Selon l'OMS, entre le 1er janvier et le 20 octobre 2024, plus de 7,3 millions de cas de paludisme et 1’157 décès ont été signalés en Éthiopie (population estimée à environ 124 millions ); (4,1 millions de cas et 527 décès en 2023). Sur l'ensemble des cas signalés, la plupart (95 %) ont été confirmés en laboratoire, Plasmodium falciparum représentant plus des deux tiers des cas.
Les régions les plus touchées sont: Oromia (44 % des cas; 667 décès), Amhara (18 % des cas; 56 décès), le Sud-Ouest (12 % des cas; 250 décès) et l'État régional du sud de l'Éthiopie (7 % des cas; 45 décès).
La tendance à la hausse du nombre de cas annuels et des zones d'endémie est probablement due à la réduction des efforts de lutte antivectorielle, exacerbée par les conflits aigus et prolongés dans certains États de la région. La préstation de services de santé de base, y compris le traitement du paludisme, dans les établissements de santé reste un défi en raison des problèmes d'accès et du mauvais fonctionnement des établissements de santé dans les zones touchées par le conflit. La présence simultanée d’autres épidémies de maladies et d’urgences humanitaires dans le pays exacerbe encore ces défis. L'OMS estime que le risque national de paludisme en Éthiopie est élevé en raison de plusieurs facteurs.
La mort d'un jeune homme mordu par un chien domestique a suscité un débat sur la propagation de la rage au Maroc.
Selon le ministère de la Santé et de la Protection sociale, 414 cas de rage ont été enregistrés au Maroc entre 2000 et 2020, soit une moyenne de 20 cas par an, dont 180 touchant des enfants de moins de 15 ans.
Les informations sur la rage et sur les mesures à prendre en cas d'infection sont importantes pour tous les voyageurs!
Prévention: Évitez tout contact avec les animaux! Ne nourrissez pas non plus les animaux! Une vaccination pré-exposition est particulièrement recommandée pour les voyageurs présentant un risque individuel accru (travail avec des animaux, déplacements en deux-roues, zones reculées, enfants en bas âge, spéléologues, contacts possibles avec des chauves-souris, déplacements fréquents).
Comportement après infection: Après une morsure/griffe d'animal: Rincer immédiatement la plaie à l'eau et au savon pendant 15 minutes, puis désinfecter et dans tous les cas se rendre au plus vite dans un centre médical pour une vaccination post-exposition! Informations complémentaires: voir dépliant sur la rage.
Zika est endémique en Thaïlande. Le CDC ne classe pas la Thaïlande comme zone d'épidémie actuelle (voir la carte du CDC).
Protection optimale contre les piqûres de moustiques 24 heures sur 24, même en ville (le jour contre la dengue, le chikungunya, le Zika et d'autres virus, au crépuscule et la nuit contre le paludisme).
Les recommandations détaillées de l'ECTM sur Zika sont disponibles sur Link. Si vous avez de la fièvre, le paludisme doit toujours être exclu par une analyse de sang.
Le 27 septembre 2024, le Rwanda a déclaré sa première épidémie de fièvre de Marbourg (MVD).
Suivez les médias et les rapports officiels! Suivez toutes les recommandations des autorités sanitaires locales!
Les voyageurs devraient être informés de la persistance de l'épidémie. Le risque pour les voyageurs se rendant au Rwanda est considéré comme faible, mais il est élevé pour les membres de la famille et les soignants qui sont en contact avec des personnes malades.
Mesures préventives:
Après votre retour du Rwanda:
En cas de symptômes:
Si vous développez de la fièvre et des symptômes non spécifiques tels que des frissons, des maux de tête, des douleurs musculaires ou abdominales:
Pour les cliniciens:
Selon l'OMS, 17 pays ont communiqué leurs données épidémiologiques sur la méningite entre le 2 et le 29 septembre 2024.
Épidémies:
Alertes:
Les précédentes épidémies et alertes sont disponibles sur www.healthytravel.ch.
En Afrique subsaharienne, les épidémies saisonnières de méningite se produisent principalement pendant la saison sèche, généralement de décembre à juin. Elles diminuent rapidement avec l'arrivée des pluies. En général, les sérogroupes de méningocoques A, C, W et X sont responsables de ces épidémies. La maladie se propage par gouttelettes d'une personne à l'autre.
Si des symptômes apparaissent (forte fièvre, maux de tête intenses et vomissements), il convient de consulter immédiatement un médecin et de commencer un traitement antibiotique, car la maladie peut mettre la vie en danger en quelques heures. Comme prophylaxie, il existe un vaccin contre les principales souches de méningite pour les adultes et les enfants de plus d'un an.
Une vaccination avec un vaccin quadrivalent conjugué contre les méningocoques (Menveo® ou Nimenrix®) est recommandée:
Si aucune alerte ou épidémie n'est signalée, la vaccination est recommandée pour les voyages dans la « ceinture de la méningite » pendant la saison sèche (généralement de décembre à juin) dans toute l'Afrique subsaharienne:
Protection optimale contre les piqûres de moustiques 24 heures sur 24, même en ville (également contre d'autres maladies transmises par les moustiques comme le paludisme, Zika, Chikungunya).
En cas de fièvre: utiliser des préparations à base de paracétamol et s'hydrater. En cas de fièvre, évitez de prendre des médicaments contenant de l'acide acétylsalicylique (par exemple l'Aspirine®), car cela peut augmenter le risque de saignement pendant une infection par la dengue. Toutefois, n'arrêtez pas de prendre des médicaments contenant de l'acide acétylsalicylique s'ils font déjà partie de votre traitement régulier pour une maladie sous-jacente.
En cas de fièvre, le paludisme doit toujours être exclu par des analyses de sang.
Remarque sur la vaccination contre la dengue avec le Qdenga®:
Le Comité suisse d'experts en médecine des voyages (CEMV) ne recommande la vaccination par le Qdenga® qu'aux voyageurs âgés de 6 ans et plus chez qui une infection antérieure par la dengue a été confirmée et qui seront exposés dans une région où la transmission de la dengue est significative. Pour plus de détails, voir la prise de position de la CEMV.
Des informations supplémentaires sont encore attendues, mais en plus de la vaccination de base contre la polio, une vaccination de rappel est recommandée pour:
Le 28 octobre 2024, le Centre américain de contrôle et de prévention des maladies (Center of Disease Control and Prevention) a signalé un cas importé présumé de fièvre de Lassa chez un habitant de l'Iowa. La personne concernée s'était rendue en Afrique de l'Ouest (pays non précisé) début octobre 2024, est tombée malade à son retour et a été isolée dans un hôpital où elle est décédée fin octobre.
La fièvre de Lassa est endémique en Afrique de l'Ouest, où 100.000 à 300.000 cas sont signalés chaque année.
Des cas sporadiques de fièvre de Lassa sont observés chez les voyageurs revenant d'Afrique de l'Ouest. Aux États-Unis, neuf cas importés ont été enregistrés depuis 1969.
Le NHS a tiré la sonnette d'alarme en lançant une alerte COVID de 10 jours et en appelant à la vigilance face à l'augmentation du nombre de cas. Selon les derniers chiffres de l'Agence britannique de sécurité sanitaire (UKHSA), le nombre d'infections à COVID en Angleterre a augmenté de 17,8 % par rapport à la semaine précédente et le nombre de décès associés a augmenté de 27,3 %.
Dans l'UE/EEE, on observe une tendance à la baisse de l'activité de COVID-19 depuis le pic de juillet 2024, y compris dans la plupart des pays où l'épidémie s'est déclarée plus tard cet été. Les personnes âgées de 65 ans et plus constituent toujours le principal groupe d'âge menacé d'hospitalisation et d'évolution grave en raison de COVID-19.
On 27 September 2024, Rwanda reported its first Marburg virus disease outbreak (see EpiNews as of 3 Oct 2024). Updates as of 18.10.2024:
Marburg virus disease (MVD) is a rare but severe hemorrhagic fever, caused by Marburg virus (MARV). Although MVD is uncommon, MARV has the potential to cause outbreaks with significant case fatality rates (up to 88%). All recorded MVD outbreaks have originated in Africa.
Transmission: Fruit bats are the natural reservoir of MARV. The majority of MVD outbreaks have been connected to human entry into bat-infested mines and caves. Humans can also get infected by direct contact with an infected animal (e.g., non-human primate).
Person-to-person transmission occurs by direct contact (through broken skin or mucous membranes) with infected blood, secretions, and body fluids or by indirect contact with contaminated surfaces and materials like clothing, bedding and medical equipment. MVD is not an airborne disease, and a person is not contagious before symptoms appear. As a result, if proper infection prevention and control precautions are strictly followed, the risk of infection is regarded as minimal.
Incubation period: usually five to ten days (range 2-21 days).
Symptoms: The onset of MVD is usually abrupt, with non-specific, flu-like symptoms such as a high fever, severe headache, chills and malaise. Rapid worsening occurs within 2–5 days for more than half of patients, marked by gastrointestinal symptoms such as anorexia, abdominal discomfort, severe nausea, vomiting, and diarrhea. In severe cases, a rash may develop, along with bleeding from various body areas.
Treatment: There are several experimental drugs and vaccines for Marburg, but none has been licensed to date.
Further information, see ECDC Factsheet Marburg Virus, CDC
WHO assesses the risk of this outbreak as very high at the national level, high at the regional level, and low at the global level.
ECDC assess the overall risk for EU/EEA citizens visiting or living in Rwanda as low. This is because the likelihood of exposure to MVD – considering the low number of cases reported and the mode of transmission – and the impact are both assessed as low. For details, see LINK.
Follow media and official reports! Follow all the recommendations of the local health authorities!
Travellers should be made aware of the ongoing outbreak. The risk for travellers to Rwanda is assessed as low, but it is high for family members and caregivers who have contact with sick people.
Preventive measures:
Upon return from Rwanda:
In case of symptoms
If you develop fever and nonspecific symptoms such as chills, headache, muscle pain or abdominal pain:
For clinicians:
In urban districts of Hong Kong further cases of melioidosis were confirmed. Melioidosis is endemic in Hong Kong, though case numbers are low (18 so far in 2024). This serves as a reminder that this infection – though commonly associated with out-door and rural environments – is indeed also endemic in metropolitan surroundings.
Melioidosis is an endemic disease in Asia and Northern Australia. Cases have also been reported from Africa, the Caribbean basin, and the Americas. Cases may increase after hurricanes, heavy rain, typhoons, and other severe weather events.
Melioidosis mainly affects people who have direct contact with soil and water. Many have an underlying predisposing condition such as diabetes (most common risk factor), renal and liver disease, and others. Information on melioidosis: see CDC.
Le 27 septembre 2024, le Rwanda a signalé une première épidémie de fièvre de Marbourg (MVD).
La fièvre de Marbourg (MVD) est une fièvre hémorragique rare mais grave causée par le virus de Marbourg (MARV). Bien que la MVD soit rare, le MARV peut provoquer des épidémies avec des taux de mortalité importants (jusqu'à 88 %). Toutes les épidémies de MVD enregistrées se sont produites en Afrique.
Transmission: Les roussettes sont le réservoir naturel du MARV. La plupart des épidémies de MVD ont été associées à l'intrusion d'humains dans des mines et des grottes infestées de chauves-souris. Les humains peuvent également être infectés par contact direct avec un animal infecté (par exemple un primate non humain).
La transmission interhumaine se fait par contact direct (à travers une peau ou des muqueuses lésées) avec du sang, des sécrétions et des fluides corporels infectés ou par contact indirect avec des surfaces et des matériaux contaminés tels que des vêtements, des draps et du matériel médical. La MVD n'est pas une maladie transmissible par voie aérienne et une personne n'est pas contagieuse avant l'apparition des symptômes. Par conséquent, si les bonnes précautions de prévention et de contrôle des infections sont strictement suivies, le risque d'infection est considéré comme minime.
Période d'incubation: généralement de cinq à dix jours (fourchette de 2 à 21 jours).
Symptômes: La MVD se déclare généralement de manière soudaine et se manifeste par des symptômes non spécifiques ressemblant à ceux de la grippe, tels qu'une forte fièvre, des maux de tête intenses, des frissons et un malaise. Plus de la moitié des patients connaissent une aggravation rapide dans les 2 à 5 jours, caractérisée par des symptômes gastro-intestinaux tels que l'anorexie, des douleurs abdominales, de fortes nausées, des vomissements et des diarrhées. Dans les cas graves, une éruption cutanée et des saignements à différents endroits du corps peuvent survenir.
Traitement: il existe plusieurs médicaments expérimentaux et vaccins contre le marbré, mais aucun n'a encore été approuvé.
L'OMS estime que le risque de cette épidémie est très élevé au niveau national, élevé au niveau régional et faible au niveau mondial.
L'ECDC estime que le risque global pour les citoyens de l'UE/EEE qui visitent ou vivent au Rwanda est faible. Cela s'explique par le fait que tant la probabilité d'exposition à la MVD - compte tenu du faible nombre de cas signalés et du mode de transmission - que l'impact sont considérés comme faibles.
Suivez les médias et les rapports officiels ! Suivez toutes les recommandations des autorités sanitaires locales!
Les voyageurs devraient être informés de la persistance de l'épidémie. Le risque pour les voyageurs se rendant au Rwanda est considéré comme faible, mais il est élevé pour les membres de la famille et les soignants qui sont en contact avec des personnes malades.
Mesures préventives:
Après votre retour du Rwanda:
En cas de symptômes
En 2024, au 6 octobre 2024, 16 pays ont signalé 7 524 cas confirmés (+770 nouveaux cas confirmés en une semaine), dont 32 décès. Les trois pays ayant enregistré le plus grand nombre de cas en 2024 (tous clades confondus) sont la République démocratique du Congo (6 169), le Burundi (n = 987) et le Nigeria (n = 84).
(Remarque: un nombre considérable de cas suspects de Mopox, cliniquement compatibles avec le Mopox, ne sont pas testés et ne sont donc jamais confirmés en raison des capacités de diagnostic limitées dans certains pays africains).
En 2024, 15 pays ont signalé à la fois 31 527 cassuspectés et testés en laboratoire (+5 160 en une semaine, tous clades confondus), dont 998 décès suspectés et confirmés (+2 en une semaine).
Suivez les instructions des médias et des autorités sanitaires locales. Les mesures de prévention suivantes devraient être suivies lors d'un séjour dans des pays où le Mpox est endémique/épidémique (voir également la fiche d'information Mpox).
Précautions générales
1. les personnes séjournant ou se rendant dans la province de l'Équateur et/ou dans l'est de la République démocratique du Congo (Sud/Nord-Kivu) et/ou au Burundi, en cas de:
2. personnes séjournant en dehors de la province de l'Equateur et/ou dans l'est de la République démocratique du Congo (Sud/Nord-Kivu) et/ou au Burundi (monde entier), en cas de:
Actuellement, on considère que le vaccin disponible contre le Mopox (par exemple Jynneos®) est également efficace contre la Clade I. Ce vaccin est considéré comme sûr et très efficace dans la prévention des maladies graves dues au Mopox.
En cas de symptômes
Si le MPox est diagnostiqué chez vous:
Pour les médecins:
Les informations sur la rage et sur ce qu'il faut faire si l'on y est exposé sont importantes pour tous les voyageurs!
Prévention: Évitez tout contact avec les animaux et ne les nourrissez pas! La vaccination avant l'exposition est particulièrement recommandée pour les voyageurs présentant un risque individuel élevé (travail avec des animaux, voyage en deux-roues, dans des régions isolées, jeunes enfants, spéléologues, contact possible avec des chauves-souris, etc.)
Comportement après exposition: Après une morsure/griffure d'animal: lavez immédiatement la plaie à l'eau et au savon pendant 15 minutes, désinfectez-la ensuite et, dans tous les cas, rendez-vous le plus rapidement possible dans un centre médical pour vous faire vacciner après l'exposition! Vous trouverez de plus amples informations dans le dépliant Rage.
Le 13 septembre 2024, la Barbade a signalé à l'OMS une infection confirmée par le virus du Nil occidental (VNO) chez un enfant. Il s'agit du premier cas avéré d'infection par le VNO signalé à la Barbade.
De plus, aucune infection chez les oiseaux ou les chevaux n'a été documentée dans ce pays, ce qui rend ce cas à la fois inhabituel et inattendu. Le WNV s'est toutefois propagé dans l'ensemble des Caraïbes, probablement par le biais d'oiseaux migrateurs infectés. Il est possible que le virus circule chez les oiseaux et les chevaux sans être détecté.
Les virus du Nil occidental appartiennent à la famille des flavivirus et sont transmis par les moustiques Culex. Les principaux hôtes sont les oiseaux; les humains sont des hôtes fictifs. La plupart des cas sont asymptomatiques; dans les cas cliniquement symptomatiques, on observe de la fièvre et une méningite ou une encéphalite. Les personnes âgées, les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées sont plus exposées au risque de développer une forme neuroinvasive de la maladie.
Les mesures de précaution suivantes sont recommandées:
Le nombre de personnes touchées par la leptospirose et de décès liés à cette maladie augmente au Kerala. Rien qu'au cours des quatre premiers jours d'octobre 2024, la maladie a été diagnostiquée chez 45 personnes.
Selon le ministère de la santé, du 1er janvier au 4 octobre 2024, 2'512 personnes ont été diagnostiquées avec la leptospirose, dont 155 décès confirmés. En outre, 1 979 personnes ont consulté un médecin pour des symptômes liés à la maladie. De même, 131 décès soupçonnés d'avoir été causés par des symptômes de leptospirose ont été signalés.
Les autorités sanitaires mettent en garde contre le fait que la maladie se propage désormais à n'importe quel moment de l'année.
Les leptospires sont transmis par l'urine des rongeurs (en particulier des rats), par exemple dans les restes d'eau (ruisseaux, flaques, etc.) ou la boue. La transmission à l'homme se fait par contact direct ou indirect avec l'urine des rongeurs via de petites lésions cutanées ou des muqueuses. Le tableau clinique va de symptômes généraux semblables à ceux de la grippe à la méningite aseptique et à la septicémie.
Prévention: Porter des vêtements/bottes de protection imperméables pour passer à gué dans l'eau ! Les coupures et les éraflures doivent être recouvertes de pansements imperméables. Aucun vaccin n'est disponible pour les voyageurs.
Protection optimale contre les piqûres de moustiques pendant la journée, même dans les villes.
En cas de fièvre, utiliser des produits à base de paracétamol et s'hydrater. En cas de fièvre, renoncer à la prise de médicaments contenant de l'acide acétylsalicylique (par ex. Aspirine®), car cela peut augmenter le risque de saignements en cas d'infection par la dengue. N'arrêtez cependant pas la prise de médicaments contenant de l'acide acétylsalicylique s'ils font déjà partie de votre traitement régulier pour une maladie sous-jacente.
Remarque sur la vaccination contre la dengue avec le Qdenga®:
Le Comité suisse d'experts en médecine des voyages (CEMV) ne recommande la vaccination par le Qdenga® qu'aux voyageurs âgés de 6 ans et plus dont il est prouvé qu'ils ont déjà été infectés par la dengue et qu'ils vont séjourner dans une région où la transmission de la dengue est importante. Pour plus d'informations, consultez la déclaration de l'ECTM.
En 2024 et jusqu'au 2 octobre 2024, 18 pays d'Europe ont signalé 1 202 cas d'infection humaine par le virus du Nil occidental (VNO) acquis localement et dont le lieu d'infection est connu. Les dates de survenue les plus précoces et les plus tardives étaient respectivement le 1er mars 2024 et le 26 septembre 2024.
Des cas acquis localement ont été signalés par l'Italie (422), la Grèce (202), l 'Espagne (114), l 'Albanie (102), la Hongrie (101), la Roumanie (71), la Serbie (53), l 'Autriche (34), la Turquie (30), la France (27), la Croatie (20), l 'Allemagne (8), la Slovénie (5), le Kosovo (4), la Slovaquie (4), la Bulgarie (2), la Macédoine du Nord (2) et la République tchèque (1).
En Europe, 88 décès ont été signalés en Grèce (31), Italie (16), Albanie (13), Roumanie (10), Espagne (10), Bulgarie (2), Serbie (2), Turquie (2), France (1) et Macédoine du Nord (1).
Le nombre de cas signalés cette année est supérieur à la moyenne mensuelle des dix dernières années. Au cours de la même période de l'année 2023, 681 cas ont été signalés. Ces chiffres sont toutefois inférieurs à ceux de 2018, où 1 728 cas avaient été signalés à cette période de l'année.
Les mesures de précaution suivantes sont recommandées:
Le 2 octobre 2024, l'Allemagne a signalé que deux voyageurs revenant du Rwanda avaient été isolés au centre médical universitaire de Hambourg (UKE) en raison d'une suspicion de maladie à virus de Marbourg (MVD). Le 3 octobre, les deux voyageurs ont été testés négatifs. L'un des cas est un étudiant en médecine qui a travaillé dans un hôpital au Rwanda, où il a été exposé à un patient infecté par la MVD autour du 25 septembre, alors qu'il portait un équipement de protection approprié. Il continuera à être surveillé pour sa propre sécurité jusqu'à la fin de la période d'incubation, qui peut aller jusqu'à 21 jours. Dans les prochains jours, il restera en quarantaine à l'unité spéciale de l'UKE pour les maladies infectieuses hautement contagieuses, puis en quarantaine à domicile sous la supervision du service de santé publique compétent.
Le compagnon a également été testé négatif et présente de légers symptômes d'une autre maladie. Il n'a eu aucun contact avec des personnes infectées par la MVD au Rwanda. La personne qui l'accompagne continuera également à être surveillée à l'UKE pendant le week-end.
Voir les nouvelles ci-dessus.
Le résultat négatif du test et l'absence de symptômes pendant le voyage excluent tout risque pour les tiers. Il n'y a donc eu à aucun moment de risque d'infection par le virus de Marburg, ni pour les voyageurs aériens, ni pour les voyageurs ferroviaires.
Le 27 septembre 2024, le Rwanda a signalé une première épidémie de fièvre de Marbourg (MVD).
La fièvre de Marbourg (MVD) est une fièvre hémorragique rare mais grave causée par le virus de Marbourg (MARV). Bien que la MVD soit rare, le MARV peut provoquer des épidémies avec des taux de mortalité importants (jusqu'à 88 %). Toutes les épidémies de MVD enregistrées se sont produites en Afrique.
Transmission: Les roussettes sont le réservoir naturel du MARV. La plupart des épidémies de MVD ont été associées à l'intrusion d'humains dans des mines et des grottes infestées de chauves-souris. Les humains peuvent également être infectés par contact direct avec un animal infecté (par exemple un primate non humain).
La transmission interhumaine se fait par contact direct (à travers une peau ou des muqueuses lésées) avec du sang, des sécrétions et des fluides corporels infectés ou par contact indirect avec des surfaces et des matériaux contaminés tels que des vêtements, des draps et du matériel médical. La MVD n'est pas une maladie transmissible par voie aérienne et une personne n'est pas contagieuse avant l'apparition des symptômes. Par conséquent, si les bonnes précautions de prévention et de contrôle des infections sont strictement suivies, le risque d'infection est considéré comme minime.
Période d'incubation: généralement de cinq à dix jours (fourchette de 2 à 21 jours).
Symptômes: La MVD se déclare généralement de manière soudaine et se manifeste par des symptômes non spécifiques ressemblant à ceux de la grippe, tels qu'une forte fièvre, des maux de tête intenses, des frissons et un malaise. Plus de la moitié des patients connaissent une aggravation rapide dans les 2 à 5 jours, caractérisée par des symptômes gastro-intestinaux tels que l'anorexie, des douleurs abdominales, de fortes nausées, des vomissements et des diarrhées. Dans les cas graves, une éruption cutanée et des saignements à différents endroits du corps peuvent survenir.
Traitement: il existe plusieurs médicaments expérimentaux et vaccins contre le marbré, mais aucun n'a encore été approuvé.
L'OMS estime que le risque de cette épidémie est très élevé au niveau national, élevé au niveau régional et faible au niveau mondial. L'ECDC estime que le risque global pour les citoyens de l'UE/EEE qui visitent ou vivent au Rwanda est faible. Cela s'explique par le fait que tant la probabilité d'exposition à la MVD - compte tenu du faible nombre de cas signalés et du mode de transmission - que l'impact sont considérés comme faibles.
Suivez les médias et les rapports officiels! Suivez toutes les recommandations des autorités sanitaires locales!
Les voyageurs devraient être informés de la persistance de l'épidémie.
Le risque pour les voyageurs se rendant au Rwanda est considéré comme faible, mais il est élevé pour les membres de la famille et les soignants qui sont en contact avec des personnes malades.
Mesures préventives:
Après votre retour du Rwanda:
En cas de symptômes
Si vous développez de la fièvre et des symptômes non spécifiques tels que des frissons, des maux de tête, des douleurs musculaires ou abdominales,
Selon l'OMS, 19 pays ont partagé leurs données épidémiologiques sur la méningite entre le 29 juillet et le 1er septembre 2024.
Épidémies:
Alertes:
Pour les précédentes épidémies et alertes, voir les actualités sur www.healthytravel.ch.
En Afrique subsaharienne, les épidémies saisonnières de méningite se produisent principalement pendant la saison sèche, généralement de décembre à juin. Elles diminuent rapidement avec l'arrivée des pluies. En général, les sérogroupes de méningocoques A, C, W et X sont responsables de ces épidémies. La maladie se propage par gouttelettes d'une personne à l'autre. Si des symptômes apparaissent (forte fièvre, maux de tête intenses et vomissements), il convient de consulter immédiatement un médecin et de commencer un traitement antibiotique, car la maladie peut mettre la vie en danger en quelques heures. Comme prophylaxie, il existe un vaccin contre les principales souches de méningite pour les adultes et les enfants de plus d'un an.
