Selon l'OMS, 17 pays ont communiqué leurs données épidémiologiques sur la méningite entre le 2 et le 29 septembre 2024.
Épidémies:
Alertes:
Les précédentes épidémies et alertes sont disponibles sur www.healthytravel.ch.
En Afrique subsaharienne, les épidémies saisonnières de méningite se produisent principalement pendant la saison sèche, généralement de décembre à juin. Elles diminuent rapidement avec l'arrivée des pluies. En général, les sérogroupes de méningocoques A, C, W et X sont responsables de ces épidémies. La maladie se propage par gouttelettes d'une personne à l'autre.
Si des symptômes apparaissent (forte fièvre, maux de tête intenses et vomissements), il convient de consulter immédiatement un médecin et de commencer un traitement antibiotique, car la maladie peut mettre la vie en danger en quelques heures. Comme prophylaxie, il existe un vaccin contre les principales souches de méningite pour les adultes et les enfants de plus d'un an.
Une vaccination avec un vaccin quadrivalent conjugué contre les méningocoques (Menveo® ou Nimenrix®) est recommandée:
Si aucune alerte ou épidémie n'est signalée, la vaccination est recommandée pour les voyages dans la « ceinture de la méningite » pendant la saison sèche (généralement de décembre à juin) dans toute l'Afrique subsaharienne:
En 2024, au 6 octobre 2024, 16 pays ont signalé 7 524 cas confirmés (+770 nouveaux cas confirmés en une semaine), dont 32 décès. Les trois pays ayant enregistré le plus grand nombre de cas en 2024 (tous clades confondus) sont la République démocratique du Congo (6 169), le Burundi (n = 987) et le Nigeria (n = 84).
(Remarque: un nombre considérable de cas suspects de Mopox, cliniquement compatibles avec le Mopox, ne sont pas testés et ne sont donc jamais confirmés en raison des capacités de diagnostic limitées dans certains pays africains).
En 2024, 15 pays ont signalé à la fois 31 527 cassuspectés et testés en laboratoire (+5 160 en une semaine, tous clades confondus), dont 998 décès suspectés et confirmés (+2 en une semaine).
Suivez les instructions des médias et des autorités sanitaires locales. Les mesures de prévention suivantes devraient être suivies lors d'un séjour dans des pays où le Mpox est endémique/épidémique (voir également la fiche d'information Mpox).
Précautions générales
1. les personnes séjournant ou se rendant dans la province de l'Équateur et/ou dans l'est de la République démocratique du Congo (Sud/Nord-Kivu) et/ou au Burundi, en cas de:
2. personnes séjournant en dehors de la province de l'Equateur et/ou dans l'est de la République démocratique du Congo (Sud/Nord-Kivu) et/ou au Burundi (monde entier), en cas de:
Actuellement, on considère que le vaccin disponible contre le Mopox (par exemple Jynneos®) est également efficace contre la Clade I. Ce vaccin est considéré comme sûr et très efficace dans la prévention des maladies graves dues au Mopox.
En cas de symptômes
Si le MPox est diagnostiqué chez vous:
Pour les médecins:
Selon l'OMS, 19 pays ont partagé leurs données épidémiologiques sur la méningite entre le 29 juillet et le 1er septembre 2024.
Épidémies:
Alertes:
Pour les précédentes épidémies et alertes, voir les actualités sur www.healthytravel.ch.
En Afrique subsaharienne, les épidémies saisonnières de méningite se produisent principalement pendant la saison sèche, généralement de décembre à juin. Elles diminuent rapidement avec l'arrivée des pluies. En général, les sérogroupes de méningocoques A, C, W et X sont responsables de ces épidémies. La maladie se propage par gouttelettes d'une personne à l'autre. Si des symptômes apparaissent (forte fièvre, maux de tête intenses et vomissements), il convient de consulter immédiatement un médecin et de commencer un traitement antibiotique, car la maladie peut mettre la vie en danger en quelques heures. Comme prophylaxie, il existe un vaccin contre les principales souches de méningite pour les adultes et les enfants de plus d'un an.
