser la fièvre ou soulager la douleur, il est recommandé d’administrer des médicaments contenant du paracétamol ou de l’acétaminophène comme principe actif (p.ex. Acetalgin® Dafalgan®). Les médicaments composés d’acide acétylsalicylique (p.ex. Aspirine®, Alcacyl®, Aspégic®) sont à éviter.
Une protection efficace contre les moustiques pendant la journée et surtout au crépuscule (au coucher du soleil) est la meilleure mesure de prévention:
Pour de plus amples informations, veuillez consulter la fiche d'information sur la "Protection contre les piqûres d'insectes et de tiques".
Note sur les vaccins contre la dengue Qdenga:
Sur la base des données disponibles, de nombreux pays européens, ainsi que le Comité suisse d'experts en médecine des voyages (CEMV), ne recommandent actuellement la vaccination avec Qdenga® que pour les personnes qui ont une preuve d'une infection antérieure de dengue et qui voyagent dans une région où la transmission de la dengue est importante. Il s'agit d'une décision de précaution, car les données actuelles n’excluent pas la possibilité que les personnes vaccinées avec Qdenga® sans avoir eu au préalable infection de dengue (avec le sérotype 3 ou 4) puissent connaître une évolution plus sévère de la maladie lorsqu’ils seront exposés après la vaccination. Il est donc recommandé de consulter un spécialiste en médecine tropicale et en médecine des voyages.
Une protection constante contre les moustiques pendant la journée (voir ci-dessus) reste la mesure préventive la plus importante contre la dengue!
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Chikungunya.pdf
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Mosquito-and-tick-bite-protection.pdf
L’infection par le virus du chikungunya se caractérise par une forte fièvre d’apparition brutale accompagnée de frissons et de douleurs articulaires. Parmi les autres symptômes possibles figurent des maux de tête, des douleurs musculaires, une rougeur des yeux et une éruption cutanée qui survient généralement après l’apparition de la fièvre. Habituellement localisée sur le tronc et les extrémités, l’éruption cutanée peut également toucher les paumes des mains, la plante des pieds et le visage.
Souvent, l’apparition de la fièvre se fait en deux phases d’une durée maximale d’une semaine, entrecoupées d’un ou deux jours sans fièvre. La deuxième phase peut se manifester par des douleurs musculaires et articulaires beaucoup plus intenses pouvant être sévères et invalidantes. Ces symptômes sont généralement bilatéraux et symétriques et touchent principalement les mains et les pieds, mais peuvent également concerner de plus grosses articulations, telles que les genoux ou les épaules.
Environ 5 à 10 % des personnes infectées continuent de ressentir de fortes douleurs articulaires même après la disparition de la fièvre, dans certains cas pendant plusieurs mois, voire plus rarement pendant des années.
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Zika.pdf
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Mosquito-and-tick-bite-protection.pdf
Le virus Zika a été identifié en 1947 chez des singes de la forêt Zika en Ouganda. La circulation du virus est longtemps restée limitée à l’Afrique et à l’Asie du Sud-Est avec quelques cas par an. En mai 2015, le continent américain a été touché pour la première fois, avec une épidémie au Brésil qui s'est rapidement propagée en Amérique du Sud, en Amérique centrale et dans les Caraïbes. Depuis, la maladie est observée dans la plupart des régions tropicales et subtropicales.
Le risque de contagion est actuellement faible dans la plupart des régions et ne nécessite pas de mesures particulières. Cependant, des épidémies réapparaissent sporadiquement. Le risque de transmission étant élevé pendant les épidémies, des recommandations spécifiques pour les voyageurs sont nécessaires.
En cas de fièvre, il est recommandé de consulter un médecin sur place. Les symptômes d'une infection à virus Zika peuvent ressembler à ceux de la dengue ou du paludisme, pour lequel un traitement d’urgence est nécessaire. Le traitement vise à faire baisser la fièvre et à soulager les douleurs articulaires (paracétamol). Évitez l'aspirine et les anti-inflammatoires (p. ex. l'ibuprofène) tant que la dengue n'est pas exclue. Il n'existe aucun vaccin.
En cas de grossesse et de fièvre pendant ou au retour d'une région où le virus Zika est endémique, il est recommandé de réaliser des analyses sanguines ou urinaires. En cas d'infection confirmée, la prise en charge médicale doit être discutée avec le gynécologue et le spécialiste en médecine des voyages.