Le Zika est endémique en Thaïlande. Les chiffres actuels n'indiquent pas une augmentation de la transmission en cours. Les CDC ne classent pas la Thaïlande comme une zone où sévit actuellement une épidémie (voir la carte des CDC). Par conséquent, le Comité suisse d'experts pour la médecine des voyages actualise ses recommandations de prévention du ZIKA pour les voyageurs se rendant en Thaïlande comme suit:
Protection optimale contre les piqûres de moustiques 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, y compris dans les villes (pendant la journée contre la dengue, le chikungunya, le Zika et d'autres virus, au crépuscule et la nuit contre le paludisme). Pour des recommandations détaillées de l'ECTM sur le Zika, voir le lien.
En cas de fièvre, il faut toujours exclure le paludisme par une analyse de sang.
Ceci est un rappel qu'une consultation médicale de voyage est l'occasion de vérifier le statut vaccinal contre la coqueluche. Les recommandations suisses : Après la vaccination de base contre la coqueluche, des rappels sont recommandés chez les adolescents (11-15 ans) et les adultes (25-29 ans).
Une vaccination de rappel est également indiquée lors de chaque grossesse. En outre, les adolescents et les adultes de tout âge devraient se faire vacciner contre la coqueluche si leur profession ou leur famille les met régulièrement en contact avec des nourrissons de moins de 6 mois et si leur dernière vaccination contre la coqueluche remonte à 10 ans ou plus.
Les autorités sanitaires mozambicaines ont détecté des flambées de rougeoledans quatre districts de la province du Nord de Cabo Delgado et ont averti que les flambées s'étaient aggravées au cours des deux derniers mois.
Le Malawi, pays voisin, a également lancé une alerte après la découverte de cas de rougeole.
L'État indien du Maharashtra présente actuellement un risque accru de transmission du virus Zika. Veuillez noter que le virus Zika peut également être transmis par voie sexuelle!
Prévention: protection optimale contre les moustiques 24 heures sur 24: pendant la journée contre le Zika, la dengue et autres arbovirus, au crépuscule et la nuit contre le paludisme.
En cas de voyage dans des régions touchées par le Zika, comme actuellement dans l'Etat indien du Maharashtra, le Comité suisse d'experts en médecine des voyages recommande d'utiliser un préservatif/fémidom pendant le voyage et au moins deux mois après le retour, afin d'éviter une éventuelle transmission sexuelle du virus.
Il est actuellement déconseillé aux femmes enceintes de se rendre dans l'état du Maharashtra en Inde en raison du risque de malformations chez l'enfant à naître. Si un voyage est absolument nécessaire, il est recommandé de consulter un spécialiste de la médecine des voyages avant le départ.
Les femmes qui envisagent une grossesse devraient attendre au moins deux mois après leur retour (ou celui de leur partenaire) d'Inde avant de commencer à planifier leur famille. En cas de procréation médicalement assistée, ce délai devrait être porté à au moins trois mois. Veuillez également lire la fiche d'information sur le Zika, en particulier si vous êtes enceinte ou si vous ou votre partenaire envisagez une grossesse.
Entre début mars et fin août 2024, 15 pays d'Europe ont signalé 715 cas
d'infection humaine par le virus du Nil occidental (WNV) acquis localement. Les cas ont été signalés par l'Italie (287), la Grèce (138), l'Albanie (74), l'Espagne (54), la Hongrie (43), la Roumanie (42), la Serbie (27), l'Autriche (18), la France (15), la Turquie (7), la Croatie (3), la Bulgarie (2), l'Allemagne (2), le Kosovo (2) et la Macédoine du Nord (1).
Le nombre de décès s'élevait à 51 et se répartissait comme suit: Grèce (17), Albanie (13), Italie (10), Espagne (4), Roumanie (3), Bulgarie (2), France (1) et Serbie (1).
Le département de la santé publique du comté de Los Angeles a confirmé un cas de dengue acquise localement chez un habitant qui n'avait jamais visité une région où la dengue est endémique. Selon un communiqué du département de la santé, la personne infectée habite à Baldwin Park.
Il s'agit du troisième cas de dengue acquise localement en Californie et du premier signalé par le département de la santé publique du comté de Los Angeles. Des cas de dengue acquise localement avaient été confirmés précédemment à Long Beach et Pasadena à l'automne 2023.
Protection optimale contre les piqûres de moustiques 24 heures sur 24, même dans les villes (pendant la journée contre la dengue).
En cas de fièvre: utiliser des préparations à base de paracétamol et s'hydrater. En cas de fièvre, évitez de prendre des médicaments contenant de l'acide acétylsalicylique (p. ex. Aspirine®), car cela peut augmenter le risque de saignement pendant une infection par la dengue. Toutefois, n'arrêtez pas de prendre des médicaments contenant de l'acide acétylsalicylique s'ils font déjà partie de votre traitement régulier pour une maladie sous-jacente.
Remarque sur la vaccination contre la dengue avec le Qdenga®:
Le Comité suisse d'experts en médecine des voyages (CEMV) ne recommande la vaccination par le Qdenga® qu'aux voyageurs âgés de 6 ans et plus chez qui une infection antérieure par la dengue a été confirmée et qui seront exposés dans une région où la transmission de la dengue est significative. Pour plus de détails, voir la prise de position de la CEMV.
Le nombre de cas de dengue a dépassé la barre des 25 000 cette année [2024], ce qui en fait le plus élevé jamais enregistré au Karnataka. Au 3 septembre 2024, l'État avait enregistré 25'589 cas et 12 décès.
Au cours des 45 derniers jours, plus de 15'000 cas ont été ajoutés. Le nombre de cas en 2024 dépasse déjà celui de toute l'année 2023 (19'300).
Protection optimale contre les piqûres de moustiques 24 heures sur 24, même dans les villes (pendant la journée contre la dengue).
En cas de fièvre: utiliser des préparations à base de paracétamol et s'hydrater. En cas de fièvre, évitez de prendre des médicaments contenant de l'acide acétylsalicylique (p. ex. Aspirine®), car cela peut augmenter le risque de saignement pendant une infection par la dengue. Toutefois, n'arrêtez pas de prendre des médicaments contenant de l'acide acétylsalicylique s'ils font déjà partie de votre traitement régulier pour une maladie sous-jacente.
Remarque sur la vaccination contre la dengue avec le Qdenga®:
Le Comité suisse d'experts en médecine des voyages (CEMV) ne recommande la vaccination par le Qdenga® qu'aux voyageurs âgés de 6 ans et plus chez qui une infection antérieure par la dengue a été confirmée et qui seront exposés dans une région où la transmission de la dengue est significative. Pour plus de détails, voir la prise de position de la CEMV.
Dans deux semaines à peine (19 - 21.09.2024), la «Conférence de médecine tropicale et de santé globale 2024» débutera à Düsseldorf!
Nous aimerions encore une fois attirer votre attention sur le programme passionnant et varié avec de nombreux intervenants nationaux et internationaux (voir www.dtg-conferences.de)!
Les sociétés organisatrices, la Deutsche Gesellschaft für Tropenmedizin, Reisemedizin und Globale Gesundheit (DTG) et la Société suisse de médecine tropicale et de médecine des voyages (SSTTM), se réjouissent de vous accueillir à cette conférence!
Veuillez noter:
En 2024 (au 1er septembre 2024), 15 pays ont signalé 3'891 cas confirmés de Mpox, dont 32 décès. Les trois pays ayant enregistré la majorité des cas sont la République démocratique du Congo (3'361), le Burundi (328) et le Nigeria (48).
Un nombre considérable de cas suspects, cliniquement compatibles avec le Mpox, ne sont pas testés et jamais confirmés en raison de capacités de diagnostic limitées. L'OMS travaille actuellement à l'intégration de ces données et les prendra en compte dans les futures mises à jour. Tous les pays ne disposent pas de systèmes de surveillance robustes pour le Mpox, de sorte que le nombre de cas est probablement sous-estimé.
Selon les données de l'OMS, des cas de Mpox dus au virus de la variole du singe du clade I ont été signalés en 2024 à partir du 1er septembre 2024 (pour les mises à jour, les détails et les courbes épidémiques, voir le LIEN OMS):
Clade Ia et b:
Selon Africa CDC, situation au 31 août 2024: depuis la dernière mise à jour (23 août 2024 ), le ministère de la Santé a signalé 1'838 cas confirmés, 1'095 cas suspects et 35 décès de Mpox dans 16 provinces. Le nombre de nouveaux cas signalés a donc augmenté de 137% par rapport à la dernière mise à jour. Au total, 4'799 cas confirmés, 17'801 cas suspects et 610 décès ont été
signalés dans les 26 provinces de la RDC. 66 % des cas et 82 % des décès concernaient des enfants de moins de 15 ans. Parmi les cas confirmés, 73 % étaient des hommes. Parmi les cas confirmés, les clades Ia et Ib ont été isolés.
Clade Ib:
La plupart des cas proviennent des districts du nord de Bujumbura, de Kayanza et du sud de Bujumbura. Au total, 29 districts sur 49 ont signalé au moins un cas positif au Mpox.
Clade Ia:
2024 cas notifiés de Mpox dus au virus de la variole du singe de clade II (a et b) (pour les mises à jour, les détails, les courbes épidémiques, voir le LINK de l'OMS):
L'OMS a réalisé la dernière évaluation mondiale du risque lié au Mpox en août 2024. Sur la base des informations disponibles, le risque a été évalué comme suit:
WHO Évaluation des risques, voir LIEN.
Suivez les conseils des médias locaux et des autorités sanitaires locales. Lors d'un séjour dans des pays où le Mpox est endémique/épidémique, les mesures de prévention suivantes devraient être suivies (voir également la fiche d'information Mpox).
Précautions générales:
Vaccination:
Un vaccin contre le Mpox est disponible (Jynneos®, fabricant Bavarian Nordic). Le Comité d’experts Suisse pour la médecine des voyages recommande la vaccination contre le Mpox dans les situations suivantes, au 30 août 2024 (la recommandation sera régulièrement mise à jour en fonction de l'évolution de l'épidémie):
1. les personnes séjournant ou se rendant dans l'est de la R.D. Congo et du Burundi, en cas de:
(Remarque: une indication plus large est en cours de discussion).
2. personnes séjournant en dehors de la R.D.C. orientale et du Burundi (dans le monde entier), en cas de
On estime actuellement que le vaccin disponible contre le Mpox (par exemple Jynneos®) est également efficace contre le nouveau clade I. Ce vaccin est considéré comme sûr et très efficace dans la prévention des maladies graves dues au Mpox.
En cas de symptômes:
Si vous êtes diagnostiqué(e) comme étant atteint(e) de mpox:
Pour les cliniciens:
Les autorités sanitaires brésiliennes ont confirmé un cas de rage chez un homme de 56 ans qui a été mordu par un ouistiti dans la zone rurale de Piripiri, à 166 km au nord de Teresina, dans le nord-est du pays. Selon les autorités, les derniers cas de rage humaine dans cet État remontent à plus de 10 ans.
Au Brésil, la rage, transmise par le ouistiti commun, est en augmentation.
Le Ouistiti:
Prévention: Évitez tout contact avec les animaux! Ne nourrissez pas non plus les animaux ! La vaccination pré-exposition est particulièrement recommandée pour les voyageurs présentant un risque individuel accru (travail avec des animaux, voyages en deux-roues, dans des zones reculées, jeunes enfants, explorateurs de grottes, contact possible avec des chauves-souris, etc.)
Comportement après l'exposition: Après une morsure ou une griffure d'animal : laver immédiatement la plaie avec de l'eau et du savon pendant 15 minutes, puis désinfecter et, dans tous les cas, se rendre le plus rapidement possible dans un centre médical pour une vaccination post-exposition! Pour plus d'informations: voir la fiche d'information sur la rage.
Entre début juin et mi-août 2024, le ministère de la Santé et du Bien-être familial a signalé au gouvernement indien 245 cas de syndrome d'encéphalite aiguë, dont 82 décès. Parmi eux, 64 sont des cas confirmés d'infection par le virus Chandipura (CHPV).
Le virus Chandipura est endémique dans plusieurs régions de l'Inde ainsi que dans d'autres pays du sous-continent sud-asiatique. Les précédentes épidémies se produisaient régulièrement, notamment pendant la mousson. L'épidémie actuelle est toutefois la plus importante de ces 20 dernières années.
Le virus a également été détecté chez des animaux dans certains pays africains (par exemple au Nigeria, au Sénégal et en Tanzanie), sans que des cas humains ne soient signalés. Le principal vecteur du CHPV en Inde est le phlébotome.
L'infection au CHPV peut évoluer rapidement et se manifester par une maladie générale fébrile avec méningite et/ou encéphalite. Les enfants de moins de 15 ans sont principalement touchés. Le taux de mortalité peut atteindre 55-75 %. Il n'existe pas de traitement spécifique ni de vaccin.
Les infections sexuellement transmissibles (IST) font partie des infections les plus fréquentes dans le monde, avec environ 375 millions de nouvelles infections par an. En Europe, environ 300’000 nouveaux diagnostics d'IST bactériennes sont déclarés chaque année.
Le 4 septembre 2024, Journée mondiale de la santé sexuelle, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) a publié un rapport complet qui souligne le besoin urgent d'améliorer les données de surveillance et de renforcer les mesures de prévention ciblées dans toute l'Europe, voir LIEN.
Au moins six personnes sont mortes et d'autres ont été hospitalisées dans une unité de soins intensifs en raison d'une intoxication au méthanol après avoir consommé de l'alcool à l'emporte-pièce.
Selon la police de Bangkok, des échantillons de liqueur artisanale provenant des 18 échoppes contenaient des niveaux dangereux de méthanol.
Deux cas suspects de Nipah ont été signalés dans l'État du Kerala. Les cas sont hospitalisés et isolés. Les investigations se poursuivent.
Le virus Nipah (NiV) est une maladie virale qui peut provoquer un tableau clinique grave. Il a été identifié pour la première fois en 1999 lors d'une épidémie en Malaisie et à Singapour. Depuis, plusieurs épidémies ont été signalées en Asie du Sud et du Sud-Est.
Le NiV est le plus souvent transmis par les roussettes, une espèce de chauve-souris qui en constitue le réservoir naturel, par contact direct ou indirect avec leurs excréments. Les fruits d'arbres ou la sève qui en est issue, contaminés par les excréments de chauves-souris, sont souvent considérés comme une source d'infection. La transmission interhumaine a été signalée lors de soins prodigués à des patients infectés. En outre, les porcs peuvent également être infectés. Le spectre de la maladie va de l'évolution asymptomatique (la plupart du temps) à des symptômes pseudo-grippaux avec une forte fièvre, des maux de tête et des douleurs musculaires, jusqu'à des encéphalites avec de graves complications neurologiques ou autres. La mortalité est élevée (40-70 %).
Le risque pour les voyageurs est faible. Suivez les instructions locales. Évitez de consommer des jus de fruits crus et des fruits d'arbres ou des légumes non lavés, en particulier s'ils sont entamés. Évitez tout contact avec des personnes malades et avec des animaux ou leurs excréments.
En cas de symptômes: consulter un médecin immédiatement.
L'épidémie de fièvre Oropouche à Cuba est toujours d'actualité et la détection de cas chez les voyageurs de retour au pays se poursuit.
Les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ont signalé le 27 août 2024 la détection de 21 cas de fièvre Oropouche chez des personnes rentrant de Cuba, dont 3 ont dû être hospitalisées. Ces cas ont été enregistrés jusqu'au 16 août 2024, et la plupart des personnes touchées ont présenté des symptômes entre mai et juillet 2024, pour plus de détails LIEN.
Îles Canaries: En août, trois cas d'infection par le virus de l'Oropouche ont été confirmés sur les îles Canaries chez des voyageurs revenant de Cuba.
Selon l'OMS, au 20 juillet 2024, un total de 8 078 cas confirmés d'Oropouche, dont deux décès, ont été signalés dans la Région des Amériques, dans cinq pays : Bolivie, Brésil, Colombie, Cuba et Pérou.
La fièvre Oropouche est une maladie virale transmise par la piqûre de moustiques. Le virus est présent dans plusieurs régions d'Amérique, notamment au Brésil, en Colombie, à Cuba, en Équateur, en Guyane française, au Panama, au Pérou et à Trinidad et Tobago.
La maladie se caractérise par des symptômes similaires à ceux de la dengue, avec une forte fièvre soudaine, des maux de tête, des myalgies, des éruptions cutanées, des douleurs articulaires et des vomissements. La maladie dure généralement de 3 à 6 jours. Une réapparition momentanée des symptômes peut survenir dans jusqu'à 60 % des cas. Les complications rares sont l'encéphalite. En 2024, quelques cas de transmission de la mère à l'enfant à naître (transmission verticale) ont été signalés pour la première fois.
Prévention: Protection optimale contre les moustiques 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 (également contre d'autres maladies transmises par les moustiques telles que la Dengue, le Zika, le Chikungunyaet le Paludisme).
Des cas de transmission verticale (de la mère à l'enfant à naître) de l'Oropouche ont été signalés. L'ampleur des malformations ou des décès fœtaux possibles dans le contexte d'une épidémie de virus Oropouche n'est pas encore claire et fait l'objet d'une étude. Jusqu'à ce que d'autres données soient disponibles, les femmes enceintes et celles qui prévoient de l'être devraient recevoir, lors de la consultation avant le voyage, des informations complètes sur l'épidémie de virus Oropouche et sur le risque de fausse couche, de malformation ou de décès du fœtus. Les flambées actuelles se produisent dans des régions où le virus Zika est également endémique, et les conseils de voyage pour les femmes enceintes concernant le ZIKA peuvent également traiter de manière adéquate le risque potentiel associé à la maladie à virus Oropouche; pour des recommandations détaillées de l'ECTM sur la prévention du Zika, voir le LIEN.
Le Dr Tedros, directeur général de l'OMS, a déterminé que la recrudescence du mpox (anciennement variole du singe) en République démocratique du Congo (RDC) et dans un nombre croissant de pays d'Afrique constitue une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI) au titre du Règlement sanitaire international (2005) (RSI). Cette urgence permettra de prendre de nouvelles mesures coordonnées au niveau international afin d'aider les pays à lutter contre les épidémies de mpox.
La déclaration de cette USPPI est la deuxième en deux ans concernant cette maladie. Mpox a été détecté pour la première fois chez l'homme en 1970, en RDC. Cette maladie virale est causée par le virus Monkeypox (MPXV), qui est présent dans la faune sauvage (chez certains petits mammifères) et la maladie est considérée comme endémique dans les pays d'Afrique centrale et d'Afrique de l'Ouest. En juillet 2022, le mpox est déclaré une USPPI après une flambée de cas en Europe et une propagation rapide par contact sexuel dans plusieurs pays où le virus n'avait jamais été observé auparavant. Cette USPPI est déclarée terminée en mai 2023 suite à une baisse durable du nombre de cas au niveau mondial.
Depuis novembre 2023, la RDC connait une augmentation significative du nombre de cas de mpox et voit l'émergence d'un nouveau clade I de mpox. Le pays a signalé plus de 16 000 nouveaux cas et plus de 500 décès en 2024.
Les épidémies de variole sont causées par différents clades, les clades 1 et 2. Historiquement, le clade 1 a été associé à un pourcentage plus élevé de personnes atteintes de la maladie développant une forme grave ou fatale, par rapport au clade 2. Les clades sont maintenant subdivisés en clade 1a, 1b et clade 2a, 2b.
Pour en savoir plus sur le Mpox, voir les LIENS de l'OFSP suisse, du Robert Koch-Institute allemand, de l'ECDC et des CDC.
Pays où le virus mpox clade I et/ou clade II a été détecté:
Suivez les conseils des médias locaux et des autorités sanitaires locales.
Les mesures de prévention suivantes doivent être appliquées lors d'un séjour dans des pays où le mpox est endémique/épidémique :
Précautions générales :
Il existe un vaccin contre le mpox (Jynneos®, fabriqué par Bavarian Nordic). La demande est en hausse dans le monde entier et il existe un risque de pénurie de vaccins. Le comité des experts suisses en médecine des voyages recommande la vaccination contre la variole dans les situations suivantes, état au 16 août 2024 (la recommandation sera régulièrement mise à jour en fonction de l'évolution de l'épidémie) :
1. Personnes séjournant ou voyageant dans l'Est de la RDC et au Burundi en cas de :
2. Personnes séjournant en dehors de l’Est de la RDC (dans le monde entier) en cas de :
À l'heure actuelle, on suppose que le vaccin disponible (Jynneos®) est également efficace contre le nouveau clade I. Ce vaccin est considéré comme sûr et très efficace pour prévenir la maladie Mpox sévère.
En cas de symptômes :
Pour les cliniciens :
Pour plus d'informations sur l'évaluation et le diagnostic, voir CDC LINK.
Le Centre européen de contrôle des maladies (ECDC) a publié le 16 août 2024 une évaluation des risques assortie de conseils spécifiques, voir le lien
Epidemiological situation: Mpox outbreaks are caused by different clades, clades 1 and 2, see EpiNews as of 16 August 2024. Historically, clade 1 has been associated with a higher percentage of people with mpox developing severe illness or dying, compared to clade 2 (responsible for the global spread in 2022). D.R. Congo (DRC) has been the most affected country, with a large increase of mpox cases due to MPXV clade I being reported since November 2023. In April 2024, sequencing of mpox cases from Kamituga in South Kivu province in eastern DRC, within the context of an observational study, identified a subtype of clade I, clade Ib. Both MPXV clade Ia and clade Ib have been circulating in DRC, while clade Ia has been detected in Congo and Central African Republic.
Geographical spread of the new MPXV clade Ib variant occurs via transport routes through sexual contact (e.g. sex workers), and then local transmission is observed in households and other settings (which are becoming increasingly important).
In recent weeks, confirmed mpox cases due to MPXV clade Ib have been reported by countries neighbouring DRC, such as:
On 14 August 2024, WHO declared the current clade I monkeypox virus outbreak a public health emergency of international concern (PHEIC).
The type of exposure reported by cases in DRC includes sexual contact, non-sexual direct contact, household contact and healthcare facility contacts. The cases reported in Rwanda had travel history to DRC and Burundi, investigation showed that the cases reported by Uganda took place outside the country, while the case reported in Kenya was detected at a point of entry. For clade Ib (reported in Eastern DRC, Burundi, Rwanda, Uganda and Kenya), close physical contact (sexual contact) has been documented as the predominant mode of transmission, while for clade Ia (in endemic areas of DRC, Congo and CAR) multiple modes of transmission have been documented including zoonotic transmission.
For details of the cases, epidemiology, public health response and WHO advice, see WHO LINK.
Follow local media and local health authority advice. The following prevention measures should be followed during a stay in countries where mpox is endemic/epidemic:
General precautions:
A vaccination against mpox is available (Jynneos®, manufacture Bavarian Nordic). There is an increased demand worldwide with risk of vaccine shortage. The Swiss Expert for Travel Medicine recommends vaccination against mpox in following situations, status 30 August 2024 (the recommendation will be updated regularly depending on the development of the outbreak):
People staying or travelling to Eastern D.R. Congo and Burundi in case of:
People staying outside of Eastern D.R. Congo and Burundi (worldwide) in case of
At the present time, it is assumed that the available vaccine (Jynneos®) is also effective against the new clade I. This vaccine is considered safe and highly effective in preventing severe mpox disease.
In case of symptoms:
If you are diagnosed with mpox:
For clinicians:
Selon les médias, le gouvernement nigérian a ordonné aux passagers entrant dans le pays par les aéroports de remplir une déclaration de santé afin de se protéger contre les maladies contagieuses.
La réintroduction des protocoles par le gouvernement nigérian via les services de santé portuaires dépendant du ministère fédéral de la Santé et des Affaires sociales est liée à la récente épidémie de Mpox (anciennement « variole du singe ») en République démocratique du Congo (RDC) et dans d'autres pays africains.
À la suite des inondations massives de fin juillet, le nombre de cas de leptospirose augmente à un rythme alarmant.
Samedi, le ministère philippin de la santé a ordonné à tous les hôpitaux de la capitale d'« activer » leur plan de lutte contre la leptospirose.
Le 8 août 2024, trois cas autochtones supplémentaires de dengue ont été signalés dans les départements des Pyrénées, des Orientales, de la Lozère et du Gard.
Le 2 août 2024, un cas autochtone de dengue chez une personne résidant à La Colle-sur-Loup, département des Alpes-Maritimes, région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Il s'agit du premier cas de dengue localement acquis dans la région en 2024. Récemment, un deuxième cas a été signalé dans la même région.
Au total, la France a rapporté six cas de dengue localement acquis en 2024.
Prévention : Protection optimale contre les piqûres de moustiques 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, y compris dans les villes (pendant la journée contre la dengue).
En cas de fièvre, appliquer des produits à base de paracétamol et s'hydrater. En cas de fièvre, évitez de prendre des médicaments contenant de l'acide acétylsalicylique (p. ex. Aspirine®), car cela peut augmenter le risque de saignement lors d'une infection par la dengue. Toutefois, n'arrêtez pas de prendre des médicaments contenant de l'acide acétylsalicylique s'ils font déjà partie de votre traitement habituel pour une maladie sous-jacente.
Remarque sur la vaccination contre la dengue avec Qdenga® :
La Commission suisse d'experts pour la médecine des voyages (ECTM) recommande la vaccination avec Qdenga® uniquement pour les voyageurs à partir de 6 ans qui ont des preuves d'une infection antérieure par la dengue et qui seront exposés dans une région où la transmission de la dengue est importante. Pour plus de détails, voir la déclaration de l'ECTM.