Le Dr Tedros, directeur général de l'OMS, a déterminé que la recrudescence du mpox (anciennement variole du singe) en République démocratique du Congo (RDC) et dans un nombre croissant de pays d'Afrique constitue une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI) au titre du Règlement sanitaire international (2005) (RSI). Cette urgence permettra de prendre de nouvelles mesures coordonnées au niveau international afin d'aider les pays à lutter contre les épidémies de mpox.
La déclaration de cette USPPI est la deuxième en deux ans concernant cette maladie. Mpox a été détecté pour la première fois chez l'homme en 1970, en RDC. Cette maladie virale est causée par le virus Monkeypox (MPXV), qui est présent dans la faune sauvage (chez certains petits mammifères) et la maladie est considérée comme endémique dans les pays d'Afrique centrale et d'Afrique de l'Ouest. En juillet 2022, le mpox est déclaré une USPPI après une flambée de cas en Europe et une propagation rapide par contact sexuel dans plusieurs pays où le virus n'avait jamais été observé auparavant. Cette USPPI est déclarée terminée en mai 2023 suite à une baisse durable du nombre de cas au niveau mondial.
Depuis novembre 2023, la RDC connait une augmentation significative du nombre de cas de mpox et voit l'émergence d'un nouveau clade I de mpox. Le pays a signalé plus de 16 000 nouveaux cas et plus de 500 décès en 2024.
Les épidémies de variole sont causées par différents clades, les clades 1 et 2. Historiquement, le clade 1 a été associé à un pourcentage plus élevé de personnes atteintes de la maladie développant une forme grave ou fatale, par rapport au clade 2. Les clades sont maintenant subdivisés en clade 1a, 1b et clade 2a, 2b.
Pour en savoir plus sur le Mpox, voir les LIENS de l'OFSP suisse, du Robert Koch-Institute allemand, de l'ECDC et des CDC.
Pays où le virus mpox clade I et/ou clade II a été détecté:
Suivez les conseils des médias locaux et des autorités sanitaires locales.
Les mesures de prévention suivantes doivent être appliquées lors d'un séjour dans des pays où le mpox est endémique/épidémique :
Précautions générales :
Il existe un vaccin contre le mpox (Jynneos®, fabriqué par Bavarian Nordic). La demande est en hausse dans le monde entier et il existe un risque de pénurie de vaccins. Le comité des experts suisses en médecine des voyages recommande la vaccination contre la variole dans les situations suivantes, état au 16 août 2024 (la recommandation sera régulièrement mise à jour en fonction de l'évolution de l'épidémie) :
1. Personnes séjournant ou voyageant dans l'Est de la RDC et au Burundi en cas de :
2. Personnes séjournant en dehors de l’Est de la RDC (dans le monde entier) en cas de :
À l'heure actuelle, on suppose que le vaccin disponible (Jynneos®) est également efficace contre le nouveau clade I. Ce vaccin est considéré comme sûr et très efficace pour prévenir la maladie Mpox sévère.
En cas de symptômes :
Pour les cliniciens :
Pour plus d'informations sur l'évaluation et le diagnostic, voir CDC LINK.
Le Centre européen de contrôle des maladies (ECDC) a publié le 16 août 2024 une évaluation des risques assortie de conseils spécifiques, voir le lien
Les documents des ministères de la santé peuvent être téléchargés sur www.healthytravel.ch.
Bien que le document du ministère de la Santé de Tanzanie soit de mauvaise qualité et qu'il ait été délivré en 2016, les voyageurs munis de ce document n'ont eu aucun problème à entrer sur le territoire continental de la Tanzanie. Pour souligner l'actualité de ce document, le CFRM suisse recommande qu'il soit tamponné par votre clinique de voyage et qu'il soit daté et signé par vous.
En 2021, neuf pays de la Région africaine de l'OMS (Cameroun, Tchad, République centrafricaine (RCA), Côte d'Ivoire, République démocratique du Congo (RDC), Ghana, Niger, Nigéria et République du Congo) ont signalé des cas de fièvre jaune humaine (confirmés en laboratoire). Le nombre de cas rapportés est en augmentation par rapport aux années antérieures Des cas de fièvre jaune probables ont également été signalés au Bénin, au Burkina Faso, au Gabon, au Mali, au Togo et en Ouganda.