Une protection efficace contre les piqûres de moustiques pendant la journée et en début de soirée (vêtements longs, produits anti-moustiques, moustiquaire).
Lors d'un voyage dans une région à risque (épidémie déclarée) et afin de prévenir une éventuelle transmission sexuelle du virus, il est recommandé d'utiliser un préservatif masculin ou féminin pendant le voyage et jusqu’à deux mois suivant le retour.
En raison du risque de malformation fœtale, il est déconseillé aux femmes enceintes de voyager dans des régions à risque (déclarées comme épidémiques), à tout stade de la grossesse. En cas de voyage indispensable, il est conseillé de consulter un spécialiste de la médecine des voyages avant le départ. Il est recommandé aux femmes souhaitant tomber enceintes d’attendre au moins deux mois après leur retour (ou celui de leur partenaire) d'une région endémique.
Important : une IST peut se manifester sans symptômes ou seulement avec des symptômes légers. Même si vous n'en êtes pas conscient, vous pouvez infecter d'autres personnes. C'est pourquoi il est important de se faire dépister.
Provoquées par des bactéries ou des parasites
Toutes ces maladies peuvent être soignées. Il est important de faire le test à temps et de traiter immédiatement afin d'éviter les complications et surtout d'autres transmissions.
Provoquées par des virus
La période d'incubation (temps écoulé entre l'infection et l'apparition des symptômes) varie de 2 à 21 jours (habituellement de 5 à 10 jours). L'apparition de la MVD est généralement brutale, avec des symptômes grippaux non spécifiques au départ, tels qu'une forte fièvre, de violents maux de tête, des frissons et des malaises. Une aggravation rapide survient dans les 2 à 5 jours pour plus de la moitié des patients, marquée par des symptômes gastro-intestinaux tels que l'anorexie, la gêne abdominale, des nausées sévères, des vomissements et des diarrhées. Au fur et à mesure que la maladie progresse, les manifestations cliniques peuvent devenir plus graves et inclure une insuffisance hépatique, un délire, un choc, des saignements (hémorragies), un dysfonctionnement de plusieurs organes et la mort.
En cas de symptômes
Si vous pensez avoir subi une exposition à risque et que vous présentez de la fièvre accompagnée de symptômes non spécifiques tels que des frissons, des maux de tête, des douleurs musculaires, des malaises ou des douleurs abdominales:
Le risque pour les voyageurs est très faible si les précautions ci-dessous sont respectées, mais il est élevé pour les membres de la famille et les soignants qui sont en contact avec des personnes malades.
Précautions générales à prendre lors d'un voyage dans les zones touchées:
Depuis de nombreuses années, le virus de mpox est communément présent en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale, où l'on trouve le réservoir naturel présumé, à savoir les petits mammifères. Il existe deux types de virus de mpox, appelés "clades", qui provoquent la maladie: le clade I en Afrique centrale et le clade II en Afrique de l'Ouest. Depuis la fin des campagnes de vaccination antivariolique au début des années 1980, les cas de mpox ont augmenté, d'abord lentement, puis de manière significative au cours des 5 à 10 dernières années, en particulier en République démocratique du Congo (RDC).
En 2022, un nouveau sous-clade émergent du clade II (clade IIb) a été à l'origine d'une épidémie mondiale qui s'est propagée principalement par contact sexuel parmi les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes. Cette épidémie a donné lieu à la première urgence de santé publique de portée internationale (USPPI) déclarée par l'OMS jusqu'en 2023. Bien que l'épidémie de clade IIb soit désormais sous contrôle, cette variant du virus continue de circuler dans le monde entier.
En 2024, la propagation continue du clade I de mpox dans les régions endémiques d'Afrique centrale, en particulier en RDC, et l'émergence d'un nouveau sous-clade Ib dans l'est de la RDC et dans les pays voisins ont suscité une inquiétude mondiale et incité l'OMS à déclarer une USPPI pour la deuxième fois en deux ans. La propagation géographique actuelle du clade Ib du mpox se fait par des voies commerciales par contact sexuel (par exemple les travailleuess du sexe), suivies d'une transmission locale dans les foyers et d'autres environnements (qui devient de plus en plus importante).