Swissmedic a autorisé fin juillet 2024 le vaccin Qdenga du fabricant Takeda Pharma AG. Le vaccin est autorisé pour les personnes âgées de quatre ans et plus.
La Commission suisse d'experts pour la médecine des voyages (ECTM) a évalué les données publiées et non publiées concernant le vaccin Qdenga®. En accord avec les recommandations de l'OMS et d'autres pays européens, le ECTM suisse émet la recommandation suivante :
Une infection antérieure par la dengue est définie comme i) une infection par la dengue confirmée en laboratoire (PCR, antigène ou séroconversion) ou ii) des antécédents compatibles d'infection par la dengue avec un test sérologique IgG positif.
Il s'agit d'une décision de précaution, car les données actuelles incluent également la possibilité que les personnes vaccinées avec Qdenga® avant une première infection par la dengue puissent connaître une évolution plus sévère de la maladie lorsqu'elles sont infectées après la vaccination. Il est recommandé de consulter un spécialiste de la médecine tropicale et de la médecine des voyages.
Les conseillers en médecine des voyages doivent fournir une communication concise, dans un langage accessible, sur la complexité et l'évaluation du rapport bénéfice/risque de l'utilisation des vaccins contre la dengue chez les voyageurs.
Il est important que tous les voyageurs disposent d'informations sur la rage et sur les mesures à prendre en cas d'exposition.
Prévention: Évitez tout contact avec les animaux ! Ne nourrissez pas non plus les animaux ! La vaccination pré-exposition est particulièrement recommandée pour les voyageurs présentant un risque individuel accru (travail avec des animaux, voyages en deux-roues, dans des zones reculées, jeunes enfants, explorateurs de grottes, contact possible avec des chauves-souris, etc.)
Comportement après l'exposition: Après une morsure ou une griffure d'animal : laver immédiatement la plaie avec de l'eau et du savon pendant 15 minutes, puis désinfecter et, dans tous les cas, se rendre le plus rapidement possible dans un centre médical pour une vaccination post-exposition ! Pour plus d'informations : voir la fiche d'information sur la rage.
En juin et juillet 2024, 19 cas importés de maladie à virus Oropouche (OROV) ont été signalés pour la première fois dans des pays de l'UE : Espagne (12), Italie (5) et Allemagne (2). Dix-huit de ces cas avaient voyagé à Cuba et un au Brésil.
Le principal vecteur de l'OROV (le moucheron Culicoides paraensis ) est largement répandu dans les Amériques, mais absent en Europe. Jusqu'à présent, on n'a pas pu déterminer si les moucherons ou les moustiques européens pouvaient transmettre le virus. À ce jour, aucune transmission secondaire n'a été signalée. Par conséquent, le risque de maladie OROV acquise localement dans l'UE/EEE est faible.
Selon l'ECDC, la probabilité d'infection pour les voyageurs ou les personnes résidant dans les zones épidémiques d'Amérique du Sud et d'Amérique centrale est actuellement jugée modérée. D'autres cas importés en Europe sont probables.
Prévention: Protection optimale contre les moustiques 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 (également contre d'autres maladies transmises par les moustiques telles que la dengue, le Zika, le Chikungunya et le paludisme).
Compte tenu de sa présentation clinique, la fièvre d'Oropouche doit être incluse dans le diagnostic différentiel clinique d'autres maladies à transmission vectorielle courantes dans la région des Amériques (par exemple, le paludisme, la dengue, le chikungunya, le Zika, la fièvre jaune).
La transmission verticale du virus OROV ajoute une nouvelle dimension à la pathogénicité du virus. L'ampleur des malformations ou des décès fœtaux possibles dans le contexte d'une flambée du virus OROV n'est pas encore claire et fait l'objet d'une étude. Jusqu'à ce que d'autres données soient disponibles, les femmes enceintes et celles qui prévoient de l'être devraient recevoir, lors de la consultation avant le voyage, des informations complètes sur l'épidémie de virus OROV et le risque de fausse couche, de malformation ou de décès du fœtus. Les flambées actuelles se produisent dans des régions où le virus Zika est également endémique, et les conseils de voyage pour les femmes enceintes concernant le ZIKV peuvent également traiter de manière adéquate le risque potentiel associé à la maladie à virus Oropouche ; pour des recommandations détaillées de l'ECTM sur la prévention du Zika, voir le LIEN.
En raison des fortes pluies et des inondations, le risque de leptospirose peut être accru.
Portez des vêtements ou des bottes de protection imperméables lorsque vous pataugez dans l'eau ! Les coupures ou les égratignures doivent être recouvertes de bandages imperméables. Il n'est pas possible de vacciner les voyageurs.
Le 31 juillet 2024, la France a signalé un cas autochtone confirmé de maladie à virus chikungunya (CHIKV) en Île-de-France avec une exposition suspectée à Paris (département de Paris) et à Gennevilliers (département des Hauts-de-Seine). Les symptômes du cas sont apparus le 18 juillet 2024. Depuis le 1er mai et au 30 juillet 2024, neuf cas importés de chikungunya ont été signalés en France.
Le 2 août 2024, le département des Alpes-Maritimes a signalé son premier cas de dengue acquis localement en France pour la saison 2024.
Le ministère brésilien de la Santé annonce les premiers décès dus à la fièvre d'Oropouche jamais constatés dans le monde. Les victimes sont deux jeunes femmes sans comorbidités, originaires de l'Etat de Bahia au nord-est du pays.
Transmise par des insectes et des moustiques, la fièvre d'Oropouche a été détectée pour la première fois au Brésil en 1960, dans le sang d'un paresseux. Depuis, des cas ont été signalés, principalement en Amazonie et dans d'autres pays d'Amérique latine. Selon le gouvernement brésilien, au moins 7’236 cas ont été signalés dans le pays.
La maladie présente des symptômes proches de ceux de la dengue, bien que plus légers. Les autorités sanitaires brésiliennes examinent également six cas possibles de transmission verticale de la maladie, c'est-à-dire entre une mère enceinte et son enfant.
Ces premiers décès annoncés par le Brésil coïncident avec une épidémie de dengue qui sévit dans le pays cette année, la pire de son histoire, avec au moins 4’824 morts confirmées depuis le 1er janvier 2024.
Les autorités sanitaires mettent en garde contre la consommation de poisson-globe qui a été introduit sur les marchés. Le poisson-globe, une espèce invasive, a migré de l'océan Indien vers les eaux méditerranéennes via la mer Rouge et le canal de Suez. Il peut atteindre plus d'un mètre de long. Il a notamment été observé dans les eaux côtières de la Turquie, de la Syrie, de Chypre et de l'Égypte jusqu'à Gibraltar. Le takifugu (fugu) ou poisson-globe peut contenir une toxine, la tétrodotoxine, qu'il absorbe et accumule dans la chaîne alimentaire via des micro-organismes toxiques. La toxine est résistante à la chaleur et inodore.
La tétrodotoxine est une toxine extrêmement puissante que l'on trouve principalement dans le foie et les gonades de certains poissons comme les poissons-globes, les poissons-hérissons et les poissons-crapauds, ainsi que dans certaines espèces d'amphibiens, de poulpes et de crustacés. Les intoxications chez l'homme surviennent lorsque la chair musculaire des poissons est préparée et consommée de manière inappropriée. La tétrodotoxine perturbe la transmission des signaux des nerfs vers les muscles et provoque une paralysie musculaire progressive. Les symptômes peuvent entraîner une paralysie, une perte de conscience, un arrêt respiratoire et la mort en l'espace de quelques heures après l'ingestion. Il n'existe pas d'antidote.
Protection optimale contre les piqûres de moustiques 24 heures sur 24, même en ville (le jour contre la dengue, le chikungunya, le zika, le soir et la nuit contre le paludisme). En cas de fièvre : prendre des produits à base de paracétamol et s'hydrater. En cas de fièvre, évitez de prendre des médicaments contenant de l'acide acétylsalicylique (p. ex. Aspirine®), car cela peut augmenter le risque de saignement pendant une infection par la dengue. Toutefois, n'arrêtez pas de prendre des médicaments contenant de l'acide acétylsalicylique s'ils font déjà partie de votre traitement régulier pour une maladie sous-jacente.
Remarque sur la vaccination contre la dengue :
La Commission suisse d'experts en médecine des voyages (ECTM) recommande la vaccination par le Qdenga® uniquement aux voyageurs âgés de 4 ans et plus ayant des antécédents confirmés d'infection par la dengue ET qui seront exposés dans une région où la transmission de la dengue est significative.
Précautions générales :
Vaccinations recommandées et autres risques sanitaires :
Maladies transmises par les moustiques et les tiques :
Ceci est un rappel que la dengue est endémique dans les pays africains.
Protection optimale contre les piqûres de moustiques 24 heures sur 24, même en ville (le jour contre la dengue, le chikungunya, le zika, le soir et la nuit contre le paludisme). En cas de fièvre : prendre des produits à base de paracétamol et s'hydrater. En cas de fièvre, évitez de prendre des médicaments contenant de l'acide acétylsalicylique (p. ex. Aspirine®), car cela peut augmenter le risque de saignement pendant une infection par la dengue. Toutefois, n'arrêtez pas de prendre des médicaments contenant de l'acide acétylsalicylique s'ils font déjà partie de votre traitement régulier pour une maladie sous-jacente.
Remarque sur la vaccination contre la dengue :
L'accomplissement des rituels du Hajj et de la Omra est éprouvant et implique souvent de longues marches par temps chaud. Les pèlerins doivent s'assurer qu'ils sont aussi en forme physiquement que possible.
Idéalement, les pèlerins devraient consulter leur médecin au moins quatre à six semaines avant le hadj afin d'obtenir des conseils sur les vaccins, les précautions alimentaires et hydriques, les risques de piqûres d'insectes, l'épuisement dû à la chaleur et la prévention des blessures.
Les pèlerins ayant des antécédents médicaux doivent consulter leur médecin pour savoir si le voyage est envisageable. S'ils prennent des médicaments, ils doivent s'assurer qu'ils disposent d'une réserve suffisante pour le temps passé à l'étranger et qu'ils ont une copie de leur ordonnance sur eux.
Les vaccins suivants sont recommandés ou obligatoires (pour plus de détails, voir le site web du ministère de la santé du Royaume d'Arabie saoudite).
Précautions recommandées:
Selon l'OMS, 18 pays ont partagé leurs données épidémiologiques sur la méningite entre le 4 et le 10 mars 2024.
Épidémies :
Alertes :
Pour les précédentes épidémies et alertes, voir les actualités sur www.healthytravel.ch.
En Afrique subsaharienne, les épidémies saisonnières de méningite se produisent principalement pendant la saison sèche, généralement de décembre à juin. Elles diminuent rapidement avec l'arrivée des pluies. En général, les sérogroupes de méningocoques A, C, W et X sont responsables de ces épidémies. La maladie se propage par gouttelettes d'une personne à l'autre. Si des symptômes apparaissent (forte fièvre, maux de tête intenses et vomissements), il convient de consulter immédiatement un médecin et de commencer un traitement antibiotique, car la maladie peut mettre la vie en danger en quelques heures. Comme prophylaxie, il existe un vaccin contre les principales souches de méningite pour les adultes et les enfants de plus d'un an.
Selon l'OMS, 18 pays ont transmis leurs données épidémiologiques sur la méningite entre le 18 février et le 3 mars 2024 (semaine 7 est 8).
Épidémies :
Alertes :
Autre information :
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En Afrique subsaharienne, les épidémies saisonnières de méningite se produisent principalement pendant la saison sèche, généralement de décembre à juin. Elles diminuent rapidement avec l'arrivée des pluies. En général, les sérogroupes de méningocoques A, C, W et X sont responsables de ces épidémies. La maladie se propage par gouttelettes d'une personne à l'autre. Si des symptômes apparaissent (forte fièvre, maux de tête intenses et vomissements), il convient de consulter immédiatement un médecin et de commencer un traitement antibiotique, car la maladie peut mettre la vie en danger en quelques heures. Comme prophylaxie, il existe un vaccin contre les principales souches de méningite pour les adultes et les enfants de plus d'un an.
La dengue, endémique dans de nombreux pays tropicaux et subtropicaux, est l'une des principales causes de maladie chez les voyageurs, mais la dengue sévère et les hospitalisations ou les décès qui en découlent sont plutôt rares dans ce groupe de population. Il y a deux vaccins disponibles contre la dengue, Dengvaxia® et Qdenga®. Alors qu'il n'existe aucune recommandation pour l'utilisation du Dengvaxia® chez les voyageurs, le Qdenga® est autorisé pour ces derniers dans de nombreux pays européens depuis décembre 2022.
L'autorisation de Swissmedic pour l'utilisation en Suisse est attendue pour le second semestre 2024.
Le Comité suisse d'experts en médecine des voyages (CEMV) a évalué les données publiées et non publiées concernant le vaccin Qdenga® et émet la recommandation suivante :
Les conseillers en médecine des voyages doivent fournir des informations concises, dans un langage compréhensible, sur la complexité et l'évaluation des risques et des bénéfices liés à l'utilisation de vaccins contre la dengue chez les voyageurs.
Vous trouverez les détails de cette prise de position de CEMV en cliquant sur LINK.
Selon l'OMS, 18 pays ont transmis leurs données épidémiologiques sur la méningite entre le 29 janvier et le 18 février 2024 (semaines 5 à 7).
Épidémies :
Alertes :
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En Afrique subsaharienne, les épidémies saisonnières de méningite se produisent principalement pendant la saison sèche, généralement de décembre à juin. Elles diminuent rapidement avec l'arrivée des pluies. En général, les sérogroupes de méningocoques A, C, W et X sont responsables de ces épidémies. La maladie se propage par gouttelettes d'une personne à l'autre. Si des symptômes apparaissent (forte fièvre, maux de tête intenses et vomissements), il convient de consulter immédiatement un médecin et de commencer un traitement antibiotique, car la maladie peut mettre la vie en danger en quelques heures. Comme prophylaxie, il existe un vaccin contre les principales souches de méningite pour les adultes et les enfants de plus d'un an.
Entre le 22 et le 28 janvier 2024 (semaine 4), 18 pays ont déclaré leurs données épidémiologiques sur la méningite.
Épidémies :
Alertes :
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En Afrique subsaharienne, les épidémies saisonnières de méningite se produisent principalement pendant la saison sèche, généralement de décembre à juin. Elles diminuent rapidement avec l'arrivée des pluies. En général, les sérogroupes de méningocoques A, C, W et X sont responsables de ces épidémies. La maladie se propage par gouttelettes d'une personne à l'autre. Si des symptômes apparaissent (forte fièvre, maux de tête intenses et vomissements), il convient de consulter immédiatement un médecin et de commencer un traitement antibiotique, car la maladie peut mettre la vie en danger en quelques heures. Comme prophylaxie, il existe un vaccin contre les principales souches de méningite pour les adultes et les enfants de plus d'un an.
Selon Médecins sans frontières (MSF), 3 965 patients ont été traités pour la rougeole dans l'État de Borno au Nigeria entre octobre et décembre 2023. L'augmentation du nombre de cas pourrait s'expliquer par le fait que les acteurs de la santé publique n'ont pas été en mesure d'atteindre le taux de vaccination de 95 % en raison de l'insécurité dans la région. En outre, l'interruption des vaccinations de routine des enfants pendant la pandémie de COVID-19 a contribué à l'augmentation des cas.
Le 12 février 2024, les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ont publié le top 10 des pays ayant connu des flambées de rougeole (les données portent sur la période juillet - décembre 2023) :
Les flambées de rougeole sont signalées lorsque le nombre de cas déclarés dans une région est supérieur au nombre de cas attendus.
Au cours des 2e et 3e semaines de l'année 2024, 21 pays ont communiqué leurs données épidémiologiques sur la méningite :
Epidémie :
Alerte :
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En Afrique subsaharienne, les épidémies saisonnières de méningite se produisent principalement pendant la saison sèche, généralement de décembre à juin. Elles diminuent rapidement avec l'arrivée des pluies. En général, les sérogroupes de méningocoques A, C, W et X sont responsables de ces épidémies. La maladie se propage par gouttelettes d'une personne à l'autre. Si des symptômes apparaissent (forte fièvre, maux de tête intenses et vomissements), il convient de consulter immédiatement un médecin et de commencer un traitement antibiotique, car la maladie peut mettre la vie en danger en quelques heures. Comme prophylaxie, il existe un vaccin contre les principales souches de méningite pour les adultes et les enfants de plus d'un an.
En 2023, 171 cas de leptospirose ont été enregistrés à La Réunion, dont plus de 70 % sont survenus entre janvier et juin.
La leptospirose est une maladie bactérienne présente dans le monde entier, qui est particulièrement répandue dans les pays tropicaux lors de la saison des pluies ou d'inondations. Elle est causée par une bactérie transmise à l'homme lors de contact de petites lésions cutanées avec de l'eau contaminée par l'urine d'animaux infectés (surtout les rats, chiens et bétail). Le risque d’infection augmente en cas de camping ou d'activités aquatiques (baignade, rafting, traversée de cours d'eau). La maladie peut être guérie par des antibiotiques si elle est diagnostiquée à temps.
Les précautions suivantes sont recommandées :
Généralités :
Vaccins recommandés et autres risques sanitaires : voir la page du pays concerné sur www.healthytravel.ch/countries/. Une vaccination contre les maladies à méningocoques peut être envisagée.
Il est fortement recommandé de se protéger des moustiques 24 heures sur 24 dans tout le pays, y compris dans les villes, afin d'éviter les maladies telles que la dengue, le chikungunya et le zika. La ville de Rio de Janeiro est exempte de paludisme, mais la maladie est endémique dans la forêt tropicale atlantique de l'État de Rio de Janeiro. Autres zones à risque de paludisme et mesures de prévention recommandées se trouvent sur la page de pays Brésil www.healtytravel.ch.
Depuis le début de l'année 2023 et jusqu'au 11 janvier 2024, 777 infections par le virus Zika (ZIKV) ont été signalées en Thaïlande. Celles-ci ont été enregistrées dans 36 provinces, les régions du centre et du nord étant les plus touchées. Selon le gouvernement, 758 personnes ont été testées positives (dont 33 femmes enceintes), contre seulement 190 en 2022 et 63 en 2021. Il n'est actuellement pas clair si le nombre de cas en 2023 est dû à une augmentation de la sensibilisation et/ou de la capacité de diagnostic ou à une augmentation de la circulation du ZIKV.
En décembre 2023, trois cas de Zika ont été importés en Europe après un séjour en Thaïlande.
Mesures optimales pour prévenir les piqûres de moustiques 24 heures sur 24, voir la fiche d'information Protection contre les piqûres de moustiques et de tiques.
Bien que la carte des CDC américains (dernière mise à jour le 8 décembre 2023) n'indique pas encore la Thaïlande comme pays présentant une épidémie actuelle de Zika, un risque accru de transmission du Zika en Thaïlande ne peut pas être exclu. Dès que des données supplémentaires seront disponibles, le Comité d'experts sur la médecine des voyages (CEMV) réévaluera la situation.
Jusqu'à ce que de plus amples informations soient disponibles, le CEMV recommande :
Pour plus de détails, voir la recommandation suisse de la CEMV de 2019 : LINK
Les précautions suivantes sont recommandées :
Généralités :
Vaccinations recommandées et autres risques sanitaires : voir la page du pays concerné sur https://www.healthytravel.ch/fr-countries/
La flambée d'infections à Streptococcus suis se poursuit en Thaïlande : au cours des trois dernières semaines, 137 infections et 8 décès ont été signalés. L'augmentation des infections est liée à la consommation de viande de porc crue ou non cuite, de saucisses et de salade de sang de porc crue.
L'infection par Streptococcus suis est généralement asymptomatique chez les porcs. Les humains peuvent être infectés en mangeant de la viande de porc contaminée, crue ou insuffisamment cuite, et du sang frais, ou par contact direct avec des porcs infectés ou des produits à base de porc. Les symptômes comprennent une forte fièvre, des maux de tête intenses et des vertiges, des vomissements, de la diarrhée, une raideur de la nuque, une intolérance à la lumière, une diminution de l'état de conscience et une perte d'audition.
Les autorités sanitaires avertissent la population de se protéger après qu'un cas d'infection par le virus de l'encéphalite japonaise (JEV) a été détecté en New South Wales (NSW). Après la persistance d'un temps humide et chaud pendant la période des vacances, les populations de moustiques prospèrent actuellement en New South Wales.
En 2022, l'Australie a connu une épidémie de JEV avec 45 cas détectés principalement en New South Wales, dans la vallée du Murray.
Protection optimale contre les piqûres de moustiques, en particulier au crépuscule et la nuit. En outre, la Commission suisse d'experts en médecine des voyages (ECTM recommande aux personnes se rendant en Australie de se faire vacciner contre l’encéphalite japonaise pour les voyageurs à risque tels que :
Selon le ministère thaïlandais de la Santé, le nombre de cas de virus Zika est en nette augmentation, avec environ 100 cas par mois.
100 nouveaux cas sont signalés. Depuis juin 2023, environ 660 cas ont été enregistrés, principalement dans les régions du nord et du centre. Des cas de virus Zika ont également été détectés chez des personnes récemment rentrées de Thaïlande. Le Zika est endémique en Thaïlande et dans d'autres régions du monde, mais un foyer actuel (épidémie) n'est toutefois pas enregistré actuellement en Thaïlande, selon les données du US Center of Disease Control and Prevention (CDC) (voir la carte du CDC).
Protection optimale contre les piqûres de moustiques 24 heures sur 24, même en ville (le jour contre le chikungunya, la dengue, le zika et autres virus, au crépuscule et la nuit contre le paludisme).
Vous trouverez des informations détaillées sur le Zika dans la fiche d'information Zika. Ne pas prendre de médicaments contenant de l'acide acétylsalicylique (ASS) en cas de fièvre (p. ex. Aspirine®), car ils augmentent le risque de saignement. (Remarque : ne pas arrêter les médicaments contenant de l'ASS s'ils font partie d'une médication permanente dans le cadre d'une maladie sous-jacente).
En cas de fièvre, il faut toujours exclure la malaria par une analyse de sang.
Après un voyage de trois semaines dans le sud de la Thaïlande (Krabi, Khao Sok, Koh Phangan, Koh Samui), une infection par le virus Zika a été diagnostiquée chez deux touristes allemands à Tübingen.
Bien que les CDC ne classent pas la Thaïlande comme un pays avec une épidémie actuelle (voir la carte des CDC), le Zika est endémique en Thaïlande.
Le rapport annuel de l'OMS sur le paludisme met en lumière la menace croissante du changement climatique. En 2022, on estimait à 249 millions le nombre de cas de paludisme dans 85 pays et territoires d'endémie palustre dans le monde, soit bien plus que le nombre estimé de cas avant la pandémie COVID-19. Les principaux pays ayant contribué à l'augmentation en 2022 sont le Pakistan, l'Éthiopie, le Nigéria, l'Ouganda et la Papouasie-Nouvelle-Guinée. La Région africaine de l'OMS représentait environ 94 % des cas dans le monde. Le nombre de décès a été estimé à 608 000. En plus des perturbations causées par COVID-19, la lutte mondiale contre le paludisme est confrontée à un nombre croissant de menaces telles que la résistance aux médicaments et aux insecticides, les crises humanitaires, la pénurie de ressources, les effets du changement climatique et les retards dans la mise en œuvre des programmes, en particulier dans les pays où la maladie est très présente.
Pour plus de détails, voir WMR LINK.
En octobre 2023, les pays suivants ont déclaré des épidémies de méningite :
Epidémie :
Alerte :
En Afrique subsaharienne, les épidémies saisonnières de méningite se produisent principalement pendant la saison sèche, généralement de décembre à juin. Elles diminuent rapidement avec l'arrivée des pluies. En général, les sérogroupes de méningocoques A, C, W et X sont responsables de ces épidémies. La maladie se propage par gouttelettes d'une personne à l'autre. Si des symptômes apparaissent (forte fièvre, maux de tête intenses et vomissements), il convient de consulter immédiatement un médecin et de commencer un traitement antibiotique, car la maladie peut mettre la vie en danger en quelques heures. Comme prophylaxie, il existe un vaccin contre les principales souches de méningite pour les adultes et les enfants de plus d'un an.
Prévention : Avoir une bonne hygiène personnelle. Évitez les contacts étroits avec les personnes malades, y compris celles présentant des lésions cutanées ou génitales. Évitez le contact avec les animaux malades. Évitez le contact avec le matériel contaminé utilisé par les personnes malades. Il est recommandé d'avoir des rapports sexuels protégés afin de prévenir également d'autres maladies sexuellement transmissibles. Ne consommez pas de viande de brousse.
Un vaccin contre le Mpox est disponible et recommandé pour les personnes présentant un risque élevé. Consultez votre médecin pour savoir si une telle vaccination est recommandée dans votre cas. Recommandations suisses : voir LINK.
En cas de symptômes : Si le Mpox est diagnostiqué chez vous, vous ne devez pas avoir de relations sexuelles pendant les symptômes et les lésions. Utilisez des préservatifs pendant 12 semaines après l'infection. Il s'agit d'une mesure de précaution visant à réduire le risque de transmission du virus à un partenaire. Lavez-vous fréquemment les mains avec de l'eau et du savon ou un désinfectant pour les mains à base d'alcool contenant au moins 60 % d'alcool.