Certains des pays concernés sont considérés comme des pays fragiles, touchés par des conflits ou à risque, dans lesquels l'immunité de la population contre la fièvre jaune est faible.
Conséquences pour les voyageurs
Une protection vaccinale contre la fièvre jaune est vivement recommandée ou obligatoire pour les voyages dans les régions d'endémie de la fièvre jaune, voir les pages pays www.healthytravel.ch/fr-countries/ ou les 'Tableaux de médecine des voyages' de l'OFSP : LIEN.
Références
WHO DON 23.12.2021
According to media reports, seven people have died in Zanzibar after eating turtle meat; three people are still being treated in hospital.
Turtle meat is a popular delicacy among residents. In rare cases, turtle meat can be toxic due to a biotoxin called chelonitoxism. Symptoms include nausea, vomiting, dysphagia, and abdominal pain. Severe cases can lead to coma and multiple organ failure.
Consequences for travelers
Refrain from consuming the meat of sea turtles! It is prohibited in most countries due to conservation efforts!
References
Des flambées de rougeole sont signalées dans au moins 14 pays d'Afrique avec plusieurs centaines à plusieurs milliers de cas depuis le début de l'année 2021
La rougeole est une maladie virale très contagieuse transmise par voie respiratoire. Elle est largement répandue dans le monde. Elle peut être prévenue très efficacement par un vaccin.
Conséquences pour les voyageurs
Un voyage est l'occasion idéale de vérifier la protection contre la rougeole (vacciné 2x ou ayant eu la maladie) et, si nécessaire, de mettre à jour la protection vaccinale.
Références
L'hépatite A est présente dans tous les pays du monde, mais le risque d'infection est plus élevé dans les pays où les normes d'hygiène sont insuffisantes. Il existe un risque élevé dans la plupart des pays tropicaux et subtropicaux, ainsi que dans certains pays d'Europe de l'Est et du bassin méditerranéen.
Ces dernières années, on a également constaté une augmentation des cas en Amérique du Nord et en Europe, y compris en Suisse, notamment chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH). Les épidémies dans les pays d'Europe du Nord peuvent également survenir lorsque des enfants non vaccinés sont infectés lors de visites familiales dans des pays tropicaux et subtropicaux. À leur retour, ils peuvent transmettre le virus dans les établissements de soins.
Il existe un vaccin sûr et très efficace qui consiste en deux injections à au moins 6 mois d'intervalle. Il offre une protection à vie après la deuxième dose. Le vaccin contre l'hépatite A peut également être administré en association avec le vaccin contre l'hépatite B (3 doses nécessaires).
La vaccination contre l'hépatite A est recommandée à tous les voyageurs se rendant dans des zones à risque, ainsi qu'aux personnes présentant un risque personnel accru : personnes souffrant d'une maladie chronique du foie, hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, personnes consommant ou s'injectant des drogues, personnes ayant des contacts professionnels accrus avec des personnes provenant de zones ou de populations à haut risque, etc.
Après une vaccination de base contre la polio:
Après une vaccination de base contre la polio:
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Polio.pdf
Se laver régulièrement les mains après être allé aux toilettes et avant de manger ou de préparer des aliments. Éviter de consommer des aliments crus ou pas assez cuits potentiellement contaminés par des matières fécales.
La prévention principale est la vaccination. Le vaccin antipoliomyélitique inactivé (VPI) est très efficace et bien toléré, et fait partie du programme de vaccination de base pendant l’enfance. Des combinaisons de vaccins (p.ex., avec la diphtérie et le tétanos) sont également disponibles. Après la vaccination de base, un vaccin de rappel est recommandé tous les 10 ans en cas de voyage dans certaines destinations (voir les recommandations sur la page du pays). L’OMS recommande une vaccination annuelle pour les habitants ou les visiteurs longue durée (au moins 4 semaines) de pays où circulent des poliovirus sauvages ou dérivés des vaccins oraux. Cette recommandation vise non seulement à protéger les individus, mais aussi à éviter la propagation internationale du virus.
Tous les voyageurs devraient être à jour avec la vaccination de base et les rappels selon le plan de vaccination suisse, LIEN.
Tous les voyageurs devraient être à jour avec la vaccination de base et les rappels selon le plan de vaccination suisse, LIEN.