Transmission de l'animal à l'humain
Mpox peut se transmettre de l'animal à l'humain lorsqu'il entre en contact direct avec un animal infecté (rongeurs ou primates).
Transmission de personne à personne
Mpox peut se transmettre d'une personne à l'autre par contact physique étroit (sexuel ou non) avec une personne présentant les symptômes de la maladie. Les lésions de la peau et des muqueuses, les fluides corporels et les croûtes sont particulièrement infectieux. Une personne peut également être infectée en touchant ou en manipulant des vêtements, de la literie, des serviettes ou des objets tels que des ustensiles de cuisine ou des plats qui ont été contaminés par une personne symptomatique. Les membres de la famille, les proches aidants et les partenaires sexuels d'un cas confirmé de mpox sont plus à risque d'être infectés, de même que les professionels de santé qui traitent un cas sans protection personnelle adéquate.
La période d'incubation (temps écoulé entre l'infection et l'apparition des symptômes) varie de quelques jours à 3 semaines. Mpox provoque une éruption cutanée qui peut être douloureuse, associée à un gonflement des ganglions lymphatiques et à de la fièvre. La fièvre peut apparaître avant la phase d'éruption. Les autres symptômes comprennent des douleurs musculaires, des douleurs dorsales et de la fatigue. L'éruption peut être localisée ou généralisée, avec seulement quelques lésions cutanées ou jusqu'à des centaines. Elle touche principalement le visage, le tronc, la paume des mains et la plante des pieds. Elle peut également être présente dans les régions génitales et sur les muqueuses telles que dans la bouche et la gorge. Les symptômes durent généralement de 2 à 4 semaines et la personne reste contagieuse jusqu'à ce que toutes les lésions soient guéries (une fois que les croûtes soient tombées). Les complications comprennent des infections bactériennes secondaires, des infections des poumons et du cerveau, l'atteinte d'autres organes, les fausses couches, etc.
Les enfants, les femmes enceintes et les personnes dont le système immunitaire est affaibli courent un risque plus élevé de développer une forme grave de mpox.
La majorité des personnes atteintes de mpox se rétablissent spontanément et n'ont pas besoin d'un traitement antiviral spécifique. La prise en charge consiste à soulager la douleur et les autres symptômes et à prévenir les complications (par exemple, la surinfection). Il n'existe pas de traitement antiviral établi, mais plusieurs traitements antiviraux sont étudiés dans différents pays et peuvent être utilisés dans le cadre d'essais ou dans des situations cliniques, conformément aux recommandations des sociétés médicales nationales.
En cas de symptômes:
Précautions générales:
Vaccination:
Il existe actuellement un vaccin contre mpox (appelé Imvanex® ou Jynneos®, selon l'endroit où vous vivez). Ce vaccin a été développé à l'origine pour lutter contre la variole humaine, mais il offre une protection croisée contre le mpox. En Suisse, le vaccin Jynneos® est homologué par Swissmedic depuis 2024. Les groupes à risque (par exemple les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes ou les personnes transgenres, ayant des partenaires sexuels multiples) sont éligibles à la vaccination depuis 2022, et cette recommandation reste inchangée (voir les recommandations de l'OFSP). Au vu de la situation épidémiologique en Afrique en 2024, la Commission suisse d'experts pour la médecine des voyages recommande la vaccination contre le mpox aux professionnels qui sont/seront en contact avec des patients ou des animaux suspects de mpox dans des régions endémiques/épidémiques ou qui travaillent dans un laboratoire avec le virus (pour les mises à jour, voir news).
Le risque pour la population générale et les voyageurs (touristes) est considéré comme extrêmement faible si les précautions générales susmentionnées sont respectées et la vaccination n'est pas recommandée.
Il existe un risque de maladies transmises par des arthropodes autres que le paludisme, la dengue, le chikungunya ou le zika dans les régions subtropicales et dans certaines régions d'Europe du Sud. Il s'agit notamment des maladies suivantes [et de leurs vecteurs] :
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Mosquito-and-tick-bite-protection.pdf
Si vous prévoyez un voyage avec un hébergement très modeste ou un séjour de longue durée dans un pays endémique, informez-vous sur la maladie de Chagas.
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