A l'occasion de la Journée mondiale du Sida du 1er décembre, retour sur l'ampleur de la pandémie :
En l'an 2022 :
Depuis le début de l'épidémie :
Au Danemark, les cas de coqueluche (pertussis) ont considérablement augmenté au printemps et en été, si bien que les autorités constatent désormais un nombre plus de dix fois supérieur à la normale. Rien qu'au cours de la semaine 37 (jusqu'au 16 septembre), 200 cas de coqueluche ont été détectés (contre une moyenne d'environ 20 cas par semaine habituellement).
La coqueluche est une infection respiratoire qui se caractérise avant tout par une évolution pouvant durer jusqu'à trois mois, avec de fortes quintes de toux, souvent accompagnées d'une respiration hurlante et de vomissements juste après les crises.
Une fillette de 8 ans est morte de la rage le 25 octobre 2023 à Agra, Uttar Pradesh, après avoir été mordue par un chien errant deux semaines auparavant. L'enfant n'a informé personne de sa famille, à l'exception de sa mère, de l'incident et on ne lui a administré que quelques remèdes maison au lieu du vaccin antirabique nécessaire. La famille ne s'est adressée au Community Health Centre que lorsque la fillette a développé des symptômes au bout de 15 jours.
Selon les chiffres officiels, jusqu'à 5000 cas de morsures de chiens sont signalés chaque mois, tant dans la campagne que dans la ville d'Agra.
L'Éthiopie est confrontée à des épidémies de paludisme (malaria) dans de nombreuses régions depuis le début de l'année 2023. Parmi les régions les plus touchées figurent Gambela, le sud-ouest de l'Éthiopie (SWEPR), Afar et Ahmara.
Outre le paludisme, l'Éthiopie est également confrontée à d'autres crises sanitaires, dont le choléra, la rougeole, la dengue et la COVID-19. En outre, le pays est confronté à une multitude de catastrophes naturelles telles que la sécheresse, les inondations récurrentes, l'insécurité alimentaire et les invasions de criquets, ainsi qu'à des défis d'origine humaine tels que les conflits, les déplacements internes et les répercussions du conflit soudanais. Ces facteurs combinés ont considérablement augmenté les besoins du pays en matière de santé et d'aide humanitaire.
Protection optimale contre les moustiques 24h/24 et 7j/7 (au crépuscule et la nuit contre le paludisme, le jour contre la dengue et autres arbovirus). Pour les séjours < 2500m d'altitude, une chimioprophylaxie contre le paludisme est également recommandée. Pour des informations détaillées et une carte, voir la page pays Éthiopie sous www.healthytravel.ch. En cas de fièvre, il faut toujours exclure le paludisme par une analyse de sang.
En plus de la vaccination de base complète contre la diphtérie, les personnes qui voyagent ou travaillent dans un pays où des épidémies de diphtérie se sont déclarées doivent recevoir des rappels de vaccination tous les 10 ans.
Les documents des ministères de la santé peuvent être téléchargés sur www.healthytravel.ch.
Bien que le document du ministère de la Santé de Tanzanie soit de mauvaise qualité et qu'il ait été délivré en 2016, les voyageurs munis de ce document n'ont eu aucun problème à entrer sur le territoire continental de la Tanzanie. Pour souligner l'actualité de ce document, le CFRM suisse recommande qu'il soit tamponné par votre clinique de voyage et qu'il soit daté et signé par vous.
Ce cas tragique montre combien il est important d'être informé sur la rage et d'agir rapidement en cas de morsure ou de griffure par un mammifère dans un pays où la rage est endémique.
Prévention : Éviter tout contact avec les animaux ! Ne pas nourrir les animaux non plus ! Une vaccination avant l'exposition (2 injections et un rappel après 1 an) est particulièrement recommandée pour les voyageurs présentant un risque individuel élevé (voyages en deux-roues, dans des régions isolées, séjours de longue durée, jeunes enfants, spéléologues, contact avec des chauves-souris, etc.)
Comportement après l'exposition : après une morsure/griffure d'animal : laver immédiatement la plaie à l'eau courante et au savon pendant 15 minutes, puis désinfecter et, dans tous les cas, se rendre le plus rapidement possible dans une bonne structure médicale pour une revaccination !
Pour plus d'informations : voir le dépliant sur la rage.
Dans l'État indien d'Assam (partie nord-est du pays), 432 cas d'encéphalite japonaise ont été signalés à la fin du mois d'août, dont 24 mortels. Les cas ont presque décuplé depuis début août 2023.
Le district de Ranchi, dans l'État du Jharkhand au nord de l'Inde, signale également une augmentation des cas d'encéphalite japonaise, même si les chiffres, 12 cas au cours des dernières semaines, restent modestes.
Le risque pour les voyageurs est faible. Protection optimale contre les piqûres de moustiques, en particulier au crépuscule et la nuit.
L'indication de la vaccination contre l'encéphalite japonaise doit être discutée individuellement et est recommandée pour :
Protégez-vous contre les tiques lors d'activités en plein air (voir la fiche d'information sur la protection contre les moustiques). La vaccination est recommandée en cas de séjour dans des régions d'endémie. L'immunisation de base complète nécessite trois doses de vaccin. Une protection limitée dans le temps existe déjà après deux doses de vaccin. Ces deux premières vaccinations sont généralement administrées à un mois d'intervalle. La troisième vaccination a lieu 5 à 12 mois après la deuxième dose, selon le vaccin. Une vaccination de rappel est indiquée après 10 ans.
Après des activités de loisirs : Examinez toujours votre corps à la recherche de tiques ou de piqûres de tiques. En cas d'apparition de rougeurs après une piqûre de tique : consultez un médecin pour exclure une borréliose qui nécessiterait un traitement antibiotique.
Selon les médias, un cas de rage canine a été signalé dans la ville de São Paulo au Brésil. L'infection a été confirmée par l'Institut Pasteur. Il s'agit du premier cas de rage canine depuis 1983.
Le cas, qui fait encore l'objet d'une enquête, a déjà donné lieu à des mesures de surveillance dans la région et 367 animaux ont été vaccinés contre la rage.
Les informations sur la rage et le comportement à adopter en cas d'exposition sont importantes pour tous les voyageurs !
Prévention : Évitez tout contact avec les animaux ! Ne pas nourrir les animaux non plus ! Une vaccination pré-exposition (2 injections et un rappel après 1 an) est particulièrement recommandée pour les voyageurs présentant un risque individuel élevé (voyages en deux-roues, dans des régions isolées, séjours de longue durée, jeunes enfants, spéléologues, contact avec des chauves-souris, etc.)
Comportement après l'exposition : après une morsure/griffure d'animal : laver immédiatement la plaie à l'eau et au savon pendant 15 minutes, puis désinfecter et, dans tous les cas, se rendre le plus rapidement possible dans un centre médical de qualité pour une vaccination post-exposition ! Pour plus d'informations : voir la fiche d'information sur la rage.
Since the first week of August and as of 11 September 2023, 19 locally acquired dengue fever cases have been detected in the Lombardy (14) and Lazio (5) regions in Italy. The cases are grouped in three clusters:
All cases were laboratory confirmed by PCR and all cases have recovered or are improving.
A DENV-1 serotype virus was identified in the cases in Lombardy and in the metropolitan city of Rome, Lazio region. Epidemiological investigations have not identified any link between the cases in Lombardy and the cases identified in the Lazio region.
A DENV-3 serotype was detected in the cluster of cases in the province of Latina, Lazio region, indicating that this outbreak is independent from the other two in Italy.
Response and control measures are being implemented by Italian public health authorities. These include case finding, vector control activities, information to healthcare providers and the general public, and preventive measures for donors of substances of human origin (e.g. blood and organs).
So far, 146 imported dengue cases have been registered in Italy in 2023, most of them in the Lombardy region (50 imported cases) and Lazio region (28 imported cases).
For more details of the outbreak in Italy, see Rapid Communication of Eurosurveilance.
Un foyer de 4 cas autochtones (transmis localement) de dengue a été identifié à Gardanne dans les Bouches-du-Rhône. Les symptômes des cas sont apparus entre mi-juillet et début août 2023.
En 2022, au moins 47 cas autochtones ont été enregistrés en France. Les régions concernées étaient l'Occitanie (9 cas) et Provence-Alpes-Côte d'Azur (36 cas).
Les autorités observent que la tendance à la baisse du chikungunya se poursuit, avec une moyenne hebdomadaire d'environ 40 cas par semaine au cours des trois dernières semaines, les cas de dengue restant en moyenne de 100 cas hebdomadaires. La forte dispersion des cas se maintient également, couvrant pratiquement l'ensemble du territoire national.
Le chef de la surveillance sanitaire, Guillermo Sequera, a déclaré qu'il était frappant de constater qu'à la fin du mois de juillet, nous avons encore des cas de dengue et de chikungunya (d'habitude, il n'y a pas de cas à cette époque). Il s'est dit préoccupé par ce scénario, étant donné que la saison des pluies approche - en octobre - et qu'à cela s'ajoute le phénomène d'El Niño, qui pourrait laisser présager un scénario épidémiologique compliqué pour la prochaine saison.
Un homme a été hospitalisé à Ulan Bator avec la peste bubonique après avoir mangé de la viande de marmotte. Cette information a été communiquée par le Centre national d'étude des infections zoonotiques de Mongolie. Selon l'agence de presse Xinhua, l'homme hospitalisé et cinq autres personnes ayant été en contact étroit avec lui ont été isolés.
Bien que la chasse à la marmotte soit illégale en Mongolie, de nombreux Mongols considèrent ce rongeur comme un mets délicat et ignorent la loi. Sur les 21 provinces mongoles, 17 sont toujours menacées par la peste bubonique, ce qui incite le public à ne pas chasser la marmotte et à ne pas en consommer la viande.
Selon les médias, 8,64 % des échantillons respiratoires traités par les laboratoires publics ont été testés positifs à la grippe, ce qui est supérieur aux 8,57 % enregistrés la semaine précédente, mais inférieur au seuil de référence de 9,2 %. Le dernier cas mortel concerne un garçon de 2 ans qui a été testé positif à la grippe A et qui est décédé le 28 juillet 2023.
Hong Kong connaît deux saisons grippales, l'une débutant en avril et la seconde en août.
Les ministères de la santé et du développement agricole de la province ont déclaré une alerte épidémiologique après la détection de cas suspects de trichinose à l'intérieur de Buenos Aires. Jusqu'à présent, 29 personnes ont été signalées comme ayant été exposées, dont 15 ont développé des symptômes ; elles proviennent des municipalités d'Adolfo Alsina et de Sallikelo, et les produits concernés comprenaient du bacon et du chorizo séché.
Des échantillons des deux produits analysés par le laboratoire du requérant se sont révélés positifs à Trichinella spiralis. Les saucisses provenaient de l'usine "AGROINDUSTRIA LOS ANDRES SRL", avec la marque "Don Andrés" RPE No. 122-5 PAMS Exp No. 22500-39417/17 trouvée dans le salami.
Selon des informations préliminaires, ces produits ont été distribués dans les municipalités de Dayro, Hipólito Yrigoyen, Coronel Suárez, Saavedra, Tres Lomas, Trenque Lauquen, Puan, Rivadavia et Adolfo Alsina. Face à cette situation, des équipes médicales ont été appelées à renforcer la surveillance épidémiologique des cas de trichinose dans ces municipalités, et les secrétariats à la santé et les départements des sciences de l'alimentation de ces régions ont été invités à poursuivre l'enquête.
La trichinellose est une infection helminthique d'origine alimentaire causée par Trichinella spiralis. La viande séchée et les saucisses faites maison sont souvent à l'origine de nombreux cas de trichinellose. Le salage, le séchage, la congélation, le fumage ou la cuisson au micro-ondes ne suffisent pas à tuer les vers infectieux.
C'est pourquoi : Ne consommez que de la viande bien cuite !
Protection optimale contre les moustiques 24h/24 et 7j/7 (au crépuscule et la nuit contre le paludisme, le jour contre la dengue, le chikungunya et autres arboviroses). Une prophylaxie médicamenteuse est recommandée pour certaines parties de Palawan, voir les informations détaillées sur la page pays Phiilippines.
En cas de fièvre >37,5° C, il faut toujours penser à un paludisme et l'exclure par une analyse de sang.
Jusqu'à présent, 6 cas d'encéphalite de la vallée de Murray (MVE) ont été enregistrés cette saison, dont deux ont été mortels. La région de Kimberley est particulièrement touchée. Depuis 2012, il s'agit de la pire saison pour la MVE. D'autres arbovirus sont également transmis en Australie occidentale : virus de la dengue, virus de la rivière Ross, virus de la forêt de Barmah, virus Kunjin, etc.
Le virus de l'encéphalite de la vallée de Murray est transmis par les moustiques. Le risque d'être infecté et de tomber malade est certes faible, mais la maladie causée par le virus peut être grave et éventuellement mortelle. Les premiers symptômes sont la fièvre, la somnolence, les maux de tête, la raideur de la nuque, les nausées et les vertiges. Les personnes qui ressentent ces symptômes doivent consulter un médecin le plus rapidement possible.
Le département de la santé du district de Blitar, dans l'est de Java, en Indonésie, a signalé 11 cas suspects de diphtérie au cours des deux derniers mois, dont tous ont nécessité un séjour en soins intensifs dans un hôpital.
La diphtérie est causée par une bactérie présente dans le monde entier. L'agent pathogène produit une toxine puissante qui peut endommager durablement des organes tels que le cœur et le foie. Il existe deux types de diphtérie : la diphtérie respiratoire (voies respiratoires) et la diphtérie cutanée (peau). L'agent pathogène s'attaque principalement aux voies respiratoires supérieures et produit une toxine qui peut entraîner des complications dangereuses et des séquelles. La transmission interhumaine se fait par gouttelettes (contact corporel étroit, toux, éternuement). Elle émane d'une personne malade ou d'une personne porteuse de la bactérie sans symptômes. Plus rarement, la contamination se fait par des objets contaminés ou, dans le cas de la diphtérie cutanée, par contact direct. Un vaccin efficace protège contre la maladie.
Protégez-vous des tiques lors d'activités extérieures (voir fiche protection contre les moustiques et les tiques). La vaccination contre la FSME est recommandée pour les séjours en zone d'endémie.
Après les activités récréatives : Vérifiez toujours votre corps pour les tiques ou les piqûres de tiques. Si une rougeur apparaît au moins 3 jours après la piqûre de tique : Consultez un médecin pour exclure la maladie de Lyme qui nécessiterait un traitement antibiotique.
Ce type de soins médicaux peut présenter un risque à la fois pour la santé publique et pour la vie de la personne qui en bénéficie. Les risques pour la santé publique comprennent l'apparition et la propagation d'épidémies dues à des micro-organismes résistants. En ce qui concerne les patients, les complications les plus fréquentes sont les infections de plaies chirurgicales et les septicémies bactériennes.
Le risque lié aux soins de santé dans d'autres pays est notamment lié aux facteurs suivants :
Les personnes souffrant de maladies chroniques et prenant des médicaments quotidiennement ont un risque plus élevé de complications et de décès pendant une vague de chaleur, tout comme les personnes âgées, les enfants, les femmes enceintes et les travailleurs en plein air !
Si vous vous sentez étourdi et faible, ou si vous avez très soif et mal à la tête, allez dans un endroit frais et ombragé pour vous reposer et buvez de l'eau ou du jus de fruit. Consultez un médecin en cas de symptômes inhabituels tels que confusion ou vomissements. Si vous développez des crampes musculaires douloureuses ou d'autres symptômes tels que des maux de tête persistants, vous devriez également consulter un médecin.
Certains symptômes des maladies liées à la chaleur, comme une forte fièvre, des maux de tête, une perte d'appétit, des vertiges ou un essoufflement, peuvent ressembler aux symptômes d'autres maladies. Si vous ou une autre personne vous sentez mal lorsqu'il fait chaud et que la température est élevée, vous devez envisager la possibilité d'un mal des transports et/ou de maladies liées à la chaleur.
Bien que les cas de monkeypox (MPOX) aient considérablement diminué ces derniers mois, il est important de rappeler que le virus circule à un faible niveau. Certains États membres de l'OMS continuent de signaler de nouveaux cas et la possibilité d'une réintroductions, soit à partir de zones d'endémie, soit de pays nouvellement touchés, est probable.
Sur la base des preuves de l'épidémie actuelle et du petit nombre de nouvelles infections, le risque global de MPOX pour les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes reste modéré et très faible pour la population générale. Cependant, l'ECDC a mis en garde contre la possibilité d'un pic de cas l'été prochain en raison d'une série de festivités, y compris les événements Pride et l'augmentation des voyages.
Pour lancer la saison estivale des festivals et le mois de la fierté, l'ECDC publie une fiche d'information mise à jour pour les professionnels de la santé. En outre, l'ECDC et le Bureau régional de l'OMS pour l'Europe ont mis à disposition une série de nouvelles infographies et cartes de réseaux sociaux sur les mesures de protection individuelle à envisager pour les personnes à risque accru.
Le MPOX se transmet principalement par contact peau à peau, y compris pendant les rapports sexuels, avec une personne atteinte de MPOX, avant même l'apparition des symptômes.
Une augmentation des cas de leishmaniose dans le nord du pays est signalée au Honduras. Rien qu'en mai de cette année, 20 cas ont été enregistrés. Pour l'ensemble de l'année 2022, le nombre de cas était de 84 (2021 : 112 cas).
Une augmentation de la leishmaniose cutanée a également été observée au Nicaragua dans les premiers mois de l'année avec 306 cas.
Alors que la déclaration officielle de l'OMS est encore attendue, le Pérou est formellement inclus dans la catégorie 1 des recommandations provisoires de l'OMS en matière de vaccination contre la poliomyélite :
Les épidémies de botulisme sont très rares et peuvent être liées à une source d'infection naturelle, accidentelle ou éventuellement intentionnelle.
Si vous envisagez une visite malgré la pandémie de COVID-19, il est recommandé de prendre les précautions suivantes :
Généralités :
Vaccinations recommandées et autres risques sanitaires : voir la page pays Chine.
Alors que la déclaration officielle du IHR de l'OMS est toujours attendue, le Botswana et la Zambie sont formellement classés dans la catégorie 2 des recommandations provisoires de vaccination contre la poliomyélite :
Les voyageurs ne courent généralement qu'un faible risque de contracter le virus Ebola s'ils respectent les précautions suivantes :
Il n'existe pas de vaccin contre Ebola pour les voyageurs.
En cas de mission humanitaire, il est recommandé de consulter un spécialiste de la médecine des voyages.
Si vous présentez des symptômes de la maladie (fièvre >38 °C, maux de tête, diarrhée, signes de saignement, etc.) pendant le voyage et jusqu'à 21 jours après votre séjour dans la zone touchée:
Isolez-vous et contactez immédiatement par téléphone la hotline du pays ou prenez contact avec un institut tropical ou un service d'infectiologie d'un hôpital universitaire. Indiquez toujours que vous avez peut-être été exposé au virus Ebola.
Alors que la déclaration officielle de l'OMS est toujours attendue, l'Indonésie est formellement classée dans la catégorie 2 des recommandations provisoires de vaccination contre la poliomyélite :
Alors que la déclaration officielle du IHR de l'OMS est toujours attendue, le Botswana est formellement classé dans la catégorie 2 des recommandations provisoires de vaccination contre la poliomyélite :
Suivez les rapports officiels et médiatiques.
Depuis le 1er novembre 2022, l'OMS considère que le risque pour la santé publique est très élevé au niveau national, élevé au niveau régional et faible au niveau mondial.
Les voyageurs ne courent généralement qu'un faible risque de contracter le virus Ebola s'ils respectent les précautions suivantes :
Il n'existe pas de vaccin contre Ebola pour les voyageurs.
En cas de mission humanitaire, il est recommandé de consulter un spécialiste de la médecine des voyages.
Si vous présentez des symptômes de la maladie (fièvre >38 °C, maux de tête, diarrhée, signes de saignement, etc.) pendant le voyage et jusqu'à 21 jours après votre séjour dans la zone touchée:
Isolez-vous et contactez immédiatement par téléphone la hotline du pays ou prenez contact avec un institut tropical ou un service d'infectiologie d'un hôpital universitaire. Indiquez toujours que vous avez peut-être été exposé au virus Ebola.
Si vous envisagez une visite, il est recommandé de prendre les précautions suivantes :
Mesures de précaution générales :
Les vaccinations suivantes sont recommandées :
Exigences spécifiques à chaque pays :
Les voyageurs ne courent généralement qu'un faible risque de contracter le virus Ebola s'ils respectent les précautions suivantes :
Il n'existe pas de vaccin contre Ebola pour les voyageurs.
En cas de mission humanitaire, il est recommandé de consulter un spécialiste de la médecine des voyages.
Si vous présentez des symptômes de la maladie (fièvre >38 °C, maux de tête, diarrhée, signes de saignement, etc.) pendant le voyage et jusqu'à 21 jours après votre séjour dans la zone touchée:
Isolez-vous et contactez immédiatement par téléphone la hotline du pays ou prenez contact avec un institut tropical ou un service d'infectiologie d'un hôpital universitaire. Indiquez toujours que vous avez peut-être été exposé au virus Ebola.
Les voyageurs ne courent généralement qu'un faible risque de contracter le virus Ebola s'ils respectent les précautions suivantes :
Il n'existe pas de vaccin contre Ebola pour les voyageurs.
En cas de mission humanitaire, il est recommandé de consulter un spécialiste de la médecine des voyages.
Si vous présentez des symptômes de la maladie (fièvre >38 °C, maux de tête, diarrhée, signes de saignement, etc.) pendant le voyage et jusqu'à 21 jours après votre séjour dans la zone touchée:
Isolez-vous et contactez immédiatement par téléphone la hotline du pays ou prenez contact avec un institut tropical ou un service d'infectiologie d'un hôpital universitaire. Indiquez toujours que vous avez peut-être été exposé au virus Ebola.
Les voyageurs ne courent généralement qu'un faible risque de contracter le virus Ebola s'ils respectent les précautions suivantes :
Il n'existe pas de vaccin contre Ebola pour les voyageurs.
En cas de mission humanitaire, il est recommandé de consulter un spécialiste de la médecine des voyages.
Si vous présentez des symptômes de la maladie (fièvre >38 °C, maux de tête, diarrhée, signes de saignement, etc.) pendant le voyage et jusqu'à 21 jours après votre séjour dans la zone touchée:
Isolez-vous et contactez immédiatement par téléphone la hotline du pays ou prenez contact avec un institut tropical ou un service d'infectiologie d'un hôpital universitaire. Indiquez toujours que vous avez peut-être été exposé au virus Ebola.
Formellement, la RDC fait donc partie des recommandations temporaires de vaccination contre la polio de l'OMS catégorie 1 ("States infected with WPV1, cVDPV1 or cVDPV3 with potential risk of international spread"), mais la déclaration officielle de l'OMS est encore attendue :
Les voyageurs ne courent généralement qu'un faible risque de contracter le virus Ebola s'ils respectent les précautions suivantes :
Il n'existe pas de vaccin contre Ebola pour les voyageurs.
En cas de mission humanitaire, il est recommandé de consulter un spécialiste de la médecine des voyages.
Si vous présentez des symptômes de la maladie (fièvre >38 °C, maux de tête, diarrhée, signes de saignement, etc.) pendant le voyage et jusqu'à 21 jours après votre séjour dans la zone touchée:
Isolez-vous et contactez immédiatement par téléphone la hotline du pays ou prenez contact avec un institut tropical ou un service d'infectiologie d'un hôpital universitaire. Indiquez toujours que vous avez peut-être été exposé au virus Ebola.
Le risque est faible. Les personnes âgées de plus de 60 ans, souffrant d'une maladie sous-jacente ou dont le système immunitaire est affaibli ont un risque plus élevé de contracter la forme la plus grave du virus du Nil occidental.
Les mesures de précaution suivantes sont recommandées :
Si vous avez visité une zone de transmission de la fièvre du Nil occidental, vous ne devez pas donner votre sang pendant au moins 28 jours après votre retour.
Les analyses préliminaires d'échantillons ont révélé deux cas positifs au virus de Marburg. Les deux patients originaires du sud de la région d'Ashanti - tous deux décédés et sans lien de parenté - présentaient des symptômes tels que diarrhée, fièvre, nausées et vomissements. Les préparatifs pour une éventuelle réponse à l'apparition de la maladie sont actuellement en cours de manière rapide, car d'autres examens sont en cours.
Le virus de Marburg est transmis à l'homme par les chauves-souris (roussettes) et se propage chez l'homme par contact direct avec les fluides corporels de personnes, surfaces et matériaux infectés. La maladie débute brutalement par une forte fièvre, de violents maux de tête et un malaise. De nombreux patients développent des symptômes hémorragiques graves dans les sept jours. Lors des précédentes épidémies, le taux de mortalité variait entre 24 % et 88 % selon la souche du virus et la gestion des cas.
La plupart des cas confirmés en laboratoire (2933/3413 ; 86 %) ont été signalés par la Région européenne de l'OMS. En Suisse, 81 cas confirmés ont été enregistrés depuis le 21 mai et jusqu'au 29 juin.
Présentation clinique : Les cas jusqu'à présent ont été faibles, il n'y a pas encore eu de décès. Les patients hospitalisés ont pour la plupart été admis pour des mesures d'isolement local. Le tableau clinique est caractérisé par des lésions atypiques par rapport au tableau clinique des pays endémiques. Actuellement, on observe principalement des lésions pustuleuses sans douleur, très peu nombreuses et non groupées, sur les parties génitales, périanales et orales. On ne sait pas encore si la transmission se fait par les sécrétions génitales ou principalement par contact étroit de peau à peau. Les ganglions lymphatiques drainants sont parfois massivement enflés, et la fièvre survient généralement pendant quelques jours. L'état général n'est souvent que légèrement diminué.