Les voyageurs doivent être immunisés contre la varicelle. Les personnes âgées de 13 mois à 39 ans qui n'ont pas encore eu la varicelle et qui n'ont pas reçu 2 doses de vaccin contre la varicelle devraient recevoir une vaccination (2 doses avec un intervalle minimum de 4 semaines), vois plan de vaccination suisse, LIEN.
Pour des raisons administratives, les conditions d'entrée dans le pays sont les suivantes:
Selon ‘International Air Transport Association’ (IATA):
Sont exemptés de cette condition d'entrée :
A noter:
Pour la Tanzanie continentale et Zanzibar:
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Yellow-fever.pdf
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Mosquito-and-tick-bite-protection.pdf
Pour des raisons administratives, les conditions d'entrée dans le pays sont les suivantes:
Selon ‘International Air Transport Association’ (IATA):
Sont exemptés de cette condition d'entrée :
A noter:
Pour la Tanzanie continentale et Zanzibar:
CDC Carte: Yellow fever vaccine recommendations for the Americas
Footnotes
À l’instar de toutes les maladies transmises par les moustiques, la prévention consiste à se protéger des piqûres de moustiques de jour, comme de nuit (voir la fiche d’informations « Protection contre les piqûres d’insectes et de tiques »). Le vaccin disponible est très efficace et assure une protection à long terme. Il est recommandé à partir de l’âge de 9 mois pour les personnes qui se rendent dans des zones où la fièvre jaune est endémique. Par ailleurs, certains pays exigent que les voyageurs présentent une preuve de vaccination lors de leur entrée dans le pays.
Le vaccin est une forme vivante atténuée du virus. Les personnes immunocompétentes sont protégées à partir de 10 jours suite à la première vaccination. Les réactions au vaccin contre la fièvre jaune sont généralement légères et comprennent des maux de tête, des douleurs musculaires et une légère fièvre. Les effets secondaires peuvent être traités avec du paracétamol, mais l’aspirine et les anti-inflammatoires non stéroïdiens, par exemple l’ibuprofène ou le naproxène, doivent être évités. Dans des cas extrêmement rares, le vaccin peut entraîner des réactions graves, voire mortelles. Ainsi, l’administration du vaccin doit faire l’objet de prudence chez les personnes immunodéprimées ou âgées, ainsi que chez les femmes enceintes. Si vous faites partie de ce groupe à risque, renseignez-vous auprès de votre médecin spécialisé en médecine des voyages.
Il n’existe aucun traitement contre la rage.
Mesures post-exposition : Nettoyer immédiatement la plaie avec beaucoup d’eau et du savon pendant 10 à 15 minutes, appliquer du désinfectant (p.ex. Bétadine®, Merfen®) et se rendre en urgence (dans les 24h) auprès d’un centre hospitalier pour démarrer la vaccination post-exposition. Un vaccin antitétanique de rappel est également indiqué. Pour les personnes ayant reçu une vaccination contre la rage avant de voyager (préexposition), il est suffisant de recevoir deux doses supplémentaires (de n’importe quelle marque disponible) à 3 jours d’intervalle. En cas d’absence de vaccination préexposition complète, il est nécessaire de recevoir - en plus de la vaccination post-exposition - des immunoglobulines à titre d’immunisation passive. Il convient de noter que les immunoglobulines (et parfois, les vaccins) sont souvent indisponibles dans les milieux à faibles ressources, ce qui est source de stress et d’insécurité.Caresser des animaux n’est pas une bonne idée. Évitez de toucher des animaux sauvages, inconnus, voire morts.
Vaccination préexposition : Les voyageurs qui sont susceptibles d'effectuer des voyages répétés dans des endroits où la rage existe devraient se faire vacciner avant le voyage (préexposition). De plus, la vaccination préexposition est fortement recommandée pour les voyages à risque :
Un schéma vaccinal court peut être proposé à la plupart des voyageurs : 2 injections, la première à un mois du départ si possible (minimum : 8 jours avant le départ). Un rappel est recommandé avant le prochain voyage, à un an d’intervalle minimum.