Transmission : Le virus peut être transmis d'une personne à l'autre par les voies respiratoires, par contact direct avec les liquides organiques d'une personne infectée ou avec des objets contaminés par le virus. La période d'incubation est de 5 à 21 jours, généralement de 7 à 17 jours. La variole du singe se transmet à partir d'animaux infectés par une morsure ou par contact direct avec le sang, les liquides organiques ou les lésions de l'animal infecté. Elle peut être transmise aux personnes qui mangent des animaux infectés par des abrasions dans la bouche, source, NCDC.
Symptômes : Les symptômes de la variole du singe sont la fièvre, les maux de tête, les douleurs musculaires, le gonflement des ganglions lymphatiques et les frissons. 1 à 3 jours après l'apparition des symptômes, une éruption cutanée se développe qui peut ressembler à la varicelle ou à la syphilis et se propage du visage à d'autres parties du corps, y compris les organes génitaux. La maladie est généralement légère. Chez les personnes immunodéprimées, la maladie peut être grave. Le taux de mortalité est d'environ 1 % pour le type ouest-africain et peut atteindre 10 % pour le type centrafricain.
Si le tableau clinique est suggestif, les personnes doivent également être isolées, testées et examinées pour la variole du singe.
DÉCLARATION OBLIGATOIRE: En Suisse, tout cas suspect doit être déclaré dans les 2 heures au médecin cantonal concerné et à l'OFSP (tél. +41 58 463 87 06) ! Des laboratoires spécialisés, tels que le centre national de référence pour les infections virales émergentes (HUG) ou le laboratoire de Spiez ou le ZBS1 à l'Institut Robert Koch (RKI ; laboratoire de consultation sur la variole), proposent un diagnostic moléculaire pour identifier les infections de variole du singe (matériel : croûte ou liquide vésiculaire).
Géosentinel demande de rapporter les cas confirmés et suspects à : geosennel@geosentinel.org
Le risque est plus élevé pour les personnes handicapées, les femmes enceintes, les personnes déjà fragiles, les pauvres, les personnes déplacées, les sans-abri, les enfants, les personnes âgées, les travailleurs et les travailleuses en plein air ! ‣ Gardez votre espace de vie frais.
According to the ECDC (as of June 8, 2022), a total of 1'177 cases have been confirmed worldwide (including EU/EEA). Cases occurred mainly in gay, bisexual and other men who have sex with men (GBMSM), though not exclusively. Most of the cases outside the UK, Canada and US are reported to be linked to travel. However, cases with no known travel history, contact with other cases, animals or specific events are also reported.
Clinical presentation: The cases so far have been mild, there have been no deaths yet. Hospitalised patients have mostly been admitted for local isolation orders. The clinical picture is characterised by lesions that are atypical of the clinical picture in endemic countries. Currently, there are mainly very few, non-grouped, painless pustular lesions on the genitals, perianally and orally. Whether transmission occurs through genital secretions or primarily only through close skin-to-skin contact is not yet clear. The draining lymph nodes are sometimes massively swollen, and fever usually occurs for a few days. The general condition is often only slightly reduced.
Transmission: The virus can be transmitted from person to person via the respiratory tract, through direct contact with body fluids of an infected person or with virus-contaminated objects. The incubation period is 5-21 days, usually about 7-17 days. Monkeypox is transmitted from infected animals through a bite or through direct contact with blood, body fluids or lesions of the infected animal. They can be transmitted to people who eat infected animals via abrasions in the mouth, source, NCDC.
Symptoms: Symptoms of monkeypox include fever, headache, muscle aches, swollen lymph nodes and chills. 1- 3 days after the onset of symptoms, a rash develops that may look like chickenpox or syphilis and spreads from the face to other parts of the body, including the genitals. The disease is usually mild. In immunocompromised individuals, the disease can be severe. The mortality rate is about 1% for the West African type and up to 10% for the Central African type.
Prevention: Good personal hygiene. Avoid close contact with sick people, including those with skin lesions or genital lesions, and animals at all costs. Avoid contact with contaminated materials used by sick people. During stays in West and Central Africa: Do not consume bushmeat.
The individual risk of contact with a patient with monkeypox depends on the type and duration of contact. In case of very close contact with a case (e.g., family members, aeroplane neighbours, medical staff, sexual partners), the risk of infection is moderate, otherwise low.
Si le tableau clinique est suggestif, les personnes doivent également être isolées, testées et déclarées pour la variole du singe.
DÉCLARATION OBLIGATOIRE : En Suisse, tout cas suspect doit être déclaré dans les 2 heures au médecin cantonal concerné et à l'OFSP (tél. +41 58 463 87 06) ! Des laboratoires spécialisés, tels que le laboratoire de référence pour les maladies virales importées (HUG) ou le laboratoire de Spiez ou le ZBS1 à l'Institut Robert Koch (RKI ; laboratoire de consultation sur la variole), proposent un diagnostic moléculaire pour identifier les infections de variole du singe (matériel : croûte ou liquide vésiculaire).
Géosentinel demande de signaler les cas confirmés et suspects à : geosennel@geosentinel.org
Début mai 2022, un cas de variole du singe a été détecté en Angleterre après un voyage au Nigeria. Par la suite, 6 autres cas de variole du singe ont été diagnostiqués en Angleterre chez des personnes n'ayant pas voyagé précédemment et n'ayant pas été en contact avec des cas connus associés à des voyages. Il s'agit de deux cas dans une famille et de quatre cas chez des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH). Ces derniers ont apparemment été infectés à Londres. Hormis dans la famille et pour deux des cas HSH, aucun lien entre les cas n'est connu. Deux autres cas ont encore été signalés entre-temps. Des enquêtes sur les sources de l'infection et sur d'autres cas suspects ont été lancées.
Des cas supplémentaires ont été signalés par GeoSentinel et divers médias dans les pays suivants :
Description : la variole du singe est une zoonose causée par un orthopoxvirus, un virus à ADN génétiquement apparenté aux virus de la variole et de la vaccine. La variole du singe est endémique en Afrique de l'Ouest et du Centre. Depuis septembre 2017, une augmentation des cas sont enregistrés au Nigeria, et des importations par des voyageurs de retour en Angleterre et aux États-Unis ont également été constatées en plus grand nombre ces dernières années. Il existe deux types de virus de la variole du singe : le type d'Afrique de l'Ouest et le type d'Afrique centrale (bassin du Congo).
Transmission : La variole du singe est transmise par les animaux infectés lors d'une morsure ou par contact direct avec le sang, les fluides corporels ou les lésions de l'animal infecté. Elle peut être transmise par des écorchures dans la bouche à des personnes qui mangent des animaux infectés. Il peut également être transmis d'une personne à l'autre par contact corporels avec une personne infectée (particulièrement avec le liquide des vésicules), par contact avec des fluides, par les voies respiratoires, ou par l’intermédiaire d’objets contaminés par le virus. La période d'incubation est de 5 à 21 jours, habituellement d'environ 7 à 17 jours.
Symptômes : Les symptômes de la variole du singe comprennent de la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires, un gonflement des ganglions lymphatiques et des frissons. 1 à 3 jours après le début des symptômes, une éruption cutanée se développe, qui peut ressembler à la varicelle ou à la syphilis et s'étendre du visage à d'autres parties du corps, y compris les organes génitaux. La maladie est généralement bénigne. Chez les personnes immunodéprimées, la maladie peut être grave. Le taux de mortalité est d'environ 1% pour le type ouest-africain et peut atteindre 10% pour le type centrafricain.
Pour plus de détails, voir la fiche d'information de l'OMS, l'ECDC et le CDC.
Il faut s'attendre à d'autres cas. Les personnes qui présentent les symptômes décrits ci-dessus doivent consulter un médecin, idéalement par téléphone au préalable. Les personnes qui ont plusieurs partenaires sexuels ou qui pratiquent le sexe occasionnel doivent être particulièrement vigilantes !
Prévention : avoir une bonne hygiène personnelle, éviter absolument tout contact avec des personnes ou des animaux malades. Lors de séjours en Afrique occidentale et centrale : ne pas consommer de viande de brousse ("bushmeat"). Le risque individuel en cas de contact avec un patient atteint de variole du singe dépend du type et de la durée du contact. En cas de contact très étroit avec un cas (p. ex. contact intime, membres de la famille, co-passager (voisin adjacent) lors de vol d'avion, personnel médical), le risque d'infection a été considéré jusqu'à présent comme modéré, mais il est probablement élevé en cas de contacts sexuels / intimes.
En cas de clinique correspondante, les personnes sans anamnèse de voyage devraient également être isolées, testées et déclarées pour la variole du singe.
DÉCLARATION OBLIGATOIRE : En Suisse, tout cas suspect doit être déclaré dans les 2 heures au médecin cantonal concerné et à l'OFSP (tél. +41 58 463 87 06) ! Des laboratoires spécialisés, tels que le laboratoire de référence pour les maladies virales importées (HUG) ou le laboratoire de Spiez ou le ZBS1 à l'Institut Robert Koch (RKI ; laboratoire de consultation sur la variole), proposent un diagnostic moléculaire pour identifier les infections de variole du singe (matériel : croûte ou liquide vésiculaire).
Géosentinel demande de signaler les cas confirmés et suspects à : geosennel@geosentinel.org
Source Image : NCDC
WHO 18.5.2022, RKI 19.5.2022, UK GOV, 16.5.2022, Outbreak News Today, 18.5.2022, CDC, Labor Spiez
Les voyageurs ne courent généralement qu'un faible risque de contracter le virus Ebola s'ils respectent les précautions suivantes :
Il n'existe pas de vaccin contre Ebola pour les voyageurs.
En cas de mission humanitaire, il est recommandé de consulter un spécialiste de la médecine des voyages.
Si vous présentez des symptômes de la maladie (fièvre >38 °C, maux de tête, diarrhée, signes de saignement, etc.) pendant le voyage et jusqu'à 21 jours après votre séjour dans la zone touchée :
Isolez-vous et contactez immédiatement par téléphone la hotline du pays ou prenez contact avec un institut tropical ou un service d'infectiologie d'un hôpital universitaire. Indiquez toujours que vous avez peut-être été exposé au virus Ebola.
Le Comité suisse d'experts en médecine des voyages (CEMV) - un organe de la Société suisse de médecine tropicale et de médecine des voyages (FMH) - a remanié le site Internet Safetravel® et l'a rebaptisé HealthyTravel.ch. Le site continue de proposer gratuitement des recommandations de base en matière de médecine des voyages pour les non-spécialistes. Les professionnels peuvent en outre, après avoir souscrit un abonnement, obtenir des informations et des recommandations supplémentaires en matière de médecine des voyages, comme par exemple des informations approfondies sur des pays spécifiques, des recommandations de vaccination avec des avis d'experts, des cartes détaillées (y compris des recommandations sur la malaria), des fiches d'information (y compris par exemple des indications de dosage pour la prophylaxie médicamenteuse de la malaria) et d'autres contenus importants en matière de médecine de voyage. Ceux-ci peuvent être utilisés pour conseiller les patients et les clients en matière de médecine de voyage et peuvent être compilés individuellement pour les voyageurs, imprimés ou envoyés par voie électronique.
Les recommandations et les contenus de HealthyTravel.ch correspondent aux recommandations du Comité suisse d'experts en médecine des voyages. Ils sont élaborés en collaboration avec l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Le site est en cours de construction et sera régulièrement complété par des contenus supplémentaires et des mises à jour. Veuillez noter que tous les contenus disponibles sur le site HealthyTravel.ch sont protégés par le droit d'auteur et ne peuvent être transmis à des tiers.
De plus amples informations sont disponibles dans le dépliant (LINK). Le Comité suisse d'experts en médecine des voyages répondra volontiers à vos questions à l'adresse info@healthytravel.ch !
Au cours des trois premiers mois de l'année 2022, 99 cas probables de leptospirose ont été enregistrés à Petrópolis, alors qu'il n'y avait eu que trois signalements au cours de la même période en 2021. En février 2022, la région a été frappée par de fortes pluies et des inondations, qui se sont à nouveau intensifiées ces derniers jours.
Les leptospires sont des bactéries qui peuvent être transmises par l'urine des rongeurs (surtout des rats). Cela peut se produire par exemple en pataugeant dans des ruisseaux, des flaques ou de la boue contaminés. La transmission à l'homme se fait alors par de petites blessures de la peau ou par contact avec les muqueuses, par contact direct ou indirect avec l'urine des rongeurs. Les symptômes de la maladie vont de symptômes généraux semblables à ceux de la grippe, de maux de tête, d'une forte fièvre à une septicémie. Un traitement antibiotique est necessaire pour prévenir les complications et accélérer la guérison.
Le virus de la dengue est également présent en Afrique ! La propagation sur le continent africain est probablement sous-estimée en raison d'un manque de diagnostics.
Protégez-vous de manière optimale contre les moustiques (voir fiche d'information sur la protection contre piqûres d’insectes et de tiques) 24 heures sur 24 (24/7) : le jour contre la dengue, le chikungunya et d'autres virus, au crépuscule et la nuit contre le paludisme. Si vous avez de la fièvre : prenez des médicaments contenant le principe actif paracétamol et veillez à boire suffisamment. N'utilisez pas d’Aspirine® (tout médicament contenant de l’acide acétylsalicylique) à cause du risque de saignements en cas d'infection par la dengue (voir également la fiche d'information sur la dengue). Si vous séjournez dans des zones de paludisme et vous avez une fièvre >37,5 °C, vous devez toujours consulter un médecin pour exclure le paludisme par un frottis sanguin sur place (voir également la fiche d'information sur le paludisme).
Début mars, une petite fille de Jérusalem âgée de presque 4 ans a été diagnostiquée avec une paralysie flasque aiguë. Des poliovirus vaccinaux circulants de type 3 (cVDPV3) ont été détectés dans les selles. Par la suite, 5 autres personnes ont été diagnostiquées avec le cVDPV3 et les résultats des tests sont encore attendus pour un cas suspect. Les 7 personnes n'étaient pas vaccinées contre la polio.
D'autres tests ont révélé des liens génétiques avec des souches de VDPV3 détectées dans des échantillons environnementaux et collectés entre septembre 2021 et janvier 2022 sur des sites à Jérusalem et Bethléem. Les autorités sanitaires procèdent actuellement à des enquêtes épidémiologiques et virologiques sur place afin de déterminer plus précisément la source et l'origine du virus isolé, ainsi que le risque potentiel de propagation qui en découle.
Le ministère de la santé du Brésil signale une augmentation de 35,4 % des cas de dengue au cours des deux premiers mois de cette année par rapport à 2021. Selon le rapport, 30 décès et 128 379 cas ont été enregistrés. Les municipalités qui ont enregistré le plus de cas probables de dengue sont Goiânia, Brasília, Palmas, Sinop et Aparecida de Goiânia.
Conséquences pour les voyageurs
Protégez-vous de manière optimale contre les moustiques (voir fiche d'information sur la protection contre piqûres d’insectes et de tiques) 24 heures sur 24 (24/7) : le jour contre la dengue, le chikungunya, le Zika et d'autres virus, au crépuscule et la nuit contre le paludisme, si vous vous trouvez dans une zone à risque. Si vous avez de la fièvre : prenez des médicaments contenant le principe actif paracétamol et veillez à boire suffisamment. N'utilisez pas d’Aspirine® e (tout médicaments contenant la substance active de l’acide acétylsalicylique) (p. ex. Aspirine®), car celle-ci peut renforcer la tendance aux à cause du risque de saignements en cas d'infection par la dengue (voir également la fiche d'information sur la dengue). Si vous séjournez dans des zones de paludisme et que vous avez une fièvre >37,5 °C, vous devez toujours consulter un médecin pour exclure le paludisme. par un frottis sanguin sur place. Pour cela, rendez-vous dans un établissement médical (voir également la fiche d'information sur le paludisme).
Références
Depuis le début de l’année 33 cas suspects de fièvre de Lassa ont été enregistrés au Libéria, dont 17 confirmés et 5 mortels. Les cas proviennent du comté de Bong, du comté de Grand Bassa et du comté de Nimba. Au Togo, 1 cas a été confirmé dans le nord du pays fin février.
Le virus Lassa se transmet par les excréments de rongeurs, par exemple par des aliments contaminés, ou par inhalation. Les transmissions interhumaines se produisent lors de contacts avec les fluides corporels des personnes infectées. Le Lassa fait partie du groupe des fièvres hémorragiques. Les symptômes de la maladie vont de légers symptômes pseudo-grippaux à une maladie fébrile sévère accompagnée de saignements.
Conséquences pour les voyageurs
Lavez ou désinfectez régulièrement vos mains et respectez une hygiène alimentaire optimale. Les lieux infestés de souris doivent être évités. Evitez tout contact avec des personnes malades ou décédées chez lesquelles on suspecte la fièvre de Lassa.
Références
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) rapporte quatre cas de variole de singe, dont 2 décès au cours de la dernière semaine de février en République centrafricaine. Au moins une épidémie de variole de singe est enregistrée chaque année dans le pays.
Conséquences pour les voyageurs
La variole de singe est endémique dans les pays d'Afrique de l'Ouest et Centrale. La transmission se produit des animaux aux humains par contact avec du matériel infecté (généralement une préparation de "viande de brousse"). Le risque individuel de contact avec un patient atteint de variole de singe dépend du type et de la durée du contact. S'il y a un contact très étroit avec un cas (par exemple, membre de la famille, voisin dans l’avion, personnel médical), le risque d'infection est modéré, sinon il est faible.
Références
En Inde, 2 femmes du village de Vemulamada dans l'Etat d’Andhra Pradesh au sud du pays, sont mortes le même jour de la rage deux mois après avoir été mordues par un chat. Selon les villageois, le chat a été infecté par la rage car il avait été mordu par un chien enragé auparavant. Le chat est également mort par la suite. Le rapport indique que les femmes ont reçu des injections d'anatoxine tétanique et des médicaments pour la morsure de chat, mais que la prophylaxie post-exposition (PEP) contre la rage n'a pas été mentionnée.
Conséquences pour les voyageurs
Evitez tout contact avec les animaux (et ne les nourrissez pas !). En cas de morsure/ griffure, lavez immédiatement la plaie pendant 15 minutes (eau courante et savon alcalin), désinfectez et consultez en urgence un centre médical de qualité pour une prophylaxie post-expositionnelle. La vaccination préventive est recommandée pour les expatriés et les voyageurs à risque augmenté (voyages à deux roues, dans les zones reculées, les longs séjours, jeunes enfants, etc.).
Références
Une épidémie de fièvre jaune a été confirmée dans le district d'Isiolo (voir carte). Jusqu'à présent, 4 personnes sont décédées et des examens sont en cours pour 15 autres personnes symptomatiques. Le premier cas a apparemment déjà été confirmé en janvier.
L'épidémie a lieu dans une région peu peuplée et peu touristique. Cependant la très faible couverture vaccinale peut favoriser l’apparition d’une épidémie dans d’autres régions du pays.
Des campagnes de vaccination sont prévues. Les derniers cas rapportés de fièvre jaune au Kenya datent du début des années 1990.
Conséquences pour les voyageurs
Le vaccin contre la fièvre jaune est désormais recommandé par le Comité d'experts suisse en médecine des voyages (CEMV) pour tous les voyageurs au Kenya (tout le pays) jusqu'à ce qu’on disposera d’informations supplémentaires. Le vaccin contre la fièvre jaune comprenant une 2ème injection après 10 ans (soit 2 vaccinations maximum dans une vie) est recommandé pour les personnes immunocompétentes. En cas de fièvre au retour de cette région du Kenya, la fièvre jaune doit être exclu au moyen d'analyses de laboratoire (période d'incubation généralement de 3 à 6 jours).
Références
Kenya on alert as it reports outbreak of yellow fever – MINISTRY OF HEALTH
https://promedmail.org/ - Archive Number: 20220309.8701889
Le 17 février 2022, l'OMS a reçu une mise à jour du Centers for Disease Control and Prevention (CDC), confirmant la détection du poliovirus sauvage de type 1 au Malawi. Un enfant de moins de 5 ans dans le district de Lilongwe avait développé une paralysie flasque aiguë en novembre 2021.
L'Afrique a été déclarée exempte de polio sauvage indigène en août 2020 après avoir éliminé toutes les formes de polio sauvage de la région. Au Malawi, le dernier cas de poliovirus sauvage cliniquement confirmé a été signalé en 1992.
La poliomyélite est causée par un virus transmis par l’eau ou les aliments contaminés et peut causer une paralysie définitive invalidante.
Conséquences pour les voyageurs
La maladie peut être très efficacement prévenue par la vaccination (4 doses dans l’enfance ou 3 à l’âge adulte) et un rappel tous les 10 ans pour tous les pays d'Afrique sub-saharienne et les pays considérés comme étant vulnérable à des flambées de polio.
Références
En décembre 2021 deux cas de poliovirus circulant de type 2 ont été signalés au Mozambique, un dans chacune des provinces de Nampula et Cabo Delgado.
Conséquences pour les voyageurs
Formellement, le Mozambique est à nouveau soumis aux recommandations temporaires de l'OMS en matière de vaccination contre la poliomyélite (catégorie 2 : « États infectés par le cVDPV2, présentant un risque potentiel ou démontré de propagation internationale »), une confirmation par le Comité RSI est toujours en attente. Cela signifie:
Il est fortement recommandé aux personnes séjournant dans le pays pendant plus de 4 semaines d'avoir une vaccination de rappel contre la poliomyélite (IPV) au moins 4 semaines et pas plus de 12 mois avant de quitter le Mozambique, avec la documentation dans la carte de vaccination internationale. Ceci est important pour éviter la propagation du virus de la poliomyélite et peut être contrôlé au départ.
En plus d'une vaccination de base contre la poliomyélite, un rappel tous les 10 ans est recommandé pour les personnes séjournant dans le pays < 4 semaines.
Références
Au moins 160 cas de fièvre typhoïde ont été signalés depuis le 16 février 2022, une augmentation significative par rapport à l'incidence moyenne, selon des médias citant l'Institut national des maladies transmissibles d'Afrique du Sud. Des cas ont été enregistrés dans 8 des 9 provinces, avec la plupart des cas enregistrés jusqu'à présent à Guateng (45 cas) et au Cap occidental (64 cas, y compris Cape Town et Garden Route N.P.). La source de l'infection fait toujours l'objet d'une enquête ; à Western Cape, l'eau de puits a été exclue en tant que source.
Conséquences pour les voyageurs
Une hygiène optimale des aliments et de l'eau potable est recommandée. Si les conditions sanitaires sont mauvaises, une vaccination contre la fièvre typhoïde peut être envisagée. Si vous avez de la fièvre, vous devriez consulter un médecin.
Références
Selon IATA (International Air Transport Association), l'Égypte a ajusté les conditions d'entrée (les nouveaux pays sont marqués en gras) : la vaccination contre la polio est obligatoire lors de l'entrée en provenance des pays suivants (avec documentation dans le « Certificat international de vaccination ») :
Afghanistan, Angola, Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Chine, Côte d'Ivoire, Éthiopie, Gambie, Ghana, Guinée, Iran, Kenya, Libéria, Madagascar, Mali, Niger, Nigéria, Ouganda, Pakistan, République centrafricaine, R.D. du Congo, République du Congo, Sénégal, Sierra Leone, Somalie, Soudan, Soudan du Sud, Tadjikistan, Tchad, Togo et Yémen.
Conséquences pour les voyageurs
La vaccination doit avoir eu lieu au moins 4 semaines avant l'entrée dans le pays et ne doit pas dater de plus d'un an.
Références
IATA, Travel International Manual, Février 2022
Le Carnaval de Rio aura lieu du 20 au 30 avril 2022. Les événements auront lieu dans toute la ville de Rio de Janeiro.
Conséquences pour les voyageurs
Les événements de masse peuvent favoriser les infections gastro-intestinales et respiratoires. Une bonne hygiène alimentaire et personnelle ainsi qu'un apport hydrique abondant sont recommandés. Le risque d'accident peut également être accru. Pour éviter les maladies sexuellement transmissibles (VIH, syphilis, gonorrhée, chlamydia, etc.) : il est indispensable de respecter les pratiques Safe-Sex !
Vaccins recommandés : vaccination contre le COVID-19 (voir également les conditions d'entrée !), fièvre jaune, varicelle ROR (si vous n'avez pas eu d'infection), tétanos, diphtérie, coqueluche, poliomyélite (immunisation de base uniquement), hépatites A et B, grippe et méningocoques ACWY. Autres vaccinations en fonction du style de voyage et de la destination, voir le site Internet du Brésil www.healthytravel.ch.
L'anti-moustique 24h/24 et 7j/7 est fortement recommandé dans tout le pays y compris dans les villes pour prévenir divers arbovirus tels que la Dengue, le Chikungunya, le Zika. La ville de Rio de Janeiro est exempte de paludisme, mais le paludisme est endémique dans la forêt atlantique de l'État de Rio de Janeiro. Pour plus d’information concernant les zones à risque de paludisme et les mesures préventives recommandées, voir Brésil www.healthytravel.ch.
Références
Divers
Timor-Leste rapporte une flambée de cas de dengue depuis fin 2021. Au cours du seul mois de janvier 2022 un total de 1'286 cas a été enregistré (comparé à 901 cas pendant toute l’année 2021 et 1'451 cas en 2020). Plus de la moitié des cas ont été enregistré dans la région de la capitale de Dili.
Conséquences pour les voyageurs
Protégez-vous de manière optimale contre les moustiques (voir fiche d'information sur la protection contre piqûres d’insectes et de tiques) 24 heures sur 24: le jour contre la dengue, au crépuscule et la nuit contre le paludisme. Si vous avez de la fièvre : prenez des médicaments contenant le principe actif paracétamol et veillez à boire suffisamment. N'utilisez pas de médicaments contenant la substance active acide acétylsalicylique (p. ex. Aspirine®), car celle-ci peut renforcer la tendance aux saignements en cas d'infection par la dengue (voir également la fiche d'information sur la dengue). Si vous séjournez dans des zones de paludisme et que vous avez une fièvre >37,5 °C, vous devez toujours exclure le paludisme par un frottis sanguin sur place. Pour cela, rendez-vous dans un établissement médical (voir également la fiche d'information sur le paludisme).
Références
Au Brésil, l'épidémie de dengue dans l'Etat du Minas Gerais est en forte augmentation après des pluies abondantes. Selon leur département de la santé une augmentation de 224 % des cas de dengue a été observée avec un total de 577 cas au début du mois de février.
Conséquences pour les voyageurs
Protégez-vous de manière optimale contre les moustiques (voir fiche d'information sur la protection contre piqûres d’insectes et de tiques) 24 heures sur 24. Si vous avez de la fièvre : prenez des médicaments contenant le principe actif paracétamol et veillez à boire suffisamment. N'utilisez pas de médicaments contenant la substance active acide acétylsalicylique (p. ex. Aspirine®), car celle-ci peut renforcer la tendance aux saignements en cas d'infection par la dengue (voir également la fiche d'information sur la dengue).
Références
Outbreaknewstoday, 7.2.2022
Selon des sources officielles, au moins 74 enfants sont morts de la rougeole dans la province de Badakhshan au nord de l’Afghanistan.
Depuis fin juillet 2021, les cas et les décès dus à la rougeole ont augmenté dans toutes les provinces, le nombre hebdomadaire le plus élevé ayant été observé au cours des quatre dernières semaines de janvier 2022. La couverture vaccinale contre la rougeole est très faible au sein de la population. En novembre 2021, l'Organisation mondiale de la santé avait déjà mis en garde contre le nombre élevé de décès dus à la rougeole en Afghanistan.
La rougeole est une maladie virale très contagieuse transmise par voie respiratoire. Elle est largement répandue dans le monde. Elle peut être prévenue très efficacement par un vaccin.
Conséquences pour les voyageurs
Un voyage est l'occasion idéale de vérifier la protection contre la rougeole (vacciné 2x ou ayant eu la maladie) et, si nécessaire, de mettre à jour la protection vaccinale. Il convient d'en tenir compte, notamment lors des interventions humanitaires.
Références
Via ProMED 11.2.2022
En 2021, 21 030 cas de paludisme ont été enregistrés au total jusqu'au 21.11.2021, en 2020, ce chiffre était de 27 573 cas pour la même période. Le nombre de déclarations a augmenté par rapport aux années précédentes, en particulier aussi la part de Plasmodium falciparum.
En outre, le Nicaragua est le pays d'Amérique centrale qui a connu la plus forte augmentation de paludisme à Plasmodium falciparum. Ce type de paludisme est une forme grave de paludisme qui peut être rapidement mortelle si elle n'est pas traitée.
Conséquences pour les voyageurs
Protégez-vous de manière optimale contre les moustiques (voir fiche d'information sur la protection contre piqûres d’insectes et de tiques) 24 heures sur 24: le jour contre la dengue, le chikungunya, le Zika et d'autres virus, au crépuscule et la nuit contre le paludisme. De plus, il est recommandé de prendre une prophylaxie médicamenteuse contre le paludisme lors de séjours dans les zones à haut risque (nord-est du Nicaragua) .Si vous avez de la fièvre >37,5 °C, vous devez consulter sur place afin d’exclure le paludisme. Pour cela, rendez-vous dans un établissement médical (voir également la fiche d'information sur le paludisme).
Références
Outbreaknewstoday.com, mesvaccins.net, 31.1.2022
Les autorités sanitaires d'Afrique du Sud ont signalé le premier cas de rage humaine de 2022. Le diagnostic a été confirmé chez un enfant de quatre ans à Gqerberha (Port Elizabeth) dans la province du Cap oriental. L'enfant a été mordue à la lèvre le 1er décembre 2021 par un chien avec lequel elle jouait. Aucune prophylaxie post-exposition (PPE) contre la rage n'a été demandée. Un mois plus tard, l'enfant a été admis à l'hôpital avec les symptômes de la rage.
En 2021, un total de 19 cas confirmés de rage humaine a été rapporté dans les provinces de Eastern Cape.
Conséquences pour les voyageurs
Evitez tout contact avec les animaux (et ne les nourrissez pas !). En cas de morsure/ griffure, lavez immédiatement la plaie pendant 15 minutes (eau courante et savon alcalin), désinfectez et consultez en urgence un centre médical de qualité pour une prophylaxie post-expositionnelle. La vaccination préventive (2 injections avant le voyage puis 1 rappel une année plus tard) est recommandée pour les expatriés et les voyageurs à risque augmenté (voyages à deux roues, dans les zones reculées, les longs séjours, jeunes enfants, etc.).
Références
Outbreaknewstoday.com, mesvaccins.net, 3.2.2022
2022 est l'année du tigre; le Nouvel An chinois tombe le 1er février 2022. L'un des points forts sera le festival des lanternes le 15 février 2022. Par ailleurs, les Jeux olympiques et para-olympiques de Pékin, de Yanqing, de Zhangjiakou et de la province du Hebei sont prévus respectivement du 4 au 20 février et du 4 au 13 mars 2022.
Conséquences pour les voyageurs
Si une visite est envisagée malgré la pandémie de COVID-19, il est recommandé de prendre les précautions suivantes :
Généralités :
Vaccinations recommandées et autres risques sanitaires :
Voir la page de pays Chine
Références
Diverse. Olympische Spiele, Bejing 2022
En 2021, un total de 1’567 cas d'infection par le virus du Nil occidental ont été enregistrés dans l'État de l'Arizona. Parmi ceux-ci, la maladie a été mortelle dans 110 cas. Il s'agit de loin du plus grand nombre de cas signalés au cours des dernières décennies. L'été extrêmement humide, qui a entraîné une augmentation de la population de moustiques, ainsi que les températures très chaudes de novembre à début décembre, prolongeant la saison de transmission, pourraient être à l'origine de l'énorme augmentation observée en 2021.
Les virus du Nil occidental appartiennent à la famille des flavivirus et sont transmis par les moustiques Culex. Les principaux hôtes sont les oiseaux. La plupart des cas sont asymptomatiques ; dans les cas cliniquement symptomatiques, on observe de la fièvre et des symptômes pseudo-grippaux. Dans les cas graves, la maladie peut provoquer une méningite ou une encéphalite. La guérison d'une maladie grave peut prendre plusieurs semaines ou mois, et certains problèmes neurologiques peuvent être permanents. Dans de rares cas, la mort peut survenir. Les personnes âgées, les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées présentent un risque plus élevé de développer une maladie grave.
Conséquences pour les voyageurs
Protection optimale contre les moustiques, surtout le soir et à l'aube. Les oiseaux malades ou morts ne doivent pas être touchés.
Références
En raison d'une augmentation des cas de leptospirose, le département d'Antioquia dans le nord-ouest de la Colombie a lancé une alerte. Jusqu'à présent, les municipalités les plus touchées sont Medellín (70 cas confirmés), Apartadó (54 cas), Turbo (29 cas) et Puerto Berrío (18 cas). Les grandes accumulations de déchets dans certaines zones (notamment dans la ville de Medellín) favorisent la présence de rongeurs.
En 2021, le nombre total de cas de leptospirose enregistrés dans le pays s'élevait à 2269, dont 14 décès. Les villes de Cali, Bogotá et Medellín ont été particulièrement touchées.
Conséquences pour les voyageurs
Porter des vêtements/bottes de protection pour patauger dans l'eau ! Les leptospires sont transmis par l'urine des rongeurs (surtout des rats), par exemple dans les résidus d'eau (ruisselets, flaques, etc.) ou la boue. Dans ce cas, la transmission à l'homme se fait par de petites blessures de la peau ou des contacts avec les muqueuses par contact direct ou indirect avec l'urine des rongeurs. Les plaintes allaient de symptômes généraux semblables à ceux de la grippe à une méningite (méningite aseptique) et à une septicémie. La maladie peut être traitée par des antibiotiques. Un vaccin n'est pas disponible de manière générale.
Références
A Andresito, dans la province de Misiones au nord-est de l'Argentine, deux personnes sont décédées des suites du botulisme et six malades se trouvent encore aux soins intensifs. On suppose que la source de l'infection est la charcuterie faite maison que les personnes concernées ont consommée.
Le botulisme, causé par les toxines de la bactérie Clostridium botulinum, est généralement lié à des aliments conservés fait maison, qu'il s'agisse de légumes, de viande ou de poisson mis en conserve. La toxine botulique ne peut pas être sentie et n'a pas de goût particulier. Les toxines botuliques font partie des poisons les plus puissants connus et figurent sur la liste des agents potentiels d'armes biologiques.
Conséquences pour les voyageurs
La consommation de charcuterie faite maison est à proscrire. Le botulisme alimentaire est évité par une préparation professionnelle des conserves et des contrôles industriels. Les boîtes de conserve bombées sont considérées comme suspectes et doivent être détruites.
Références
Cinq Américains sont morts de la rage en 2021, le chiffre le plus élevé en 10 ans. Selon les autorités sanitaires, certaines de ces personnes ne savaient pas qu'elles étaient à risque d’être infectées ou avaient refusé les vaccins qui auraient pu leur sauver la vie.
Conséquences pour les voyageurs
Évitez tout contact avec les animaux ! Ne pas donner à manger aux animaux non plus ! Pour les voyageurs de longue durée et les voyageurs présentant un risque individuel élevé (voyages en deux-roues, dans des régions isolées, enfants en bas âge, travail avec des animaux, spéléologie, etc.), une vaccination pré-exposition (avant le séjour) par 2 injections et un rappel après 1 an est recommandée.
Comportement en cas d'exposition :
Après une morsure/griffure d'animal: laver immédiatement la plaie à l'eau courante et au savon pendant 15 minutes, puis désinfecter et, dans tous les cas, se rendre au plus vite dans un centre médical de qualité pour une vaccination post-exposition!
Pour plus d'informations : voir la fiche d'information rage
Références
Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), en 2021 1’380’955 cas cliniques de fièvre typhoïde ont été signalés en RDC, dont 502 décès.
Conséquences pour les voyageurs
Respectez une hygiène optimale de la nourriture et de l'eau potable ("cook it, boil it, peel it or forget it"). La vaccination contre la typhoïde est particulièrement recommandée aux personnes qui rendent visite à des amis ou à de la famille (VFR), ainsi qu'aux voyageurs dont les conditions d'hygiène sont insuffisantes pendant leur séjour. Pour plus de détails, voir la fiche d'information sur la fièvre typhoïde
Références
En 2021, neuf pays de la Région africaine de l'OMS (Cameroun, Tchad, République centrafricaine (RCA), Côte d'Ivoire, République démocratique du Congo (RDC), Ghana, Niger, Nigéria et République du Congo) ont signalé des cas de fièvre jaune humaine (confirmés en laboratoire). Le nombre de cas rapportés est en augmentation par rapport aux années antérieures Des cas de fièvre jaune probables ont également été signalés au Bénin, au Burkina Faso, au Gabon, au Mali, au Togo et en Ouganda.
Certains des pays concernés sont considérés comme des pays fragiles, touchés par des conflits ou à risque, dans lesquels l'immunité de la population contre la fièvre jaune est faible.
Conséquences pour les voyageurs
Une protection vaccinale contre la fièvre jaune est vivement recommandée ou obligatoire pour les voyages dans les régions d'endémie de la fièvre jaune, voir les pages pays www.healthytravel.ch/fr-countries/ ou les 'Tableaux de médecine des voyages' de l'OFSP : LIEN.
Références
WHO DON 23.12.2021
Une adolescente de 13 ans a contracté la rage après avoir été mordue par son propre chien, a déclaré le chef du programme des zoonoses du Service départemental de santé (SEDES) de Potosí, au Sud-est de la Bolivie. Quelques jours après la morsure, elle a présenté une série de problèmes de santé pour lesquels elle a été admise aux soins intensifs. Le diagnostic de la rage a été confirmé par des tests de laboratoire.
Conséquences pour les voyageurs
Evitez tout contact avec les animaux (et ne les nourrissez pas !). En cas de morsure/ griffure, lavez immédiatement la plaie pendant 15 minutes (eau courante et savon alcalin), désinfectez et consultez en urgence un centre médical de qualité pour une prophylaxie post-expositionnelle. La vaccination préventive (2 injections avant le voyage puis 1 rappel une année plus tard) est recommandée pour les expatriés et les voyageurs à risque augmenté (voyages à deux roues, dans les zones reculées, les longs séjours, jeunes enfants, travail avec les animaux, spéléologues etc.).
Références
L'autorité épidémiologique de l'État de Santa Catarina a signalé cette année 8 cas humains de fièvre jaune, dont trois décès. Aucune des victimes n'était vaccinée. En outre, des décès de singes continuent d'être observés dans l'État de Santa Catarina : En 2021, il y a eu au total 625 cas chez des singes, dont 137 cas ont pu être confirmés comme infection par la fièvre jaune.
La fièvre jaune est une maladie virale hémorragique transmise par les piqûres de moustiques. Il n'existe pas de traitement spécifique et la vaccination constitue le meilleur moyen de se protéger contre cette maladie. En outre, une protection optimale contre les piqûres de moustique est importante. Aux personnes pouvant avoir des contre-indications au vaccin (enfants de moins de 9 mois, femmes enceintes, baisse sévère de l'immunité ou des troubles du thymus, allergie aux protéines d'œuf, certains séniors), nous recommandons de consulter un centre de vaccination /spécialiste agréé de médecine des voyages.
Conséquences pour les voyageurs
Au Brésil, la saison de haute transmission est de décembre à mai. La vaccination contre la fièvre jaune est recommandée par l'OMS pour la plupart des régions du Brésil. En raison de la propagation de la fièvre jaune dans des régions précédemment déclarées exemptes de cette maladie, le Comité suisse d'experts en médecine des voyages (CEMV) recommande une protection vaccinale contre la fièvre jaune pour tout le Brésil ! Chez les personnes immunocompétentes, il est recommandé d'effectuer un rappel unique après 10 ans (c'est-à-dire au maximum 2 doses de vaccins dans la vie).
Références
Une épidémie de fièvre jaune sévit au Ghana depuis octobre 2021. Les régions suivantes sont touchées: Savannah, Upper West (au Nord-ouest), Bono, et Oti (au centre et centre-est). Sur environ 600 cas cliniques, 102 cas ont été confirmés au laboratoire et 46 décès ont été enregistrés.
Conséquences pour les voyageurs
La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire pour se rendre au Ghana.
Références
Le Centers for Disease Control and Prevention (CDC) a classé l'ensemble de l'Inde comme pays présentant une épidémie actuelle de Zika, l’épidémie se situant principalement dans l'Uttar Pradesh. Depuis octobre 2021 109 cas confirmés ont été signalés. Comme indiqué dans des actualités précédentes, des cas de Zika ont également été enregistrés dans d'autres régions de l'Inde (Kerala, Maharasthra).
Le virus Zika est surtout transmis par des moustiques qui piquent la journée et sont présents dans de nombreuses régions tropicales. Environ 80% des infections seraient asymptomatiques. Les manifestations cliniques sont généralement peu sévères, d’une durée entre 5 et 7 jours: une fièvre, une éruption de boutons rouges (rash) avec des démangeaisons, des douleurs aux articulations, une conjonctivite (yeux rouges), parfois des maux de tête et douleurs musculaires. Des complications neurologiques (Syndrome de Guillain-Barré) et immunologiques peuvent survenir. Il n’existe ni vaccin ni thérapie spécifique contre le virus Zika. La situation est particulière pour les femmes enceintes en raison du risque de malformations sévères chez l'enfant à naître.
Conséquences pour les voyageurs
Actuellement, il existe un risque accru de transmission du virus Zika en Inde. Notez que le virus Zika peut également être transmis par voie sexuelle ! Prévention : protection optimale contre les moustiques 24h/24 et 7j/7 : le jour contre le Zika, la dengue et autres arboviroses, au crépuscule et la nuit contre le paludisme.
En cas de voyage dans des régions touchées par une épidémie de Zika, comme c'est désormais le cas en Inde, le Comité suisse d'experts en médecine des voyages recommande d'utiliser un préservatif / Femidom pendant le voyage et au moins 2 mois après le retour, afin d'éviter une éventuelle transmission sexuelle du virus.
En raison du risque de malformations chez l'enfant à naître, il est actuellement déconseillé aux femmes enceintes de se rendre en Inde. En cas de voyage absolument nécessaire, il est recommandé de consulter un médecin spécialiste en médecine des voyages avant le départ.
Les femmes qui prévoient de tomber enceintes devraient attendre au moins deux mois après leur retour (ou celui de leur partenaire) d'Inde avant d'établir un planning familial. En cas de procréation médicalement assistée, ce délai devrait être porté à au moins 3 mois. Lisez également la fiche d'information Zika en particulier si vous êtes enceinte ou si vous ou votre partenaire envisagez une grossesse.
Références
CDC Travel News, 9.12.2021, ECDC 13.11.2021, EKRM statement 2019
Au cours des quatre dernières semaines, on observe une augmentation des cas de paludisme dans la zone nord (communes de Medio Queso, San Gerardo, Cuatro Esquinas, Isla Chica, La Trocha, Las Delicias et Coquital). Depuis 2016 on assiste à une recrudescence de cas locaux, en 2021 un total de 138 cas de paludisme ont été déclarés.
La malaria (le paludisme) est une infection parasitaire transmise par les piqûres de moustiques le soir et la nuit et se déclare sous forme de fièvre à 37,5° ou plus, des maux de tête, des frissons, des symptômes grippaux, et parfois des diarrhées. La maladie est potentiellement mortelle et constitue une urgence médicale !
Conséquences pour les voyageurs
Protection optimale contre les moustiques 24h/24 et 7j/7 (au crépuscule et la nuit contre le paludisme, le jour contre la dengue, le chikungunya et autres arboviroses). En cas de fièvre >37,5° C, il faut toujours penser à un paludisme et l'exclure par une analyse de sang.
Références
Outbreak News Today, 4.12.2021, Ministerio de Saude, 3.12.2021
In Queensland, the number of cases with Ross River Virus (RRV) infections is increasing, with over 150 people tested positive on the Sunshine Coast. Due to rainfall and the associated increase in the mosquito population, more people are expected to become ill in the coming weeks.
Ross River virus disease is the most common mosquito-borne infectious disease in Australia; it occurs throughout of the country but is found primarily in Queensland, Victoria, and Western Australia. Transmission occurs through Culex and Aedes mosquitoes. After an acute phase with fever, skin rash, and joint pain, RRV can sometimes cause long-lasting pain in various joints (polyarthritis).
Consequences for travelers
Optimal mosquito protection is recommended around the clock (24/7) (see factsheet mosquito and tick bite protection). There is neither a specific medication nor a vaccination.
References
According to the WHO, more than 200 suspected cases of yellow fever infection were reported between Oct. 15th and Nov. 27th, 2021, of which 70 cases were laboratory-confirmed. The number of deaths has risen to at least 40. Yellow fever was likely introduced into the region by nomads from Nigeria who moved into Savannah region of Ghana. At least 8 regions are now affected by the outbreak, including tourist areas. A vaccination campaign and further investigations have been initiated.
Consequences for travelers
Vaccination against yellow fever is strongly recommended for all travelers. Proof of yellow fever vaccination is mandatory upon entry.
References
According to media reports, seven people have died in Zanzibar after eating turtle meat; three people are still being treated in hospital.
Turtle meat is a popular delicacy among residents. In rare cases, turtle meat can be toxic due to a biotoxin called chelonitoxism. Symptoms include nausea, vomiting, dysphagia, and abdominal pain. Severe cases can lead to coma and multiple organ failure.
Consequences for travelers
Refrain from consuming the meat of sea turtles! It is prohibited in most countries due to conservation efforts!
References
According to media reports, malaria cases in Limpopo province have doubled from 206 to over 400 cases in two weeks. The districts Vhembe and Mopani are most affected. Authorities expect a further increase in malaria cases during the rainy season in the coming weeks.
Consequences for travelers
Optimal mosquito protection is necessary at dusk and at night in the north/northeast of the country. In addition, from September to May, the use of chemoprophylaxis against malaria is recommended for stays in the high-risk areas (northeast and east of Mpumalanga Province, incl. Kruger & neighboring parks, as well as north and northeast of Limpopo Province.).
References
Between October 8th and November 11th, 2021 86 cases of dengue fever infections were registered in the district of Richard Tol, Saint Lois region. So far, Dengue virus serotypes 1 and 3 (DENV 1 and DENV 3) have been reported.
Dengue is endemic in Africa. The exact extent of its spread on the African continent is unclear, as a diagnosis is often not made and epidemiological surveillance is poor.
Consequences for travelers
Protect yourself optimally around the clock (24/7) against mosquitoes (see factsheet mosquito and tick bite protection): during the day against dengue, chikungunya, Zika and other viruses, at dusk and at night against malaria. If you should have a fever: take medication containing the ingredient paracetamol and make sure you drink enough fluids. Do not take any medication containing the ingredient acetylsalicylic acid (e.g. Aspirin®), as this can increase the bleeding tendency in the event of a dengue infection (see also factsheet dengue). If you have visited a malaria area and have a fever >37.5 °C, you should always exclude malaria by taking a blood smear on the spot. Visit a medical facility for this (see also factsheet malaria).
References
(source image: PAHO Zika weekly report, accessed 19.11.2021) The high incidence in Guatemala compared to the other countries is striking. However, these numbers need to be interpreted with caution, as epidemiological surveillance may be limited due to the COVID-19 pandemic. Case numbers in the Caribbean are incomplete, see link for details.
Consequences for travelers
Currently, none of the above countries is classified as an area with a current outbreak (see CDC map). Prevention: Optimal mosquito protection is necessary around the clock (24/7): during the day against dengue, chikungunya, Zika and other viruses, at dusk and at night against malaria. If you should have a fever: take medication containing the ingredient paracetamol and make sure you drink enough fluids. Do not take any medication containing the ingredient acetylsalicylic acid (e.g. Aspirin®), as this may increase the risk of bleeding in the event of a dengue infection (see also factsheet dengue). If you have visited a malaria area and have a fever >37.5 °C, you should always exclude malaria by taking a blood smear on the spot. Visit a medical facility for this (see also factsheet malaria). Detailed information on Zika can be found in the Zika factsheet.
References
PAHO Zika weekly report, accessed 19.11.2021
According to media reports, at least 80 fishermen have fallen ill with an unclear skin disease in the suburbs of Dakar. Already, in 2020 several hundred fishermen in Senegal were affected by an unclear vesicular, highly itchy skin affliction, which was accompanied by fever and had occurred after returning from the sea (incubation period of several days). Close contacts, such as family members, were not affected at that time. Images of skin disease 2020 (source image: AFRIK.COM, 20.11.2021):
Consequences for travelers
Very likely low risk for travelers. For information, follow current media reports. In case of unclear skin symptoms after contact with seawater, consult a physician.
References
A person in Maryland, USA, has contracted monkeypox after a stay in Nigeria. Laboratory tests revealed that it is the same strain that has been circulating in Nigeria since 2017. The person is currently in isolation. Investigations regarding possible contacts have been initiated.
Monkeypox is endemic in Nigeria and other countries in West and Central Africa. An increase in cases in Nigeria has been recorded since September 2017. 88 cases have been reported in 2021 (through the end of October 2021).
Consequences for travelers
Prevention: Follow good personal hygiene, avoid contact with infected people and animals, do not consume bushmeat. The individual risk of contracting monkeypox from an infected patient depends on the type and duration of contact. If there is very close contact with a case (e.g., family members, airplane neighbors, medical personnel), the risk of infection is considered to be moderate, otherwise low.
References
The Beijing Olympic and Paralympic Games are scheduled for February 4-20 and March 4-13, 2022, respectively. About 3,000 athletes from 80 countries are expected. The competitions will be held in Beijing, Yanqing, Zhangjiakou, and the Hebei province.
According to current regulations, international spectators are not allowed to attend. Local spectators will be allowed to attend the Games; information on additional conditions is still pending.
Consequences for travelers
If considering a visit, the following precautions are recommended:
General:
Recommended vaccinations:
References
Diverse. Olympische Spiele, Bejing 2022
Diphtheria cases were reported in four countries in 2021:
Dominican Republic: A total of 56 suspected diphtheria cases were reported between week 1 and 42 in 2021, of which 18 were confirmed (14 by laboratory testing and 4 by epidemiologic investigation), including 12 confirmed deaths. Regarding other cases: 31 of the total reported in 2021 were discarded, one was classified as probable, and 6 remain under investigation.
Haiti: A sustained diphtheria outbreak has been ongoing since 2014 (over >1,300 suspected cases). In 2021 (week 1-38), the number of suspected cases reported (164 cases) is similar to the number reported in the same period in 2019 (165 cases), although higher than the number of suspected cases reported in the same period in 2020 (110 cases).
Colombia: 7 suspected diphtheria cases were reported between week 1 and 41 (2021), of which 1 was laboratory-confirmed, 5 cases were excluded, and 1 case is still under investigation.
Brazil: 1 diphtheria case
The WHO Americas Region has seen a steady decline in vaccination coverage against diphtheria since 2010. The coverage rate for the third dose of diphtheria, tetanus, and pertussis (DTP3) vaccine in the Americas Region declined from 94% to 84% between 2010 and 2020. In addition, the COVID-19 pandemic has also affected epidemiologic and laboratory surveillance systems for vaccine-preventable diseases.