« Cuisez, épluchez, faites bouillir ou laissez tomber » : ce simple slogan suffirait presque à prévenir la fièvre typhoïde. Mais rares sont les voyageurs qui respectent ce conseil à la lettre. Toutefois, on n’insistera jamais assez sur l’importance de l’hygiène des aliments et de l’eau : évitez d’acheter des bouteilles d’eau non scellées, évitez de boire de l’eau du robinet provenant de sources inconnues, évitez de manger des aliments refroidis ou congelés (c.-à-d. des glaçons ou de la crème glacée) et évitez de manger des fruits et légumes crus que vous n’avez pas épluchés et lavés vous-même avec de l’eau potable sûre.
Deux types de vaccins sont disponibles :
Prévention: Protection contre les piqûres de moustiques et prise d’un médicament en prévention (prophylaxie médicamenteuse).
Discutez avec votre spécialiste de médecine des voyages du médicament prophylactique qui vous conviendra le mieux. Le spécialiste de médecine des voyages prescrira le médicament et le dosage appropriés.
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Malaria.pdf
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Mosquito-and-tick-bite-protection.pdf
Prévention: Protection contre les piqûres de moustiques et prise d’un médicament en prévention (prophylaxie médicamenteuse).
Discutez avec votre spécialiste de médecine des voyages du médicament prophylactique qui vous conviendra le mieux. Le spécialiste de médecine des voyages prescrira le médicament et le dosage appropriés.
Toute fièvre pendant ou après un séjour en zone d’endémie du paludisme est une urgence absolue ! Un diagnostic et un traitement précoces sont nécessaires, car la santé des personnes atteintes de paludisme peut se détériorer très rapidement. Ainsi, en cas de fièvre supérieure à 37,5° (mesurée avec un thermomètre), il est primordial de confirmer un diagnostic de paludisme par une analyse sanguine dans les 24 heures, que vous ayez pris un traitement prophylactique ou non. Rendez-vous chez un médecin ou dans un hôpital en mesure de réaliser ce type d’analyse. Si l’analyse se révèle négative et que la fièvre persiste, il est nécessaire de répéter une analyse le lendemain.
Le paludisme peut être traité efficacement, mais sans traitement, la maladie peut rapidement engendrer des complications et s’avérer mortelle. Les personnes ayant déjà eu le paludisme par le passé ne sont pas protégées d’une infection ultérieure.
La prévention du paludisme passe par la combinaison de plusieurs approches :
À ce jour, il n’existe aucun vaccin contre le paludisme pour les voyageurs.
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Dengue.pdf
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Mosquito-and-tick-bite-protection.pdf
CDC Carte: Distribution de la dengue
Dans trois cas sur quatre, l’infection reste asymptomatique. Après une courte période d’incubation, généralement entre cinq et huit jours, une personne infectée sur quatre présente une fièvre d’apparition brutale, des maux de tête, des douleurs musculaires et articulaires, ainsi que de la nausée et des vomissements. Une douleur oculaire est aussi un symptôme caractéristique. Une éruption cutanée survient généralement au troisième ou quatrième jour de la maladie. Au bout de quatre ou sept jours, la fièvre finit par tomber, mais de la fatigue peut persister pendant plusieurs jours ou semaines.
Dans de rares cas, la maladie peut se compliquer en dengue sévère. Les enfants et les personnes âgées autochtones, ainsi que les personnes ayant déjà été infectées par la dengue, sont particulièrement vulnérables. Il est extrêmement rare que des touristes présentent une dengue sévère. Les premiers jours, la maladie suit l’évolution de la dengue classique, mais à partir du quatrième ou cinquième jour, généralement une fois la fièvre tombée, l’état général s’aggrave: chute de la pression artérielle, essoufflement, gêne abdominale, saignements de nez, de la peau ou des muqueuses. Dans les cas les plus graves, un état de choc potentiellement mortel peut survenir.
Il n’existe aucun traitement spécifique contre la dengue. La prise en charge se contente d’atténuer et surveiller les symptômes : baisser la fièvre, soulager les douleurs oculaires, dorsales, musculaires et articulaires, et surveiller la coagulation et la tension artérielle. Les patients présentant des symptômes graves doivent être hospitalisés.