Consequences for travelers
A booster vaccination against diphtheria (together with tetanus) is necessary in addition to a basic immunization. The optimal time for the booster vaccination for stays in areas with a diphtheria epidemic is unclear. Travelers to countries with diphtheria outbreaks should receive a booster vaccination if the previous booster vaccination is more than 10 years old, as the diphtheria protection is shorter-lasting than the tetanus protection. For high-risk individuals, such as those on humanitarian missions, a shorter interval (e.g., 5 years) should be considered.
References
Forty-two suspected cases of yellow fever (YF) were reported between October 15th, 2021, and November 3rd, 2021. Infection was proven by PCR at least in three blood samples collected from suspected cases.
The cases occurred primarily amongst nomadic settlers from the two districts of West Gonja and North Gonja in the Savannah region of northwestern Ghana (bordering Côte d'Ivoire). Eleven of the 42 suspected cases, including all three PCR-positive cases, died.
Consequences for travelers
Yellow fever is endemic in Ghana. The last outbreak was in 2016. The current outbreak once again emphasizes the importance of a yellow fever vaccination when staying in Ghana. Proof of a yellow fever vaccination is required upon entry into Ghana.
References
More than 1.1 million cases of typhoid fever have been reported from the beginning of the year (2021) until the end of September, including 19,734 confirmed cases and 411 deaths. This is a significant increase compared to 2020 (total 715,920 suspected cases, 178 deaths). These figures should be interpreted with caution because bacterial cultures are not usually possible and the test used in most cases (Widal test) is not very sensitive and specific for the diagnosis of typhoid fever.
Consequences for travelers
Maintain optimal food and drinking water hygiene. Vaccination against typhoid fever is recommended especially for people visiting friends and relatives (VFRs) and for people traveling with poor hygienic conditions.
References
Ukrainian health officials report a polio case in an unvaccinated 12-year-old child with acute flaccid paralysis from Transcarpathia (southwest of the country) in a new report on the current polio situation in Ukraine. There is no information yet regarding the type of polio.
An epidemiological investigation was conducted after this case was reported. No further person was found to be infected with the poliovirus. The previously detected cVDPV2 cases in Ukraine in the Rivne region are not connected to the current case.
Consequences for travelers
Ukraine is now considered a category 2 in the WHO temporary poliomyelitis vaccination recommendations ("States infected with cVDPV2, with or without evidence of local transmission"):
References
India, Delhi: Health authorities in Delhi have reported 531 additional dengue fever cases in one week, bringing the total number of cases in the city to over 1,500. This is the highest number of reported cases since 2018, with over 46,000 cases recorded in India, which now ranks second in the world after Brazil (60,000 cases). According to media reports, this sharp increase in dengue fever cases has led to a shortage of hospital beds in both government and private hospitals.
Consequences for travelers
Optimal mosquito protection measures 24/7: during the day against dengue, chikungunya, Zika and other viruses, at dusk and at night against malaria. If you should have a fever: take medication containing the ingredient paracetamol and make sure you drink enough fluids. Do not take any medication containing the ingredient acetylsalicylic acid (e.g. Aspirin®), as this may increase the risk of bleeding in the event of a dengue infection (see also factsheet dengue). If you have visited a malaria area and have a fever >37.5 °C, you should always exclude malaria by taking a blood smear on the spot. Visit a medical facility for this (see also factsheet malaria).
References
Outbreak News Today, 1.11.2021, Outbreak News Today, 23.10.2021
More than 23,000 dengue cases (including 89 deaths) have been recorded since the beginning of 2021, with the majority of cases (20,000) reported in Dhaka.
Consequences for travelers
Optimal mosquito protection measures 24/7: during the day against dengue, chikungunya, Zika and other viruses, at dusk and at night against malaria. If you should have a fever: take medication containing the ingredient paracetamol and make sure you drink enough fluids. Do not take any medication containing the ingredient acetylsalicylic acid (e.g. Aspirin®), as this may increase the risk of bleeding in the event of a dengue infection (see also factsheet dengue). If you have visited a malaria area and have a fever >37.5 °C, you should always exclude malaria by taking a blood smear on the spot. Visit a medical facility for this (see also factsheet malaria).
References
Outbreak News Today, 1.11.2021, Outbreak News Today, 23.10.2021
Diphtheria bacteria were detected in three people in the Ky Son district in the Huu Lap commune (northwest of the country).
Consequences for travelers
A booster vaccination is necessary in addition to a basic immunization against diphtheria (together with tetanus, etc.). The optimal time for the booster vaccination for stays in areas with a diphtheria epidemic is unclear. Travelers to countries with diphtheria outbreaks should receive a booster vaccination if the previous booster vaccination is more than 10 years old, as the diphtheria protection is shorter-lasting than the tetanus protection. For high-risk individuals, such as those on humanitarian missions, a shorter interval (e.g., 5 years) should be considered. Please talk to your doctor if you belong to this group.
References
Outbreak News Today, 27.10.2021, Outbreak News Today, 23.10.2021
In the district of Ghaziabad in the state of Uttar Pradesh, 13 diphtheria cases were registered until October 2021, compared to 14 cases in the entire 2020.
Consequences for travelers
A booster vaccination is necessary in addition to a basic immunization against diphtheria (together with tetanus, etc.). The optimal time for the booster vaccination for stays in areas with a diphtheria epidemic is unclear. Travelers to countries with diphtheria outbreaks should receive a booster vaccination if the previous booster vaccination is more than 10 years old, as the diphtheria protection is shorter-lasting than the tetanus protection. For high-risk individuals, such as those on humanitarian missions, a shorter interval (e.g., 5 years) should be considered. Please talk to your doctor if you belong to this group.
References
Outbreak News Today, 27.10.2021, Outbreak News Today, 23.10.2021
In Ernakulam district, Kerala state, the number of confirmed leptospirosis cases have continued to increase in October 2021 (now 29 confirmed cases and 48 suspected cases) compared to September 2021 (18 confirmed 51 suspected cases). Since the beginning of 2021, 304 suspected cases have been reported in Ernakulam (confirmed: 133 cases).
Monsoon-related flooding occurs regularly between June and September, with October and November constituting the post-monsoon season. As a result, outbreaks of leptospirosis are common during this period.
Consequences for travelers
Wear protective clothing/boots when wading through water! Leptospira are transmitted through the urine of rodents (mainly rats), which can contaminate small bodies of water (creeks, puddles, etc.) and mud. Transmission to humans occurs through small skin lesions or mucosal contacts through direct or indirect contact with the rodent urine. Symptoms range from flu-like symptoms, aseptic meningitis to sepsis. Vaccination is not generally available.
References
The 'Pan American Health Organization' (PAHO) has reported 122,203 chikungunya fever cases in the Americas in the year 2021, compared to 103,000 cases reported for the entire year of 2020. Brazil accounts for the majority of cases (97%).
Chikungunya fever is a viral infection transmitted by Aedes mosquitoes. The disease is typically manifested by severe joint pain in the hands and feet, which can last for weeks or months in some patients.
Consequences for travelers
Optimal mosquito protection measures 24/7: during the day against dengue, chikungunya, Zika and other viruses, at dusk and at night against malaria. If you should have a fever: take medication containing the ingredient paracetamol and make sure you drink enough fluids. Do not take any medication containing the ingredient acetylsalicylic acid (e.g. Aspirin®), as this may increase the risk of bleeding in the event of a dengue infection (see also factsheet dengue). If you have visited a malaria area and have a fever >37.5 °C, you should always exclude malaria by taking a blood smear on the spot. Visit a medical facility for this (see also factsheet malaria).
References
According to WHO, three laboratory-confirmed cases of circulating vaccine-derived poliovirus type 2 (cVDPV2) were reported in the Biombo and Bissau regions on October 26, 2021. The most recent date of symptom onset was July 15, 2021. The detected cVDPV strain is genetically linked to a strain circulating in Nigeria. cVDPV had not previously been detected in Guinea-Bissau.
Consequences for travelers
Guinea-Bisseau is now considered as category 2 of the WHO temporary poliomyelitis vaccination recommendations ("States infected with cVDPV2, with or without evidence of local transmission"):
References
Over 120 cases of salmonella have been reported since 2019 in Germany (68 cases), Sweden (37 cases), Norway (5 cases), Denmark (9 cases), and the Netherlands (2 cases). Cases have also been reported in the United States and Canada. The salmonella outbreak is linked to sesame products (tahini and halva) imported from Syria. Fourteen batches have tested positive for one or more of the Salmonella-outbreak strains. Tahini is a paste made from raw sesame seeds. Halva is a confectionery product that contains a high percentage of sesame seeds.
The recurrent occurrence of cases and the repeated discovery of positive samples since 2019 indicate that contaminated sesame-based products have been circulating in the EU market for more than two years.
Consequences for travelers
Considering the limited information on the production and distribution of the sesame products from Syria, there is still a risk of new salmonella infections in the EU/European Economic Area. Caution should be shown when consuming these products (tahini, halva).
References
In the Punjab province, cases of dengue infections are increasing significantly, with more than 300 cases per day. Between January and October 76th, 2021, 5’700 infections have been recorded in the province, including 18 deaths. All four dengue virus strains are circulating (DENV-1, DENV-2, DENV-3, and DENV-4).
Consequences for travelers
Optimal mosquito protection is necessary around the clock (24/7) (Daytime risk: Dengue, Zika, Chikungunya, etc.; Dusk / nighttime risk: Malaria). Dengue fever is transmitted in urban areas. In case of fever, fever-reducing medications containing paracetamol should be favored, as well as hydration. Do not take fever-reducing medications containing acetylsalicylic acid (e.g., Aspirin ®), as they increase the risk of bleeding. For travelers staying in regions with malaria risk, a malaria infection should always be excluded in the case of fever.
References
The Minister of Health declared a health emergency on the 10th of October (2021) for 51 districts in 15 regions in Peru due to a dengue fever outbreak. The affected regions are Piura, San Martín, Loreto, Huánuco, Junín, Cajamarca, Cusco, Madre de Dios, Ayacucho, Lima, Amazonas, Ucayali, Pasco, Tumbes and Ica. The health emergency is expected to last 90 days and is intended to prevent and control the dengue outbreak. 36’000 dengue fever infections have been registered since January 2021, which corresponds to an incidence rate of 111 infections per 100’000 inhabitations. The current incidence rate and number of cases are significantly higher than the previous three years.
Consequences for travelers
Optimal mosquito protection is necessary around the clock (24/7) (Daytime risk: Dengue, Zika, Chikungunya, etc.; Dusk / nighttime risk: Malaria). Dengue fever is transmitted in urban areas. In case of fever, fever-reducing medications containing paracetamol should be favored, as well as hydration. Do not take fever-reducing medications containing acetylsalicylic acid (e.g., Aspirin ®), as they increase the risk of bleeding. For travelers staying in regions with malaria risk, a malaria infection should always be excluded in the case of fever.
References
Outbreak News Today, 11.10.2021, MoH Peru, Epid. Bulletin, KW 40, 2021
Two hundred cases of schistosomiasis and diarrhea have been reported in children due to drinking contaminated water from pools and rivers in the Boni forest (Garissa district) in eastern Kenya, a region threatened by Al Sahab terrorism. Boni residents have been forced to drink untreated, dirty water as their water sources have dried up due to a devastating drought.
Consequences for travelers
Avoid all contact with freshwater, especially bathing and wading near the shore and drinking untreated drinking water. Bathe only in chlorinated pool water and in the ocean (saltwater), as this does not pose a risk in regards to schistosomiasis infections. A schistosomiasis infection should be ruled out after possible exposure.
For more information: see HealthyTravel: Factsheet Schistosomiasis
References
Dans la province du Nord-Kivu, un nouveau cas d'infection à virus Ebola, confirmé par laboratoire, a été détecté. Il s'agit d'un enfant de 3 ans qui est tombé malade au début du mois d'octobre. Des voisins de l'enfant malade (2 enfants et leur père) étaient déjà décédés de symptômes suspects d'Ebola à la mi- ou à la fin septembre, mais aucun diagnostic de laboratoire n'avait été posé. Entre-temps, un autre cas a été confirmé dans la ville de Beni.
Le 3 mai, l'épidémie d'Ebola dans la province de Nord-Kivu avait été déclarée terminée.
La maladie à virus Ebola est une fièvre virale hémorragique extrêmement virulente, transmise lors d’un contact direct avec les liquides corporels et sécrétions d’un malade (le sang, la salive, le vomi, les selles, la sueur, le sperme, l’urine, etc.) ou avec des tissus d’animaux infectés (surtout les singes, antilopes des bois, rongeurs, chauves-souris). Les symptômes sont une fièvre soudaine et généralement élevée, des douleurs musculaires, des maux de tête, une fatigue, un mal de gorge, suivi de diarrhées, de vomissements et des saignements internes et externes. Une hospitalisation précoce avec des soins de soutien (hydratation, maintien de la pression sanguine) peuvent améliorer le pronostique.
Conséquences pour les voyageurs
Le risque d’infection par le virus Ebola existe pour les personnes qui se rendent dans la région touchée par la flambée, lors de contact proche sans protection avec une personne malade ou décédée d’Ebola (et leurs liquides corporels) et lors de relations sexuelles non protégées avec un malade ou survivant de l’Ebola (12 mois). Il est recommandé de se laver et désinfecter régulièrement les mains (notamment avant de toucher les yeux, le nez et la bouche, après avoir manipulé des objets potentiellement contaminés ou être allé aux toilettes), d’éviter tout contact avec un animal possiblement infecté et de renoncer à manger de la viande de brousse. Une consultation avec un spécialiste en médecine des voyages est recommandée en cas de mission humanitaire.
Références
Le ministère de la Santé ukrainien rapporte un cas de paralysie flasque aiguë causée par le poliovirus. Il s'agit d'une fillette de 18 mois non vaccinée de l'oblast de Rivne, dans le nord-ouest du pays. Les parents avaient refusé la vaccination en raison de leurs convictions religieuses. Le virus a également été trouvé chez 6 personnes de contacts. La couverture vaccinale contre la polio parmi la population est très faible.
La polio se transmet par l'eau ou les aliments contaminés et peut provoquer une paralysie permanente et invalidante. Il n'existe pas de traitement, mais la vaccination est efficace pour prévenir la maladie.
Conséquences pour les voyageurs
Il est fortement recommandé aux personnes qui séjournent dans le pays pendant > 4 semaines d'avoir une vaccination récente contre la polio d'au moins 4 semaines et d'au maximum 12 mois, avec une documentation dans le certificat international de vaccination, lorsqu'elles quittent l'Ukraine. Pour les séjours < 4 semaines : Vaccination de base et vaccination de rappel tous les 10 ans.
Références
Polioeradication (accessed 14.10.2021)
Depuis le début de 2021 un total de 14 cas de fièvre jaune a été signalé au Pérou, dont 10 cas confirmés. Les personnes touchées n'étaient pas vaccinées contre la fièvre jaune.
La fièvre jaune est une maladie virale hémorragique transmise par les piqûres de moustiques. Elle se manifeste par une fièvre élevée, des frissons, des douleurs musculaires, des maux de tête et des troubles digestifs, suivi chez certains malades d’une jaunisse et des saignements qui peuvent entraîner la mort. Il n'existe pas de traitement spécifique et la vaccination constitue le meilleur moyen de se protéger contre cette maladie. Les personnes pouvant avoir des contre-indications au vaccin (enfants de moins de 9 mois, femmes enceintes, baisse sévère de l'immunité ou des troubles du thymus, allergie aux protéines d'œuf, certains séniors), devraient consulter un centre de vaccination /spécialiste agréé de médecine des voyages en mentionnant leur condition, pour recevoir une évaluation individuelle et des conseils personnalisés. Les personnes non vaccinées (contre-indications) devraient se protéger de façon optimale contre les piqûres de moustique.
Conséquences pour les voyageurs
La vaccination contre la fièvre jaune est recommandée pour les séjours dans les zones situées en dessous de 2'300m à l'est des Andes (pas pour les séjours à Cusco, Lima, Machu Picchu et pour l’Inca Trail).
Références
Une épidémie de fièvre jaune sévit au Nigeria depuis septembre 2017. Durant les 8 premiers mois de 2021 un total de 1’312 cas suspects ont été enregistrés.
La fièvre jaune est une maladie virale hémorragique transmise par les piqûres de moustiques. Elle se manifeste par une fièvre élevée, des frissons, des douleurs musculaires, des maux de tête et des troubles digestifs, suivi chez certains malades d’une jaunisse et des saignements qui peuvent entraîner la mort. Il n'existe pas de traitement spécifique et la vaccination constitue le meilleur moyen de se protéger contre cette maladie. Les personnes pouvant avoir des contre-indications au vaccin (enfants de moins de 9 mois, femmes enceintes, baisse sévère de l'immunité ou des troubles du thymus, allergie aux protéines d'œuf, certains séniors), devraient consulter un centre de vaccination /spécialiste agréé de médecine des voyages en mentionnant leur condition, pour recevoir une évaluation individuelle et des conseils personnalisés. Les personnes non vaccinées (contre-indications) devraient se protéger de façon optimale contre les piqûres de moustique.
Conséquences pour les voyageurs
La vaccination est obligatoire pour les séjours dans ce pays. Elle doit être effectuée dans un centre vaccination officiel (ou par un médecin agréé) au moins 10 jours avant l'entrée dans le pays afin d'assurer une immunité protectrice. Chez les personnes immunocompétentes, il est recommandé d'effectuer un rappel unique après 10 ans (c'est-à-dire au maximum 2 doses de vaccins dans la vie).
Entre fin août et mi-septembre 2021, 20 cas suspects et 22 cas confirmés de peste (19 cas de peste pulmonaire, 3 cas de peste bubonique) ont été signalés. Les cas se situent dans deux régions éloignées: Itasy et Haute Matsiatra. Ces deux régions sont connues comme des zones endémiques de la peste.
La peste est endémique à Madagascar, la principale période de transmission se situant entre septembre et avril. Chaque année, 200 à 700 cas sont signalés, principalement la forme de peste bubonique. En 2017, une épidémie importante de peste avait eu lieu avec principalement la forme pulmonaire.
La peste est causée par une bactérie (Yersinia pestis) qui est transmise par les piqûres de puces infectées (surtout de rats, parfois d'animaux domestiques). Beaucoup plus rarement elle peut être transmise par voie respiratoire dans les gouttelettes émises par un malade atteint de peste pulmonaire qui tousse. Cette forme a une haute transmissibilité. Les symptômes de la peste pulmonaire sont la fièvre, des maux de tête, une grande fatigue et des plaintes pulmonaires telles que douleurs thoraciques, de la peine à respirer, de la toux avec parfois des expectorations (purulentes ou teintées de sang). Le port d’un masque est recommandé au personnel soignant et aux membres de la famille d'un malade. La peste bubonique se manifeste par de la fièvre, des frissons et des symptômes grippaux (maux de tête, douleurs musculaires, mal à la gorge) et souvent une inflammation des ganglions lymphatiques (bubon).
Conséquences pour les voyageurs
Le risque pour les voyageurs est considéré comme très faible. Évitez tout contact avec les rats et les animaux morts ou malades. Tenez-vous à l'écart des personnes qui toussent. Consultez rapidement un médecin en cas de fièvre, de toux, de symptômes grippaux et/ou de lésions cutanées.
Références
Selon les médias, jusqu’au début du mois d'octobre sept personnes ont contracté une infection de fièvre jaune au Venezuela. Les cas se produisaient dans les États de Monagas et d'Anzoategui. Le taux de vaccination contre la fièvre jaune est insuffisant dans la population du Venezuela. En raison de la situation politique, l'infrastructure médicale est limitée.
La fièvre jaune est une maladie virale hémorragique transmise par les piqûres de moustiques. Elle se manifeste par une fièvre élevée, des frissons, des douleurs musculaires, des maux de tête et des troubles digestifs, suivi chez certains malades d’une jaunisse et des saignements qui peuvent entraîner la mort. Il n'existe pas de traitement spécifique et la vaccination constitue le meilleur moyen de se protéger contre cette maladie. Les personnes pouvant avoir des contre-indications au vaccin (enfants de moins de 9 mois, femmes enceintes, baisse sévère de l'immunité ou des troubles du thymus, allergie aux protéines d'œuf, certains séniors), devraient consulter un centre de vaccination /spécialiste agréé de médecine des voyages en mentionnant leur condition, pour recevoir une évaluation individuelle et des conseils personnalisés. Les personnes non vaccinées (contre-indications) devraient se protéger de façon optimale contre les piqûres de moustique.
Conséquences pour les voyageurs
La vaccination contre la fièvre jaune est fortement recommandée pour les séjours dans la plupart des États du Venezuela, y compris Monangas et Anzoategui.
Références
Des flambées de rougeole sont signalées dans au moins 14 pays d'Afrique avec plusieurs centaines à plusieurs milliers de cas depuis le début de l'année 2021
La rougeole est une maladie virale très contagieuse transmise par voie respiratoire. Elle est largement répandue dans le monde. Elle peut être prévenue très efficacement par un vaccin.
Conséquences pour les voyageurs
Un voyage est l'occasion idéale de vérifier la protection contre la rougeole (vacciné 2x ou ayant eu la maladie) et, si nécessaire, de mettre à jour la protection vaccinale.
Références
Depuis le début de l'année, 5 cas de rage humaine et 234 cas chez les animaux ont été signalés. Des personnes de toutes les régions du pays ont été touchées.
La rage est causée par un virus transmis par la salive d'animaux infectés (chiens, chats, singes, chauve-souris, etc.). L’infection est invariablement mortelle si aucun traitement n’est administré rapidement: un lavage et rinçage intensif avec du savon pendant au moins 15 minutes, suivi d’administration d’immunoglobulines et 4 doses de vaccination antirabique (+ contrôle sérologique). Dans de nombreux pays les immunoglobulines et vaccins modernes hautement purifiés ne sont pas disponibles. Les enfants sont particulièrement à risque, les expositions passant souvent inaperçues.
Conséquences pour les voyageurs
Evitez tout contact avec les animaux (et ne les nourrissez pas !). En cas de morsure/ griffure, lavez immédiatement la plaie pendant 15 minutes (eau courante et savon alcalin), désinfectez et consultez en urgence un centre médical de qualité pour une prophylaxie post-expositionnelle. La vaccination préventive (2 injections avant le voyage puis 1 rappel une année plus tard) est recommandée pour les expatriés et les voyageurs à risque augmenté (voyages à deux roues, dans les zones reculées, les longs séjours, jeunes enfants, travail avec les animaux, spéléologues etc.).
Références
Outbreak News today, 23.9.2021
L'infection par la fièvre jaune d'un enfant de 18 mois, non vacciné contre cette maladie, du village de Mala, dans le district de Kemo, en République centrafricaine, a été confirmée.
La fièvre jaune est une maladie virale hémorragique transmise par les piqûres de moustiques. Elle se manifeste par une fièvre élevée, des frissons, des douleurs musculaires, des maux de tête et des troubles digestifs, suivi chez certains malades d’une jaunisse et des saignements qui peuvent entraîner la mort. Il n'existe pas de traitement spécifique et la vaccination constitue le meilleur moyen de se protéger contre cette maladie. Les personnes pouvant avoir des contre-indications au vaccin (enfants de moins de 9 mois, femmes enceintes, baisse sévère de l'immunité ou des troubles du thymus, allergie aux protéines d'œuf, certains séniors), devraient consulter un centre de vaccination /spécialiste agréé de médecine des voyages en mentionnant leur condition, pour recevoir une évaluation individuelle et des conseils personnalisés. Les personnes non vaccinées (contre-indications) devraient se protéger de façon optimale contre les piqûres de moustique.
Conséquences pour les voyageurs
La vaccination est obligatoire pour les séjours dans ces deux pays. Elle doit être effectuée dans un centre vaccination officiel (ou par un médecin agréé) au moins 10 jours avant l'entrée dans le pays afin d'assurer une immunité protectrice. Chez les personnes immunocompétentes, il est recommandé d'effectuer un rappel unique après 10 ans (c'est-à-dire au maximum 2 doses de vaccins dans la vie).
Références
Le 13 août 2021, cinq cas de fièvre jaune originaires de la Côte d'Ivoire ont été confirmés à l'Institut Pasteur de Dakar.
La fièvre jaune est une maladie virale hémorragique transmise par les piqûres de moustiques. Elle se manifeste par une fièvre élevée, des frissons, des douleurs musculaires, des maux de tête et des troubles digestifs, suivi chez certains malades d’une jaunisse et des saignements qui peuvent entraîner la mort. Il n'existe pas de traitement spécifique et la vaccination constitue le meilleur moyen de se protéger contre cette maladie. Les personnes pouvant avoir des contre-indications au vaccin (enfants de moins de 9 mois, femmes enceintes, baisse sévère de l'immunité ou des troubles du thymus, allergie aux protéines d'œuf, certains séniors), devraient consulter un centre de vaccination /spécialiste agréé de médecine des voyages en mentionnant leur condition, pour recevoir une évaluation individuelle et des conseils personnalisés. Les personnes non vaccinées (contre-indications) devraient se protéger de façon optimale contre les piqûres de moustique.
Conséquences pour les voyageurs
La vaccination est obligatoire pour les séjours dans ces deux pays. Elle doit être effectuée dans un centre vaccination officiel (ou par un médecin agréé) au moins 10 jours avant l'entrée dans le pays afin d'assurer une immunité protectrice. Chez les personnes immunocompétentes, il est recommandé d'effectuer un rappel unique après 10 ans (c'est-à-dire au maximum 2 doses de vaccins dans la vie).
Références
L'État de Tamaulipas, sur la côte est du Mexique à la frontière du Texas, a signalé 3407 infections de fièvre typhoïde depuis le début de l'année, selon les médias. Cela place Tamaulipas en tête des cas signalés dans un seul État, suivi de près par l'État de Sinaloa (3381 cas).
La fièvre typhoïde est une maladie bactérienne transmise par les aliments ou les boissons contaminées. Les symptômes sont de la fièvre, des douleurs abdominales, de la diarrhée ou au contraire une constipation. Elle peut être traitée par des antibiotiques et un vaccin préventif est disponible (environ 60% d’efficacité de protection).
Conséquences pour les voyageurs
Consommez uniquement des aliments cuits et des boissons encapsulées / bouillies. Selon le mode de voyage et le standard d'hygiène, la vaccination préventive peut être recommandée et devrait être effectuée au plus tard 2 semaines avant le départ.
Références
Selon les médias, le nombre de cas de rage signalés chez les chiens est en augmentation à Tema, dans la région du Grand Accra : plus de 115 cas suspects de rage ont été enregistrés. D'autres régions semblent également connaître une augmentation. Par exemple, une femme de 23 ans est récemment morte de la rage après avoir été mordue par un chien à Techiman, au nord de Kumasi, ainsi que deux jeunes enfants.
La rage est causée par un virus transmis par la salive d'animaux infectés (chiens, chats, singes, chauve-souris, etc.). L’infection est invariablement mortelle si aucun traitement n’est administré rapidement: un lavage et rinçage intensif avec du savon pendant au moins 15 minutes, suivi d’administration d’immunoglobulines et 4 doses de vaccination antirabique (+ contrôle sérologique). Dans de nombreux pays les immunoglobulines et vaccins modernes hautement purifiés ne sont pas disponibles. Les enfants sont particulièrement à risque, les expositions passant souvent inaperçues.
Conséquences pour les voyageurs
Evitez tout contact avec les animaux (et ne les nourrissez pas !). En cas de morsure/ griffure, lavez immédiatement la plaie pendant 15 minutes (eau courante et savon alcalin), désinfectez et consultez en urgence un centre médical de qualité pour une prophylaxie post-expositionnelle. La vaccination préventive (2 injections avant le voyage puis 1 rappel une année plus tard) est recommandée pour les expatriés et les voyageurs à risque augmenté (voyages à deux roues, dans les zones reculées, les longs séjours, jeunes enfants, etc.).
Références
Sept cas confirmés et six autres suspects de leptospirose ont été signalés chez des personnes pratiquant des activités nautiques telles que le canyoning dans le fleuve Argensou à Auzat et Vicdessos en Ariège (sud de la France).
La leptospirose est une maladie bactérienne présente dans le monde entier, qui est particulièrement répandue dans les pays tropicaux lors de la saison des pluies ou d'inondations. Elle est causée par une bactérie transmise à l'homme lors de contact de petites lésions cutanées avec de l'eau contaminée par l'urine d'animaux infectés (surtout les rats, chiens et bétail). Le risque d’infection augmente en cas de camping ou d'activités aquatiques (baignade, rafting, traversée de cours d'eau). La maladie peut être guérie par des antibiotiques si elle est diagnostiquée à temps.
Conséquences pour les voyageurs
Les autorités sanitaires françaises invitent les personnes qui se sont baignées ou ont pêché dans cette zone à consulter rapidement leur médecin si elles présentent des symptômes.
Références
Via ProMED 12.9.2021, ARS
Un chien est mort de la rage dans une clinique vétérinaire de Basse-Saxe. Le chiot avait été importé de la Méditerranée au début du mois de septembre sans avoir reçu la vaccination antirabique requise. Les tests post-mortem de la rage sont revenus positifs. Plus de 50 personnes en contact avec le chien ont dû subir une vaccination post-expositionelle.
Conséquences pour les voyageurs
La vaccination contre la rage est, entre autres, une condition préalable à l'importation d'un animal. L'importation illégale de chiens et d'autres animaux est un problème grave et met en danger les humains et les animaux ! Veuillez vous conformer à la réglementation.
Références
Tierklinik Posthausen – Facebook, 11.9.2021
Afrique du Sud : En l'espace d'une semaine (23-31.8.2021), 7 cas de rage chez l’humain confirmés en laboratoire ont été signalés dans les provinces de Limpopo, KwaZulu-Natal et Eastern Cape, et 3 autres cas ont été jugés probables.
La rage est causée par un virus transmis par la salive d'animaux infectés (chiens, chats, singes, chauve-souris, etc.). L’infection est invariablement mortelle si aucun traitement n’est administré rapidement: un lavage et rinçage intensif avec du savon pendant au moins 15 minutes, suivi d’administration d’immunoglobulines et 4 doses de vaccination antirabique (+ contrôle sérologique). Dans de nombreux pays les immunoglobulines et vaccins modernes hautement purifiés ne sont pas disponibles. Les enfants sont particulièrement à risque, les expositions passant souvent inaperçues.
Conséquences pour les voyageurs
Evitez tout contact avec les animaux (et ne les nourrissez pas !). En cas de morsure/ griffure, lavez immédiatement la plaie pendant 15 minutes (eau courante et savon alcalin), désinfectez et consultez en urgence un centre médical de qualité pour une prophylaxie post-expositionnelle. L’accès à des vaccins antirabique de qualité n’est pas toujours garanti en Bolivie ! La vaccination préventive (2 injections avant le voyage puis 1 rappel une année plus tard) est recommandée pour les expatriés et les voyageurs à risque augmenté (voyages à deux roues, dans les zones reculées, les longs séjours, jeunes enfants, etc.).
Références
Bolivie : les cas de rage chez les chiens et les chats ont doublé cette année à Cochabamba par rapport à la même période l'année dernière ; quatre municipalités ont déclaré l'état d'urgence. Selon le programme officiel de lutte contre la rage en Bolivie, 45 cas ont déjà été enregistrés chez des animaux en 2021, et 4 personnes en sont décédées. Des campagnes de vaccination de masse des animaux ont été annoncées.
La rage est causée par un virus transmis par la salive d'animaux infectés (chiens, chats, singes, chauve-souris, etc.). L’infection est invariablement mortelle si aucun traitement n’est administré rapidement: un lavage et rinçage intensif avec du savon pendant au moins 15 minutes, suivi d’administration d’immunoglobulines et 4 doses de vaccination antirabique (+ contrôle sérologique). Dans de nombreux pays les immunoglobulines et vaccins modernes hautement purifiés ne sont pas disponibles. Les enfants sont particulièrement à risque, les expositions passant souvent inaperçues.
Conséquences pour les voyageurs
Evitez tout contact avec les animaux (et ne les nourrissez pas !). En cas de morsure/ griffure, lavez immédiatement la plaie pendant 15 minutes (eau courante et savon alcalin), désinfectez et consultez en urgence un centre médical de qualité pour une prophylaxie post-expositionnelle. L’accès à des vaccins antirabique de qualité n’est pas toujours garanti en Bolivie ! La vaccination préventive (2 injections avant le voyage puis 1 rappel une année plus tard) est recommandée pour les expatriés et les voyageurs à risque augmenté (voyages à deux roues, dans les zones reculées, les longs séjours, jeunes enfants, etc.).
Références
La République démocratique du Congo a signalé une épidémie de méningite à méningocoques dans la province de la Tshopo, au nord-est du pays, 261 cas suspects dont 129 décès, soit un taux de mortalité élevé de 50 %.
Des épidémies de méningite sont fréquentes en Afrique sub-saharienne. Les sérogroupes généralement responsables de ces épidémies sont les méningocoques A, C, W et X. La méningite à méningocoques est transmise par contact direct (par gouttelettes respiratoires). En cas de symptômes (fièvre élevée, maux de tête, vomissements) il faut consulter immédiatement un médecin pour débuter un traitement antibiotique car l'évolution peut être foudroyante et devenir fatale en quelques heures. Un vaccin préventif contre les principales souches de méningocoques est disponible pour les adultes et enfants de plus d'un an.
Conséquences pour les voyageurs
En raison de l'épidémie actuelle, la vaccination contre le méningocoque est recommandée.
Références
Selon les médias, 30 cas suspects de peste pulmonaire ont été signalés entre fin août et début septembre, dont 12 ont été confirmés. Sept personnes sont décédées. Les cas se sont produits à Itasy, une région proche de la capitale Antananarivo, dans le centre du pays.
La peste est endémique à Madagascar, la principale période de transmission se situant entre septembre et avril. Chaque année, 200 à 700 cas sont signalés, principalement la forme de peste bubonique. En 2017, une épidémie importante de peste avait eu lieu avec principalement la forme pulmonaire.
La peste est causée par une bactérie (Yersinia pestis) qui est transmise par les piqûres de puces infectées (surtout de rats, parfois d'animaux domestiques). Beaucoup plus rarement elle peut être transmise par voie respiratoire dans les gouttelettes émises par un malade atteint de peste pulmonaire qui tousse. Cette forme a une haute transmissibilité. Les symptômes de la peste pulmonaire sont la fièvre, des maux de tête, une grande fatigue et des plaintes pulmonaires telles que douleurs thoraciques, de la peine à respirer, de la toux avec parfois des expectorations (purulentes ou teintées de sang). Le port d’un masque est recommandé au personnel soignant et aux membres de la famille d'un malade. La peste bubonique se manifeste par de la fièvre, des frissons et des symptômes grippaux (maux de tête, douleurs musculaires, mal à la gorge) et souvent une inflammation des ganglions lymphatiques (bubon).
Conséquences pour les voyageurs
Le risque pour les voyageurs est considéré comme très faible. Évitez tout contact avec les rats et les animaux morts ou malades. Tenez-vous à l'écart des personnes qui toussent. Consultez rapidement un médecin en cas de fièvre, de toux, de symptômes grippaux et/ou de lésions cutanées.
Références
Trois cas de grippe aviaire (H5N6) ont été signalés par les autorités sanitaires de Hong Kong en l'espace d'une semaine. Le cas le plus récent concerne un homme de 55 ans vivant à Liuzhou, dans le Guangxi. Il est agriculteur et a été en contact avec des volailles vivantes. Il a développé des symptômes le 17 août et a été admis pour traitement le même jour. L'état du patient est critique.
En général le risque d’infection par les virus de la grippe aviaire est très faible pour l’être humain et survient presque toujours dans des conditions de contacts rapprochés avec de la volaille infectée (leurs sécrétions respiratoires ou matières fécales).
Conséquences pour les voyageurs
Une hygiène personnelle optimale, qui est également importante dans le contexte de la pandémie de COVID-19. Le contact avec les volailles et leurs excréments doit être évité. Ne visitez pas les marchés/fermes d'oiseaux et de volailles.
Références
Selon les médias, 4 singes morts ont été découverts dans la région de Chuvisca, dans l'État de Rio Grande do Sul. Il a été confirmé que l'un des singes était infecté par la fièvre jaune. La région touchée où les singes morts ont été trouvés se situe entre Porto Alegre et la frontière de l'Uruguay.
Les décès de singes précèdent souvent les cas humains de fièvre jaune en Amérique du Sud et sont donc un indicateur de la circulation (accrue) du virus de la fièvre jaune.
La fièvre jaune est une maladie virale hémorragique transmise par les piqûres de moustiques. Elle se manifeste par une fièvre élevée, des frissons, des douleurs musculaires, des maux de tête et des troubles digestifs, suivi chez certains malades d’une jaunisse et des saignements qui peuvent entraîner la mort. Il n'existe pas de traitement spécifique et la vaccination constitue le meilleur moyen de se protéger contre cette maladie. Les personnes pouvant avoir des contre-indications au vaccin (enfants de moins de 9 mois, femmes enceintes, baisse sévère de l'immunité ou des troubles du thymus, allergie aux protéines d'œuf, certains séniors), devraient consulter un centre de vaccination /spécialiste agréé de médecine des voyages en mentionnant leur condition, pour recevoir une évaluation individuelle et des conseils personnalisés. Les personnes non vaccinées (contre-indications) devraient se protéger de façon optimale contre les piqûres de moustique.
Conséquences pour les voyageurs
Le Brésil fait face à une recrudescence de fièvre jaune depuis 2017. La vaccination contre la fièvre jaune est recommandée par l'OMS pour la plupart des régions du Brésil. En raison de la propagation de la fièvre jaune dans des régions précédemment déclarées exemptes de cette maladie, l'indication à la vaccination doit être généreuse (la saison de haute transmission est de décembre à mai) ! La vaccination doit être effectuée dans un centre officiel de vaccination (ou par un médecin agréé) au moins 10 jours avant l'entrée dans le pays afin d'assurer une immunité protectrice. Chez les personnes immunocompétentes, il est recommandé d'effectuer un rappel unique après 10 ans (c'est-à-dire au maximum 2 doses de vaccins dans la vie).
Références
Le 6 août 2021, l'OMS a été informée d'un cas confirmé d'infection par le virus de Marburg dans la préfecture de Guéckédou, région de Nzérékoré, dans le sud-ouest de la Guinée. Le village où s'est produit le cas est proche de la frontière avec la Sierra Leone et le Liberia. Il s'agit du premier cas humain connu d'infection par le virus de Marburg en Guinée.
Le virus de Marbourg est un agent pathogène apparenté au virus Ebola, qui peut provoquer une fièvre dite hémorragique. Le virus se transmet par contact avec le sang et les autres liquides organiques des personnes infectées. Après une période d'incubation de 5 à 10 jours, les symptômes se manifestent par une forte fièvre soudaine, des douleurs musculaires, de la fatigue, des maux de gorge ou des maux de tête, suivis de diarrhées, de vomissements et d'hémorragies internes et externes, ce qui entraîne généralement la mort. Il n'existe ni médicament spécifique ni vaccin. Jusqu'à présent, des cas sporadiques ont été signalés, notamment en Ouganda, au Kenya et en R.D. Congo. En 2018, le virus de Marburg a été identifié pour la première fois en Sierra Leone chez des chauves-souris frugivores, ce qui indique que le virus circule également en Afrique de l'Ouest.
Conséquences pour les voyageurs
Le risque pour les voyageurs est très faible, mais il est élevé pour les membres de la famille des malades et les soignants. Évitez le contact avec les personnes malades. Ne consommez pas de viande de brousse ni de chauve-souris. De même, les grottes susceptibles d'abriter des chauves-souris doivent être évitées. Si vous avez de la fièvre, consultez immédiatement un médecin, ce qui est également important pour exclure d'autres maladies comme le paludisme.
Références
Les autorités sanitaires grecques ont signalé les 3 premiers cas de fièvre West Nile de la saison dans la région de Pella en Macédoine-Centrale.
La fièvre du Nil occidental est causée par un virus (flavivirus) qui est transmis à l’homme par des moustiques dans de nombreuses régions d’Europe, d’Asie centrale, d’Amérique du Nord et d’Afrique. Elle est le plus souvent asymptomatique (80 %) ou provoque de la fièvre et des symptômes grippaux, mais rarement (< 1 % des cas), elle peut entraîner des troubles neurologiques, voire une méningo-encéphalite potentiellement mortelle. Les personnes âgées, les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées ont un risque plus élevé de développer une forme neuro-invasive de la maladie. Il n’existe pas de traitement spécifique.
Conséquences pour les voyageurs
Protégez-vous contre les piqûres de moustiques (sprays anti-moustiques, pantalons et vêtements à manches longues) et évitez tout contact avec les oiseaux qui sont le principal réservoir animalier de ce virus. L’ECDC recommande aux voyageurs faisant un séjour dans une région de transmission de la fièvre West Nile de ne pas faire de don de sang durant au moins 28 jours après leur retour.
Références
Une épidémie de dengue sévit actuellement à Mombasa avec plus de 710 cas entre janvier et juin 2021 et dans le Mandera County (52 cas, un nombre élevé de cas non signalés est suspecté). Le Kenya a connu des épidémies de dengue chaque année depuis cinq ans.
La dengue est une maladie virale transmise par des moustiques qui piquent la journée, en particulier dans les villes pendant et juste après la saison des pluies. Les manifestations cliniques sont une fièvre élevée, des maux de tête, des douleurs musculaires et articulaires et une éruption cutanée (rash). La maladie est généralement bénigne et guérit spontanément après 10 jours. Plus rarement elle peut entraîner des saignements (dengue hémorragique).
Conséquences pour les voyageurs
Protection optimale contre les moustiques 24 h/24 et 7 j/7 (au crépuscule et la nuit contre le paludisme, pendant la journée contre la dengue et d'autres arbovirus. En cas de fièvre : produits à base de paracétamol et hydratation. Ne prenez pas de médicaments contenant de l'acide acétylsalicylique (par exemple l'Aspirine®), car ils augmentent le risque de saignement. Si la fièvre est >37,5 °C, il faut également exclure le paludisme sur place au moyen d'un frottis sanguin (une prophylaxie médicamenteuse du paludisme est absolument recommandée en plus de la protection contre les moustiques).
Références
WHO Africa, 11.7.2021
Selon l'OMS, 2 cas de fièvre jaune ont été confirmés cette année : Le premier cas est un homme de 34 ans de la province du Nord et le deuxième cas
est une femme de 47 ans de la province de Bas Uele qui n'avait pas été vaccinée contre la fièvre jaune. Trois autres cas suspects sont signalés dans la province de l'Équateur, à Kinshasa et à Ubangi du Nord.
La fièvre jaune est une maladie virale hémorragique transmise par les piqûres de moustiques. Elle se manifeste par une fièvre élevée, des frissons, des douleurs musculaires, des maux de tête et des troubles digestifs, suivi chez certains malades d’une jaunisse et des saignements qui peuvent entraîner la mort. Il n'existe pas de traitement spécifique et la vaccination constitue le meilleur moyen de se protéger contre cette maladie. Les personnes pouvant avoir des contre-indications au vaccin (enfants de moins de 9 mois, femmes enceintes, baisse sévère de l'immunité ou des troubles du thymus, allergie aux protéines d'œuf, certains séniors), devraient consulter un centre de vaccination /spécialiste agréé de médecine des voyages en mentionnant leur condition, pour recevoir une évaluation individuelle et des conseils personnalisés. Les personnes non vaccinées (contre-indications) devraient se protéger de façon optimale contre les piqûres de moustique.
Conséquences pour les voyageurs
La vaccination est obligatoire pour les séjours en RDC. Elle doit être effectuée dans un centre vaccination officiel (ou par un médecin agréé) au moins 10 jours avant l'entrée dans le pays afin d'assurer une immunité protectrice. Chez les personnes immunocompétentes, il est recommandé d'effectuer un rappel unique après 10 ans (c'est-à-dire au maximum 2 doses de vaccins dans la vie).
Références
WHO Africa, 25.7.2021
Un homme de 21 ans est mort de la fièvre jaune dans l'État d'Amapa au Brésil.Il était originaire de l’État de Pará (Rio Tambaqui do Vieira, à Afua), où, selon les autorités, il avait très probablement contracté l'infection.
La fièvre jaune est une maladie virale hémorragique transmise par les piqûres de moustiques. Elle se manifeste par une fièvre élevée, des frissons, des douleurs musculaires, des maux de tête et des troubles digestifs, suivi chez certains malades d’une jaunisse et des saignements qui peuvent entraîner la mort. Il n'existe pas de traitement spécifique et la vaccination constitue le meilleur moyen de se protéger contre cette maladie. Les personnes pouvant avoir des contre-indications au vaccin (enfants de moins de 9 mois, femmes enceintes, baisse sévère de l'immunité ou des troubles du thymus, allergie aux protéines d'œuf, certains séniors), devraient consulter un centre de vaccination /spécialiste agréé de médecine des voyages en mentionnant leur condition, pour recevoir une évaluation individuelle et des conseils personnalisés. Les personnes non vaccinées (contre-indications) devraient se protéger de façon optimale contre les piqûres de moustique.
Conséquences pour les voyageurs
Le Brésil fait face à une recrudescence de fièvre jaune depuis 2017. La vaccination contre la fièvre jaune est recommandée par l'OMS pour la plupart des régions du Brésil. En raison de la propagation de la fièvre jaune dans des régions précédemment déclarées exemptes de cette maladie, l'indication à la vaccination doit être généreuse (la saison de haute transmission est de décembre à mai) ! La vaccination doit être effectuée dans un centre officiel de vaccination (ou par un médecin agréé) au moins 10 jours avant l'entrée dans le pays afin d'assurer une immunité protectrice. Chez les personnes immunocompétentes, il est recommandé d'effectuer un rappel unique après 10 ans (c'est-à-dire au maximum 2 doses de vaccins dans la vie).
Références
Outbreak News Today, 26.7.2021
La Chine a été certifiée exempte de paludisme par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Le pays a accompli des progrès remarquables dans la lutte contre le paludisme au cours des 70 dernières années : dans les années 1940, 30 millions de cas de paludisme étaient rapportés chaque année. Une stratégie nationale d'élimination du paludisme a été élaborée à partir des années 1950. La certification de l'élimination du paludisme est accordée par l'OMS lorsqu'un pays a démontré que la transmission à l'échelle nationale a été interrompue durant au moins les trois dernières années. Le pays doit également démontrer qu'il a la capacité d'empêcher une résurgence de la transmission.
Conséquences pour les voyageurs
Même si la prévention spécifique du paludisme n'est plus indiquée, les mesures de protection contre les moustiques doivent continuer à être appliquées 24/24h, pour prévenir la transmission de la dengue, chikungunya et Zika (le jour), et l'encéphalite japonaise (la nuit).
Références
Diverses expositions à des animaux enragés sont rapportées aux USA et au Canada (ratons laveurs, renards, chiens domestiques). Dans tous les cas, les animaux ont pu être identifiés et tués (y compris la confirmation du diagnostic) et les personnes exposées ont reçu une prophylaxie antirabique correcte.
La rage est causée par un virus transmis par la salive d'animaux infectés (chiens, chats, singes, chauve-souris, etc.). L’infection est invariablement mortelle si aucun traitement n’est administré rapidement: un lavage et rinçage intensif avec du savon pendant au moins 15 minutes, suivi d’administration d’immunoglobulines et 4 doses de vaccination antirabique. Dans de nombreux pays les immunoglobulines et vaccins modernes hautement purifiés ne sont pas disponibles. Les enfants sont particulièrement exposés aux morsures.
Conséquences pour les voyageurs
Evitez tout contact avec les animaux (et ne les nourrissez pas !). En cas de morsure/ griffure, lavez immédiatement la plaie pendant 15 minutes (eau courante et savon), désinfectez et consultez en urgence un centre médical de qualité pour une prophylaxie post-exposition. La vaccination préventive (2 injections avant le voyage puis 1 rappel une année plus tard) est recommandée pour les expatriés et les voyageurs à risque augmenté (voyages à deux roues, dans les zones reculées, les longs séjours, jeunes enfants, etc.).
Références
Quellen: Outbreak News Today; via ProMED-mail
En Colombie, un jeune homme est mort de la rage dans le département de Huila, dans le sud-ouest du pays. Aucune autre information n'est connue. En septembre dernier, une femme de 26 ans est décédée dans le même département après avoir été mordue par son chat domestique.
La rage est causée par un virus transmis par la salive d'animaux infectés (chiens, chats, singes, chauve-souris, etc.). L’infection est invariablement mortelle si aucun traitement n’est administré rapidement: un lavage et rinçage intensif avec du savon pendant au moins 15 minutes, suivi d’administration d’immunoglobulines et 4 doses de vaccination antirabique. Dans de nombreux pays les immunoglobulines et vaccins modernes hautement purifiés ne sont pas disponibles. Les enfants sont particulièrement exposés aux morsures.
Conséquences pour les voyageurs
Evitez tout contact avec les animaux (et ne les nourrissez pas !). En cas de morsure/ griffure, lavez immédiatement la plaie pendant 15 minutes (eau courante et savon), désinfectez et consultez en urgence un centre médical de qualité pour une prophylaxie post-exposition. La vaccination préventive (2 injections avant le voyage puis 1 rappel une année plus tard) est recommandée pour les expatriés et les voyageurs à risque augmenté (voyages à deux roues, dans les zones reculées, les longs séjours, jeunes enfants, etc.).
Références
Outbreak News Today; via ProMED-mail
Depuis le début de l'année, 23 cas de fièvre pourprée des montagnes Rocheuses (Rocky Mountain Spotted Fever, ou RMSF) ont été diagnostiqués dans l'État mexicain situé immédiatement au sud de l'État américain de Californie, et huit personnes en sont mortes. Les personnes décédées étaient toutes des enfants et des adolescents, ce qui s'explique probablement par les contacts plus étroits avec leur chien, qui ramène les tiques infectées à la maison, et par la mortalité fondamentalement plus élevée chez les enfants et les adolescents.
La RMSF est causée par Rickettsia rickettsii, une bactérie transmise par les tiques. Par conséquent, la plupart des cas sont signalés en été. L'infection se manifeste initialement par un état grippal non spécifique. L'éruption cutanée typique n'apparaît souvent qu'après quelques jours, de sorte que le diagnostic n'est pas facile à poser. L'infection peut être bien traitée par un traitement rapide de doxycycline. Les enfants âgés de moins de 10 ans ont un risque 5 fois plus élevé de mourir d'une FMSR.
Conséquences pour les voyageurs
Protégez-vous des tiques (vêtements couvrant la peau et des chaussettes remontant sur le bas des pantalons) et inspectez régulièrement peau et cuir chevelu. Parfois la piqûre de tique peut passer inaperçue. Si vous trouvez une tique, enlevez-la rapidement à l'aide d'une pincette en la saisissant le plus près possible de la peau et en tirant progressivement. Evitez d’écraser la tique, de la brûler ou d’appliquer diverses substances. Lavez et désinfectez la zone de piqûre et vos mains. Consultez un médecin en cas de fièvre, de tâches ou de rougeur à la peau.
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