Pour faire baisser la fièvre ou soulager la douleur, il est recommandé d’administrer des médicaments contenant du paracétamol ou de l’acétaminophène comme principe actif (p.ex. Acetalgin® Dafalgan®). Les médicaments composés d’acide acétylsalicylique (p.ex. Aspirine®, Alcacyl®, Aspégic®) sont à éviter.
Une protection efficace contre les moustiques pendant la journée et surtout au crépuscule (au coucher du soleil) est la meilleure mesure de prévention:
Pour de plus amples informations, veuillez consulter la fiche d'information sur la "Protection contre les piqûres d'insectes et de tiques".
Note sur les vaccins contre la dengue Qdenga:
Sur la base des données disponibles, de nombreux pays européens, ainsi que le Comité suisse d'experts en médecine des voyages (CEMV), ne recommandent actuellement la vaccination avec Qdenga® que pour les personnes qui ont une preuve d'une infection antérieure de dengue et qui voyagent dans une région où la transmission de la dengue est importante. Il s'agit d'une décision de précaution, car les données actuelles n’excluent pas la possibilité que les personnes vaccinées avec Qdenga® sans avoir eu au préalable infection de dengue (avec le sérotype 3 ou 4) puissent connaître une évolution plus sévère de la maladie lorsqu’ils seront exposés après la vaccination. Il est donc recommandé de consulter un spécialiste en médecine tropicale et en médecine des voyages.
Une protection constante contre les moustiques pendant la journée (voir ci-dessus) reste la mesure préventive la plus importante contre la dengue!
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Chikungunya.pdf
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Mosquito-and-tick-bite-protection.pdf
L’infection par le virus du chikungunya se caractérise par une forte fièvre d’apparition brutale accompagnée de frissons et de douleurs articulaires. Parmi les autres symptômes possibles figurent des maux de tête, des douleurs musculaires, une rougeur des yeux et une éruption cutanée qui survient généralement après l’apparition de la fièvre. Habituellement localisée sur le tronc et les extrémités, l’éruption cutanée peut également toucher les paumes des mains, la plante des pieds et le visage.
Souvent, l’apparition de la fièvre se fait en deux phases d’une durée maximale d’une semaine, entrecoupées d’un ou deux jours sans fièvre. La deuxième phase peut se manifester par des douleurs musculaires et articulaires beaucoup plus intenses pouvant être sévères et invalidantes. Ces symptômes sont généralement bilatéraux et symétriques et touchent principalement les mains et les pieds, mais peuvent également concerner de plus grosses articulations, telles que les genoux ou les épaules.
Environ 5 à 10 % des personnes infectées continuent de ressentir de fortes douleurs articulaires même après la disparition de la fièvre, dans certains cas pendant plusieurs mois, voire plus rarement pendant des années.
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Zika.pdf
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Mosquito-and-tick-bite-protection.pdf
Le virus Zika a été identifié en 1947 chez des singes de la forêt Zika en Ouganda. La circulation du virus est longtemps restée limitée à l’Afrique et à l’Asie du Sud-Est avec quelques cas par an. En mai 2015, le continent américain a été touché pour la première fois, avec une épidémie au Brésil qui s'est rapidement propagée en Amérique du Sud, en Amérique centrale et dans les Caraïbes. Depuis, la maladie est observée dans la plupart des régions tropicales et subtropicales.
Le risque de contagion est actuellement faible dans la plupart des régions et ne nécessite pas de mesures particulières. Cependant, des épidémies réapparaissent sporadiquement. Le risque de transmission étant élevé pendant les épidémies, des recommandations spécifiques pour les voyageurs sont nécessaires.
En cas de fièvre, il est recommandé de consulter un médecin sur place. Les symptômes d'une infection à virus Zika peuvent ressembler à ceux de la dengue ou du paludisme, pour lequel un traitement d’urgence est nécessaire. Le traitement vise à faire baisser la fièvre et à soulager les douleurs articulaires (paracétamol). Évitez l'aspirine et les anti-inflammatoires (p. ex. l'ibuprofène) tant que la dengue n'est pas exclue. Il n'existe aucun vaccin.
En cas de grossesse et de fièvre pendant ou au retour d'une région où le virus Zika est endémique, il est recommandé de réaliser des analyses sanguines ou urinaires. En cas d'infection confirmée, la prise en charge médicale doit être discutée avec le gynécologue et le spécialiste en médecine des voyages.
Une protection efficace contre les piqûres de moustiques pendant la journée et en début de soirée (vêtements longs, produits anti-moustiques, moustiquaire).
Lors d'un voyage dans une région à risque (épidémie déclarée) et afin de prévenir une éventuelle transmission sexuelle du virus, il est recommandé d'utiliser un préservatif masculin ou féminin pendant le voyage et jusqu’à deux mois suivant le retour.
En raison du risque de malformation fœtale, il est déconseillé aux femmes enceintes de voyager dans des régions à risque (déclarées comme épidémiques), à tout stade de la grossesse. En cas de voyage indispensable, il est conseillé de consulter un spécialiste de la médecine des voyages avant le départ. Il est recommandé aux femmes souhaitant tomber enceintes d’attendre au moins deux mois après leur retour (ou celui de leur partenaire) d'une région endémique.
Important : une IST peut se manifester sans symptômes ou seulement avec des symptômes légers. Même si vous n'en êtes pas conscient, vous pouvez infecter d'autres personnes. C'est pourquoi il est important de se faire dépister.
Provoquées par des bactéries ou des parasites
Toutes ces maladies peuvent être soignées. Il est important de faire le test à temps et de traiter immédiatement afin d'éviter les complications et surtout d'autres transmissions.
Provoquées par des virus
Il existe un risque de maladies transmises par des arthropodes autres que le paludisme, la dengue, le chikungunya ou le zika dans les régions subtropicales et dans certaines régions d'Europe du Sud. Il s'agit notamment des maladies suivantes [et de leurs vecteurs] :
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Mosquito-and-tick-bite-protection.pdf
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Mosquito-and-tick-bite-protection.pdf
La période d'incubation (temps écoulé entre l'infection et l'apparition des symptômes) varie de 2 à 21 jours (habituellement de 5 à 10 jours). L'apparition de la MVD est généralement brutale, avec des symptômes grippaux non spécifiques au départ, tels qu'une forte fièvre, de violents maux de tête, des frissons et des malaises. Une aggravation rapide survient dans les 2 à 5 jours pour plus de la moitié des patients, marquée par des symptômes gastro-intestinaux tels que l'anorexie, la gêne abdominale, des nausées sévères, des vomissements et des diarrhées. Au fur et à mesure que la maladie progresse, les manifestations cliniques peuvent devenir plus graves et inclure une insuffisance hépatique, un délire, un choc, des saignements (hémorragies), un dysfonctionnement de plusieurs organes et la mort.
En cas de symptômes
Si vous pensez avoir subi une exposition à risque et que vous présentez de la fièvre accompagnée de symptômes non spécifiques tels que des frissons, des maux de tête, des douleurs musculaires, des malaises ou des douleurs abdominales:
Le risque pour les voyageurs est très faible si les précautions ci-dessous sont respectées, mais il est élevé pour les membres de la famille et les soignants qui sont en contact avec des personnes malades.
Précautions générales à prendre lors d'un voyage dans les zones touchées:
Depuis de nombreuses années, le virus de mpox est communément présent en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale, où l'on trouve le réservoir naturel présumé, à savoir les petits mammifères. Il existe deux types de virus de mpox, appelés "clades", qui provoquent la maladie: le clade I en Afrique centrale et le clade II en Afrique de l'Ouest. Depuis la fin des campagnes de vaccination antivariolique au début des années 1980, les cas de mpox ont augmenté, d'abord lentement, puis de manière significative au cours des 5 à 10 dernières années, en particulier en République démocratique du Congo (RDC).
En 2022, un nouveau sous-clade émergent du clade II (clade IIb) a été à l'origine d'une épidémie mondiale qui s'est propagée principalement par contact sexuel parmi les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes. Cette épidémie a donné lieu à la première urgence de santé publique de portée internationale (USPPI) déclarée par l'OMS jusqu'en 2023. Bien que l'épidémie de clade IIb soit désormais sous contrôle, cette variant du virus continue de circuler dans le monde entier.
En 2024, la propagation continue du clade I de mpox dans les régions endémiques d'Afrique centrale, en particulier en RDC, et l'émergence d'un nouveau sous-clade Ib dans l'est de la RDC et dans les pays voisins ont suscité une inquiétude mondiale et incité l'OMS à déclarer une USPPI pour la deuxième fois en deux ans. La propagation géographique actuelle du clade Ib du mpox se fait par des voies commerciales par contact sexuel (par exemple les travailleuess du sexe), suivies d'une transmission locale dans les foyers et d'autres environnements (qui devient de plus en plus importante).
Transmission de l'animal à l'humain
Mpox peut se transmettre de l'animal à l'humain lorsqu'il entre en contact direct avec un animal infecté (rongeurs ou primates).
Transmission de personne à personne
Mpox peut se transmettre d'une personne à l'autre par contact physique étroit (sexuel ou non) avec une personne présentant les symptômes de la maladie. Les lésions de la peau et des muqueuses, les fluides corporels et les croûtes sont particulièrement infectieux. Une personne peut également être infectée en touchant ou en manipulant des vêtements, de la literie, des serviettes ou des objets tels que des ustensiles de cuisine ou des plats qui ont été contaminés par une personne symptomatique. Les membres de la famille, les proches aidants et les partenaires sexuels d'un cas confirmé de mpox sont plus à risque d'être infectés, de même que les professionels de santé qui traitent un cas sans protection personnelle adéquate.
La période d'incubation (temps écoulé entre l'infection et l'apparition des symptômes) varie de quelques jours à 3 semaines. Mpox provoque une éruption cutanée qui peut être douloureuse, associée à un gonflement des ganglions lymphatiques et à de la fièvre. La fièvre peut apparaître avant la phase d'éruption. Les autres symptômes comprennent des douleurs musculaires, des douleurs dorsales et de la fatigue. L'éruption peut être localisée ou généralisée, avec seulement quelques lésions cutanées ou jusqu'à des centaines. Elle touche principalement le visage, le tronc, la paume des mains et la plante des pieds. Elle peut également être présente dans les régions génitales et sur les muqueuses telles que dans la bouche et la gorge. Les symptômes durent généralement de 2 à 4 semaines et la personne reste contagieuse jusqu'à ce que toutes les lésions soient guéries (une fois que les croûtes soient tombées). Les complications comprennent des infections bactériennes secondaires, des infections des poumons et du cerveau, l'atteinte d'autres organes, les fausses couches, etc.
Les enfants, les femmes enceintes et les personnes dont le système immunitaire est affaibli courent un risque plus élevé de développer une forme grave de mpox.
La majorité des personnes atteintes de mpox se rétablissent spontanément et n'ont pas besoin d'un traitement antiviral spécifique. La prise en charge consiste à soulager la douleur et les autres symptômes et à prévenir les complications (par exemple, la surinfection). Il n'existe pas de traitement antiviral établi, mais plusieurs traitements antiviraux sont étudiés dans différents pays et peuvent être utilisés dans le cadre d'essais ou dans des situations cliniques, conformément aux recommandations des sociétés médicales nationales.
En cas de symptômes:
Précautions générales:
Vaccination:
Il existe actuellement un vaccin contre mpox (appelé Imvanex® ou Jynneos®, selon l'endroit où vous vivez). Ce vaccin a été développé à l'origine pour lutter contre la variole humaine, mais il offre une protection croisée contre le mpox. En Suisse, le vaccin Jynneos® est homologué par Swissmedic depuis 2024. Les groupes à risque (par exemple les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes ou les personnes transgenres, ayant des partenaires sexuels multiples) sont éligibles à la vaccination depuis 2022, et cette recommandation reste inchangée (voir les recommandations de l'OFSP). Au vu de la situation épidémiologique en Afrique en 2024, la Commission suisse d'experts pour la médecine des voyages recommande la vaccination contre le mpox aux professionnels qui sont/seront en contact avec des patients ou des animaux suspects de mpox dans des régions endémiques/épidémiques ou qui travaillent dans un laboratoire avec le virus (pour les mises à jour, voir news).
Le risque pour la population générale et les voyageurs (touristes) est considéré comme extrêmement faible si les précautions générales susmentionnées sont respectées et la vaccination n'est pas recommandée.
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